Les moniales du cloître de Maaloula en Syrie ont été libéres et se trouvent non loin de la frontière du Liban. C’est ce qui a été annoncé par la chaîne syrienne Al Ekhbariya . Les treize sœurs et la mère supérieure Pélagie doivent bientôt être à Damas. Lien Itar Tass Traduction "PO"

Le Figaro: Une dizaine de religieuses d'un couvent proche de Damas, enlevées il y a plus de trois mois, ont été libérées, selon une source proche des services de sécurité libanais. Les religieuses avaient été transférées cette semaine à Arsal, ville libanaise proche de la frontière syrienne.

En début de soirée, elles sont en route vers Damas, accompagnées par le chef d'un service de sécurité libanais et un responsable des services de renseignement du Qatar.

Les religieuses avaient disparu en décembre après l'entrée d'insurgés islamistes dans la vieille ville de la localité chrétienne de Maaloula, au nord de Damas. Un moment retenues dans le monastère grec orthodoxe de Mar Thecla à Maaloula, elles avaient ensuite été conduites à Yabroud, à une vingtaine de kilomètres plus au nord, où l'armée gouvernementale mène actuellement une opération. Peu après la disparition des religieuses, des rebelles islamistes avaient annoncé qu'elles étaient leurs "invitées" et que leur libération ne tarderait pas. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG proche de l'opposition syrienne, les ravisseurs étaient des membres du Front al Nosra, groupe lié à Al Qaïda.

Une dizaine de religieuses d'un couvent proche de Damas, enlevées il y a plus de trois mois, ont été libérées, selon une source proche des services de sécurité libanais.

Les religieuses avaient été transférées cette semaine à Arsal, ville libanaise proche de la frontière syrienne.

En début de soirée, elles sont en route vers Damas, accompagnées par le chef d'un service de sécurité libanais et un responsables SUITE

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 9 Mars 2014 à 20:39 | 4 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir.G le 09/03/2014 22:34
Enfin une bonne nouvelle!
Gloire à Dieu!

2.Posté par Fanfan le 11/03/2014 12:42
Ce sont les moniales et les orphelines qui ont été libérées, les moniales ne seraient pas parties en abandonnant celles qu'elles protégeaient.


3.Posté par Echangées contre 150 détenues (posté par Vladimir.G) le 11/03/2014 14:15
Les religieuses de la ville syrienne de Maaloula, enlevées le 3 décembre 2013 par des rebelles syriens, ont été enfin libérées dimanche soir 9 mars et remises aux forces de la Sûreté générale qui les attendaient dans la localité de Ersal, au Liban. La remise en liberté des treize religieuses et trois auxiliaires du monastère grec-orthodoxe de Sainte Tecla, à Maaloula, une ville chrétienne proche de Damas, devait avoir lieu plus tôt dans la journée, mais « plusieurs obstacles » avaient retardé leur libération, selon l’Agence nationale d’information (ANI), qui n’a pas donné plus d’informations.

LIBERATION DE 150 PRISONNIERES DETENUES PAR LE REGIME SYRIEN EN ECHANGE

Les négociations ont été menées par le chef de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, et le chef des renseignements du Qatar, Ghanem al-Kubeissi, arrivé dimanche à Beyrouth. Les deux hommes avaient déjà joué un rôle important dans la libération de pèlerins chiites libanais enlevés par les rebelles dans le nord de la Syrie en octobre 2013.
La libération des religieuses a été obtenue en échange de la remise en liberté de 150 prisonnières détenues par le régime syrien, selon une organisation de défense des droits de l’homme. Les religieuses, de nationalité syrienne et libanaise, doivent se rendre à Damas via le poste-frontière de Masnaa.

Les moniales, qui s’occupaient d’orphelins, avaient été contraintes de quitter leur couvent par un groupe armé qui les avait emmenées vers Yabroud, au nord de Maaloula. Le pape François avait lancé un appel en décembre 2013 aux ravisseurs pour leur libération
S’adressant aux journalistes à la frontière syro-libanaise, l’archevêque Louka al Khouri, patriarche adjoint des grecs-orthodoxes de Syrie, a salué leur libération. « Ce que l’armée syrienne a réalisé à Yabroud a facilité cette évolution », a-t-il dit.

UN ETAT D’EXTREME FATIGUE

Peu après la disparition des religieuses, des rebelles islamistes avaient annoncé qu’elles étaient leurs «invitées » et que leur libération ne tarderait pas. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ONG proche de l’opposition syrienne, les ravisseurs étaient des membres du Front al Nosra, groupe lié à Al-Qaida.

Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, est un village majoritairement chrétien qui compte un grand nombre d’églises. Il doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l’araméen, la langue du Christ.

Selon un journaliste de l’Agence France-Presse qui a vu les religieuses après leur libération, elles sont apparues dans un état d’extrême fatigue. Deux d’entre elles ont dû être portées hors de la voiture qui les transportait.

UNE MINORITE CHRETIENNE PRISE EN TENAILLE DANS LA GUERRE CIVILE EN SYRIE

« Nous remercions le président Bachar al-Assad d’avoir été en contact avec l’émir du Qatar (Tamim Bin Hamad al-Thani) », a dit la supérieure, qui a inclus dans ses remerciements « l’honnête médiateur Abbas Ibrahim », chef de la Sûreté générale du Liban.

La minorité chrétienne de Syrie, qui soutient majoritairement le régime de Bachar Al Assad, est prise en tenailles dans la guerre civile. On est toujours sans nouvelles de deux évêques d’Alep, Mgr Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Mgr Yohanna Ibrahim (syrien orthodoxe), enlevés le 22 avril 2013, ainsi que du P. Paolo Dall’Oglio, prêtre jésuite qui a disparu en août 2013 alors qu’il était parti négocier la libération d’otages syriens et occidentaux à Rakka, dans le nord-est.

La Croix

4.Posté par Père Joachim le 13/03/2014 15:27
Au moment ou nous rendons grâce à Dieu pour ces libérations nous devrions penser à l’évêque resté en détention par des brigands.
L'église catholique n'a cessé de tout faire, elle, jusqu'à la libération du Père Georges détenu en Afrique par des groupes fondamentalistes !
Quand à Monseigneur JEAN détenu par la FIROM dans les Balkans, il semble pas que son sort soit souvent mentionné.
Qu'il sache que nous pensons à lui et attendons la fin de son odieuse détention par un état qui prétend appartenir au concert des nations respectables ... !

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