Nikita Krivochéine a donné un entretien à TV Libertés sur son dernier livre, « Des miradors à la liberté. Un Français-Russe toujours en résistance » et pour Radio Maria FRANCE

Nikita est l'un des derniers survivants du goulag. Dans son ouvrage "Des miradors à la liberté", il raconte son arrestation par les autorités soviétiques en 1957. Jugé coupable d'avoir envoyé au journal Le Monde une chronique sur l'intervention soviétique en Hongrie, Texte Alexandre de La Cerda « Life-éditions » : fondées par Guillaume d’Alançon au service de la famille

il est enfermé à la Loubianka, le siège du KGB, où il subira des interrogatoires pendant 8 mois. Il est ensuite envoyé dans le camp du Doubravlag en République de Mordovie, camp dit de "rééducation par le travail"... Plus de 60 ans après les faits, Nikita Krivochéine exhorte le gouvernement russe à décrire le récit des crimes commis par les communistes.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Juin 2021 à 15:51 | 12 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par MN le 13/06/2021 10:17
Merci pour cette vidéo, dont le type devient malheureusement trop rare sur TVL, et dommage que l’entretien soit si court.

Par exemple, j’aurais aimé qu’on creuse les motivations de sa famille à retourner en Russie soviétique. Rétrospectivement, le fils d’un Russe blanc qui retourne dans la Russie de Staline, c’est se jeter dans la gueule du loup. A 14 ans, j’imagine que M. Krivochéine a pu comprendre au moins une partie de cette décision, sans doute un amour profond de la patrie d’origine, un vrai exilé, pas comme les hordes abjectes que la République promeut. Peut-être aussi cette hallucination collective que représente en France la soi-disant Libération et le prestige indu dont la racaille communiste était pourvue dans l’immédiat après-guerre.

En tout cas merci à l’auteur de documenter l’horreur absolue que représente la gauche au pouvoir. Et c’est une leçon pour nous, alors que des loups déguisés en agneaux parcourent le champ national : il n’y a pas de composition possible avec la gauche qui, en tout point, en tout temps, en tout lieu, est le cancer de l’humanité et n’appelle qu’une seule solution

2.Posté par Marc Rubera le 13/06/2021 15:19
@ Nikita Krivocheine
Merci beaucoup pour cette interview à Radio MARIA et bonne chance ... je vien de commander votre livre

3.Posté par Grégoire le 13/06/2021 20:31
Pour en avoir discuté avec des archevêques de l'immigration. Ces immigrés pensaient que le communisme allait finir. Et c'est vers 1945 et après qu'ils ont compris que derrière Staline et les communistes, il y avait les américains...

4.Posté par MN le 13/06/2021 21:28
@Grégoire
Staline était un paranoïaque génial
Il a réussi à se débarrasser d'une grande partie de l'émigration blanche qui pouvait, avec la guerre froide, commencer à lui nuire
Les Américains et leurs alliés n'y sont pour rien ! Evitons les clichés

Ils faisaient de leur mieux pour aider les personnes déplacées à ne pas se laisser emmener en URSS
L'armée rouge déportait en 1945 dans les camps du GOULAG les ressortissants soviétiques qu'elle venait de libérer des camps nazis

5.Posté par Tchetnik le 14/06/2021 09:21
@Grégoire
Disons que sur la question du comportement des "alliés" envers les anciens sujets de l'Empire ou les citoyens soviétiques déplacés était très hétérogène. Certains officiers supérieurs et subalternes tentaient - souvent avec succès - de pousser certains prisonniers à déclarer des lieux de naissance dans des zones territoriales n'appartenant pas aux frontières soviétiques de 1938. D'autres en revanche -essentiellement Britanniques, hélas, n'ont pas eu ces scrupules.

6.Posté par Ivan le 14/06/2021 16:58
@tchetnik
@Grégoire

d'après certaines sources, dans le cadre de l'accord "d'échange de prisonniers", passé avec Staline, ( des combattants anglais se retrouvant en urss et soviétiques en Angleterre),
lorsque Churchill avait renvoyé en urss des cosaques russes engagés dans l'Armée Vlassoff , ceux-ci, ayant brisé les vitres du compartiment du train qui les emmenait vers des tortures et une mort certaine, se suicidèrent en se tranchant mutuellement les veines avec les morceaux de verre.

7.Posté par Grégoire le 14/06/2021 21:45
Le suicide étant un péché mortel... n'en déplaise au tenant de l'origénisme.

Mais merci Ivan de rappeler aussi les liens entre Staline et les occidentaux.

8.Posté par Grégoire le 14/06/2021 21:47
Tchetnik ,

Ne jamais oublier que Londres a bien accueilli Marx, Engels, Lenine, etc... mais a refusé la famille royale.

9.Posté par Tchetnik le 15/06/2021 12:25
@Grégoire,
C'est vrai dans l'absolu pour le suicide, mais bien des circonstances de vie amènent l'Eglise à parfois assouplir sa théologie, comme dans le cas de sainte Pélagie d'Antioche. Toujours est-il que l'Eglise Russe Hors Frontières a longtemps célébré des offices funéraires à Lienz.

10.Posté par Grégoire le 15/06/2021 21:28
ROCOR durant longtemps a souvent été mu plus par la haine du communisme que par l'amour de Dieu...


11.Posté par Tchetnik le 16/06/2021 10:45 (depuis mobile)
@Gregoire
En effet, c'est en partie vrai, en partie compréhensible, et en partie illégitime. Ils ont d'ailleurs bien joué le jeu de la CIA après avoir joué celui de Vlassov ou de Smyslovsky. Histoire complexe et difficile à juger d'un bloc.

12.Posté par Grégoire le 16/06/2021 22:53
Un grand staretz qui a subi les même chose que Mr. Krivocheine est Arsenie Papacioc. C'est dans les geôles de Ceausescu qu'il a trouvé la grâce.

Ces conseils spirituels sont vraiment très profond.

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