Nous sommes reconnaissants au père Serge Model qui nous a fait parvenir ce passionnant article. Regrettons de ne pas pouvoir en donner la traduction et espérons qu’il y aura des bénévoles qui s’y attelleront. D’avance, merci.

Le sujet de la participation d’officiers russes émigrés à la guerre d’Espagne est sans doute traité pour la première fois en Russie.
Rien d’étonnant à ce que les anciens combattants de la guerre civile n’aient pas laissé passer l’occasion de prendre, ne fût-ce que symboliquement, leur revanche après les combats en Kouban, les défaites de Crimée et en Extrême-Orient.Ils savaient que les soi-disant « Républicains » étaient les continuateurs de l’armée ouvrière et paysanne rouge instituée par Trotzky. Soviétiques et communistes espagnols procédaient à une extermination massive du clergé, des moine et des moniales espagnols. Les actes blasphématoires étaient systématiques. Plusieurs prêtres émigrés se rendaient fréquemment dans les unités afin d’y conforter les combattants orthodoxes. Dont l’archimandrite, futur évêque, Jean Shakovskoy.

L’auteur ne parle pas d’un contre-exemple : le diacre Alexis Eisner s’imprégna à la fin des années trente du même patriotisme soviétique qui animait Tzvetaeva, Efron, Klepinine (frère du père Dimitri). Eisner se défroqua et alla rejoindre les « Républicains ». Après leur défaite il fut évacué en ex-URSS par les soviétiques. Dès l’arrivée il fut arrêté et envoyé dans les camps de la Kolyma dont il sortit seulement après la mort de Staline. Ses mémoires furent publiés dans le « Novy Mir » de Tvardovsky. Mais il restait fidèle à sa nouvelle foi communiste, ceci jusqu’en 1968 et l’intervention en Tchécoslovaquie. Ce n’est qu’alors qu’il y vit plus clair disant à ses amis : je n’ai pas été intelligent… (Nikita Krivocheine)

Русские священники на гражданской войне в Испании

Едва ли среди тех, кто постарше, найдется человек, который не помнит песню о парне, который «хату покинул, пошел воевать, чтоб землю Гренады крестьянам отдать». О советских добровольцах, воевавших на стороне республиканцев, в России известно многим, о «белых» русских добровольцах в Испании – почти никому.
Неудивительно — советская историография не видела другого пути, кроме как представить республиканцев как героев, а тех, кто сражался на стороне Франко, – как фашистов.
Свидетельства об участии «белых» добровольцев в Гражданской войне были собраны в книге «Русские Добровольцы в Испании», изданной в Сан-Франциско в 1983 году.Бóльшую часть книги занимает дневник А. П. Яремчука – после войны он остался в Испании, работал на национальном радио и скончался в Мадриде в 1985 году. Ряд публикаций в эмигрантском военном журнале «Часовой» также были посвящены войне в Испании. В 1936 журнал вместе со своим бессменным издателем В. В. Ореховым вынужден был переехать из Парижа в Брюссель — Франция поддерживала республику.

Гражданская война 1936-1939 гг. является страницей истории не только Испании, но и Русской Православной Церкви. Несколько раз к русским воинам приезжали священники; в частности, архимандрит (впоследствии архиепископ) Иоанн (Шаховской), протоиерей (впоследствии протопресвитер) Александр Шабашев, и игумен (в прошлом полковник лейб-гвардии Московского полка, впоследствии архиепископ) Никон (Греве). Им и посвящена эта публикация.
Продолжение "Православие и мир"
А также статья о.Андрея Кордочкина Испанские письма о воинстве: Литургия в горах

Rédigé par Nikita Krivocheine le 8 Février 2012 à 11:22 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Kavkaz le 09/02/2012 11:03
Allant de ce très bon texte de V. Loupan vers d’autres, j’ai trouvé la mention de la publication sur la participation des officiers blancs à la guerre d’Espagne. Très intéressant commentaire sur Eisner, il a apparemment eu du mal à comprendre quoi que ce soit…

Comme commentaire supplémentaire, on pourrait ajouter que Guillemette de Sairigné, dans son livre « La Circassienne » décrit l’action sanitaire auprès des troupes franquistes de celle qui était devenue la comtesse du Luart, une réfugiée russe originaire du Caucase, fille du général Hagondokoff.

Elle avait monté sur des fonds privés tout un hôpital chirurgical de campagne qui suivait au plus près les combats. Elle remettra son organisation en route à plus grande échelle (27 camions !) lors de la 2e Guerre, remontant avec les Alliés à partir de l’Afrique jusqu’en Allemagne. J’ai appris tout cela en lisant « La Circassienne ».

2.Posté par Daniel le 09/02/2012 13:14
Oui, il y a eu en effet des engagnés volontaires étrangers auprès des nationaux (franquistes), la majorité étant intégrés à la Légion étrangère espagnole : Irlandais catholiques, Russes blancs mais aussi Français...

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