Moscou accueille sollennellement l'icône de la Vierge de Koursk


La miraculeuse icône de Notre Dame du Signe protectrice de Koursk sortie de la Russie aux années de la Révolution, est arrivée samedi à Moscou venant de New York. L’icône devenue sacrée pour tous les Russes de l’étranger séjournera en Russie pendant trois semaines.
Elle sera exposée en la cathédrale du Christ Sauveur et les fidèles pourront l’adorer pendant 12 jours.

Le 23 septembre l’icône rejoindra Koursk, sa patrie d’origine ou une procession religieuse nombreuse aura lieu le 25 septembre.
On peut voir un de ces événements sur le tableau d’Ilya Repine « Une procession religieuse dans le gouvernement de Koursk ». D’après la légende, l’icône a été en son temps retrouvée sous un arbre tombé

Rédigé par l'équipe de rédaction le 14 Septembre 2009 à 09:21 | 4 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par B.Volkoff le 14/09/2009 09:54
La vie de l'Eglise russe à Anvers
(1920-1945)

Est-ce que la fameuse « scission de Karlovtsy » au sein de l'Eglise russe dans l'émigration se laissait déjà sentir chez les Russes d'Anvers au début des années trente? En 1921, au premier synode du clergé et des laïques russes émigrés, à Sremski Karlovci (Karlovtsy), en Serbie, se sont manifestés les désaccords entre le futur métropolite Euloge et certains autres évêques, sur l'opportunité de restaurer en Russie la Maison des Romanoff et l'autocratie tsariste. Peu après, en Yougoslavie, s'est formé le Synode des Evêques, qui s'est chargé de l'administration des églises russes à l'étranger et s'est opposé à toute obédience au patriarcat de Moscou, compromis avec le pouvoir soviétique. Ainsi, l'Eglise Russe hors-frontières est-elle née, monarchiste et militante anti-soviétique militant, jouant un rôle politique actif dans l'émigration. D'autre part, le métropolite Euloge, chargé par le patriarche de Moscou lui-même de diriger toutes les paroisses russes de l'Europe Occidentale, ne s'est jamais soumis à l'autorité du Synode de Karlovtsy et menait, de Paris, sa propre politique ecclésiastique, ce qui a abouti, en 1926-1927, à une rupture ouverte. Le clergé et les laïques émigrés se sont divisés en deux camps: les « synodaux », partisans du Synode des Evêques, et les « eulogiens ».

La colonie russe de Belgique n'a pas non plus été épargnée par les clivages entre les deux juridictions. On parlait de « nos églises à nous » et de « vos églises à vous ». En 1931, le métropolite Euloge est passé avec son diocèse sous la juridiction du patriarche de Constantinople. L'opposition entre les eulogiens et les « synodaux » s'est accentuée de manière encore plus forte.
A Anvers, un télégramme de Mgr Euloge, du 29 janvier 1931, a exalté les mérites du prince I.N.Mestchersky (1861-1932), « marguiller de la communauté ecclésiastique d'Anvers », dans l'organisation de cette communauté, aussi bien que « son amour et son zèle pour l'Eglise de Dieu ». On ne sait pas grand-chose de cette communauté eulogienne, fondée, probablement en 1930, par le vieux prince Mestchersky, l'ancien maître de cérémonies à la cour de l'impératrice-mère Maria Fedorovna. Selon les procès-verbaux de l'assemblée paroissiale du 4 juin 1933, la communauté existait « grâce aux dons volontaires qui couvraient tous les frais », y compris le loyer d'un local pour les services et une rémunération pour le prêtre bruxellois.
Les activités des « synodaux », à Anvers, au début des années trente, sont encore moins connues. En décembre 1932, l'icône de Notre-Dame de Koursk, que l'Eglise Russe hors-frontières avait transporté, plus d'une fois, d'un pays à l'autre, est arrivée pour un jour à Anvers. Dans une maison privée (21, avenue Varenlaan), on a célébré un Te Deum orthodoxe russe. C'était l'adresse de la famille Terpougoff, « synodaux » convaincus, qui, tout comme les Tchébycheff, ont aménagé, chez eux, une chapelle domestique.
Rien ne présageait encore, à Anvers, la fondation d'une vraie église russe. Mais, en 1933, les clivages entre les juridictions ennemies ont radicalement transformé la vie religieuse des Russes d'Anvers. A en croire la lettre de l'archevêque Alexandre, du 2 juin 1933, à Mgr Euloge, c'est à cause des activités accrues des « synodaux » à Anvers, au printemps 1933, que la fondation d'une paroisse eulogienne autonome dans cette ville était devenue nécessaire et urgente. « La nuit de Pâques, à notre plus grande surprise, le hiéromoine Innocent (de la scission de Karlovtsy) a célébré les offices à Anvers, et beaucoup de Russes se sont réunis. Cette nouvelle m'a fait aller voir comment est la situation à Anvers. Le 28 mai, j'ai célébré la liturgie de Dieu dans l'église protestante suédoise, assisté par l'achiprêtre V. Fedorov.. ». Ce fut l'office religieux le plus solennel que les Russes d'Anvers aient jamais pu voir dans leur ville et qui les enthousiasma énormement. Mais l'archevêque lui-même était profondément inquiet: le hiéromoine « de Karlovtsy » pouvait, peu à peu, attirer de son coté toutes les ouailles eulogiennes d'Anvers.

2.Posté par Nicolas le 14/09/2009 20:10
J'aimerais juste faire une précision, pardonner ma maladresse, mais j'ai été choqué en lisant:
"Elle sera exposée en la cathédrale... et les fidèles pourront l’adorer..."

car l'on n'adore pas une icône, on l'a vénère
De même que l'on n'adore pas la Très Sainte Mère de Dieu et les saints, on les vénèrent.
L'adoration revient à Dieu seul.

Bénis soit Dieu qui permet le retour de cette icône sur la terre Russe et plus particulièrement en la ville de Koursk.

Merci

3.Posté par l'équipe de rédaction le 14/09/2009 21:08

Nicolas a parfaitement raison: les icônes sont vénérées.
Nous avons repris tel quel le texte du site de la chaine de radio "Voice of Russia" .
"Voice of Russia"
http://www.ruvr.ru/main.php?lng=fre&q=9048&cid=106&p=12.09.2009
L'équipe de rédaction

4.Posté par Svetlana Milko le 22/09/2009 16:48
Poutine se recueille devant une icône de l'Eglise russe hors frontières

".......Le premier ministre Vladimir Poutine s'est recueilli mardi, à l'Eglise du Christ sauveur de Moscou, devant la principale icône de l'Eglise orthodoxe russe hors frontières, celle de la Mère de Dieu de Kourskaïa-Korennaïa, dite de l'"Annonciation".

L'icône qui se trouve en Russie depuis le 12 septembre pourra être vénérée par les croyants jusqu'à jeudi avant d'être transférée à Koursk (Russie du sud-ouest).

Après avoir embrassé l'icône comme le veut la tradition, Vladimir Poutine a salué les représentants de l'Eglise orthodoxe russe hors frontières, rappelant que certains d'entre eux avaient pris part à la cérémonie de réunification avec l'Eglise orthodoxe russe tenue le 17 mai 2007 à Moscou.
"C'était une bonne décision et votre arrivée en constitue la preuve éclatante. Je voulais vous saluer comme des hôtes mais j'ai compris que c'était une erreur car vous êtes ici chez vous", a noté le premier ministre.
En réponse le chef de l'Eglise orthodoxe russe hors frontières Hilarion, métropolite de l'Amérique de l'Est et de New York, a remercié M.Poutine pour avoir organisé la venue de l'icône en Russie."....
http://fr.rian.ru/russia/20090922/123205731.html

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