Pour Philarète, le "tomos" impose la soumission au Phanar
Selon le « patriarche honoraire », la structure ecclésiale nouvellement créée en Ukraine n’a le droit ni de préparer le saint chrême, ni d’avoir de diaspora.

Philarète Denissenko, « patriarche honoraire » de la nouvelle structure ecclésiale, a déclaré à Canal-5 que le tomos sur l’autocéphalie crée la discorde au sein de l’Église orthodoxe en Ukraine, car y est inscrite la soumission au patriarcat de Constantinople. « Au lieu d’unifier l’orthodoxie en Ukraine, on a obtenu la désunion de ce qui était uni. À partir de quoi ?

De ce que dans le tomos d’autocéphalie que nous avons reçu il est écrit que nous dépendons du patriarcat de Constantinople. Est-ce que nous avons besoin d’une telle autocéphalie ? » Et Philarète souligne que les statuts de l’Église orthodoxe en Ukraine stipulent l’indépendance de cette structure ecclésiale. « Dans les statuts, c’est une autre indépendance que celle que nous avons reçue. Nous ne pouvons, par exemple, pas préparer le saint chrême.

Nous dépendons du patriarcat de Constantinople : s’il nous donne le saint chrême, nous pouvons célébrer les saints sacrements ; s’il ne nous le donne pas, nous ne pouvons en tant qu’Église, célébrer aucun sacrement. »

Toujours selon le « patriarche honoraire », le tomos interdit à l’Église orthodoxe en Ukraine d’avoir une diaspora. La diaspora, elle, s’en émeut, elle ne veut pas être soumise au Phanar.

Toujours selon Philarète, le combat, aujourd’hui, est pour l’Ukraine d’obtenir son patriarcat, mais Épiphane Doumenko, le primat de la nouvelle organisation ecclésiale, ne le veut pas : « Et le métropolite Épiphane et le patriarche de Constantinople ne veulent pas que l’Ukraine ait son patriarcat. »

Il y a quelques temps, le « patriarche honoraire » accusait le primat de faire tout ce qu’il peut pour que l’on reprenne à l’Église orthodoxe en Ukraine le tomos. « En parole devant le clergé et les journalistes il parle d’unité et de coopération, et il fait tout le contraire. Il menace du retrait du tomos, et fait tout pour que cela arrive. »

Source Traduction PO
Филарет: В Томосе ПЦУ прописана зависимость от Фанара

Lire L'église ukrainienne schismatique: Philarète a perdu la bataille, mais il espère gagner la guerre?!


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Mai 2019 à 15:56 | 8 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir G: La nouvelle Église Orthodoxe d’Ukraine traverse son premier conflit le 23/05/2019 18:42
Candidat malheureux au primat de la jeune Église Orthodoxe d’Ukraine, le patriarche honoraire Philarète a dénoncé une “scission” au sein de l’Église.

Il critique le président Petro Porochenko ainsi que le nouveau leader de l’Église.

Fabrice Deprez , le 16/05/2019 à 14:22


►Comment la dispute a-t-elle éclaté ?

Conférence de presse et longue déclaration publiée sur le site d’une Église qui, en théorie, n’existe plus : le patriarche honoraire Philarète a choisi d’aller directement à l’affrontement, moins de six mois après la naissance de la première Église Orthodoxe d’Ukraine canonique et indépendante de Moscou. Officiellement créée en décembre, l’Église s’est vue remettre un mois plus tard par le Patriarcat de Constantinople le “tomos”, un décret religieux certifiant le caractère canonique de l’Église.

L’événement signifiait aussi la fin du Patriarcat de Kiev, créé par Philarète en 1992 mais jamais reconnu par le monde orthodoxe et désormais dissous dans la nouvelle Église. Une situation que l’ancien patriarche cherche à défaire, affirmant que le Patriarcat de Kiev “n’a pas besoin d’être réinstauré, car il a existé, existe, et existera”.

La déclaration place l’ancien responsable religieux en opposition directe avec le Patriarcat de Constantinople ainsi qu’avec le métropolite Iepifani, le primat de la nouvelle Église. Dans un entretien publié le 10 mai, celui-ci a froidement répondu à Philarète que “le retour aux anciennes structures du Patriarcat de Kiev signifierait le retour à l’isolation, la perte du tomos et de toutes les réussites associées à l’indépendance de l’Église.”

►Quelle est l’origine de ce conflit ?

Le conflit remonte à fin 2018. À l’approche du “concile d’unification” qui a vu le 15 décembre des représentants des trois principales Églises orthodoxes d’Ukraine se réunir pour créer la nouvelle Église, Philarète était vu comme le grand favori du vote pour élire le primat.

C’est en effet lui qui, à la chute de l’URSS, avait décidé de se séparer de l’Église russe et de former le Patriarcat de Kiev. Cette décision entraînera son excommunication par Moscou en 1997 et en fera un héros du mouvement pour l’indépendance religieuse de l’orthodoxie ukrainienne.

Mais, à 90 ans, Philarète est aussi une figure fatiguée autant que controversée. En coulisse, le Patriarcat de Constantinople s’oppose à son élection et le 15 décembre 2018, c’est finalement un de ses bras droit, le métropolite Iepifani, qui est choisi pour prendre la tête de l’Église.

Cinq mois plus tard, Philarète ne cache pas sa frustration. Il explique que s’il a accepté la disparition du Patriarcat de Kiev et l’élection d’Iepifani, c’est que le président ukrainien Petro Porochenko lui avait promis un rôle clé dans la nouvelle Église. Officiellement leader, Iepifani se chargeait des relations avec le reste du monde orthodoxe tandis que Philarète gardait la main sur les affaires internes.

Un accord verbal, affirme Philarète, sur lequel Petro Porochenko et le nouveau métropolite seraient immédiatement revenus. En clair, l’ancien patriarche se plaint d’avoir été très vite écarté des instances dirigeantes de la nouvelle Église. Un représentant de l’Église Orthodoxe d’Ukraine a de son côté démenti l’existence d’un tel accord.

►Quelles pourraient être ses conséquences ?

Le contentieux peut-il déboucher sur une scission ? Le scénario serait catastrophique pour l’Église ukrainienne mais a peu de chances de se réaliser, d’après des sources au sein du Patriarcat de Constantinople cité par la branche ukrainienne de la BBC.

À Kiev, l’inquiétude est plutôt que cette dispute ne vienne entraver la construction d’une Église encore jeune et ne soit exploitée par la Russie, qui s’est férocement opposée à la création d’une Église souvent qualifiée de “schismatique”. “Moscou se frotte les mains” écrit la journaliste ukrainienne Sonya Koshkina, “et Onuphre [leader du Patriarcat de Moscou en Ukraine] boit du champagne”.

https://www.la-croix.com/Religion/Orthodoxie/nouvelle-Eglise-Orthodoxe-dUkraine-traverse-premier-conflit-2019-05-16-1201022279

2.Posté par Епифаний и члены синода не смогли переубедить Филарета le 24/05/2019 14:50
Почетный патриарх Киевский Филарет не изменил свою позицию в отношении деятельности Украинской православной церкви Киевского патриархата. Об этом на брифинге по итогам сегодняшнего синода сообщил предстоятель Православной церкви Украины митрополит Киевский Епифаний, пишет "Интерфакс-Украина".
/Как стало известно для того чтобы убедить Филарета в Киев прибыл митрополит Гальский Эммануил
Почетный Патриарх Православной Церкви Украины (ПЦУ) Филарет (Денисенко принял 22 мая в своей киевской резиденции делегацию Константинопольского патриархата в составе митрополита Галльского Эммануила и второго секретаря Синода диакона Григория Франгакиса, сообщает корреспондент /

"Мы обсудили ту ситуацию, которая сложилась в ПЦУ и те заявления, которые звучали на протяжении последних двух недель, но святейших патриарх Филарет засвидетельствовал, что то, что он обнародовал, то же он засвидетельствовал и на заседании Священного синода – существует Киевский патриархат, он не снят с регистрации, хотя все мы пытались переубедить, доказать, что сейчас юридически и фактически уже нет УПЦ КП", – заявил Епифаний.
По его словам, на синоде все старались убедить патриарха Филарета, что УПЦ КП лег в основу ПЦУ, но "все увидели, что патриарх Филарет, к сожалению, остается уверенным в своих мыслях".

3.Posté par Михаил le 25/05/2019 12:34 (depuis mobile)
Le commentaire de madame Kochkina est pitoyable... Notons que La Croix fait essentiellement appel à des journalistes et "experts" russophobes (tel Arjakovski, laudateur des ultra-nationalistes ukrainiens...)

4.Posté par Макарий: УПЦ КП и УАПЦ не ликвидированы le 25/05/2019 21:56
Патриарх Филарет предоставил лишь копии, а не оригиналы документов, которые необходимы для ликвидации церкви.
Украинская православная церковь Киевского патриархата и Украинская автокефальная православная церковь не ликвидированы из госреестра, поскольку патриарх Филарет не отдавал оригиналов документов, необходимых для этой процедуры
Следовательно пока я / Макарий/ не увижу оригиналов с другой стороны, / от Филарета/ не отдам своих", – сказал Макарий.
По его словам внесение изменений в Устав ПЦУ с целью получения "независимости" от Константинополя, о котором говорил Филарет, может привести к отзыву Томоса.

5.Posté par Митрополит Галльский Эммануил сказал : Видимо, у Филарета проблемы со слухом le 25/05/2019 22:09
Иерарх Константинопольского патриархата митрополит Галльский Эммануил (Адамакис), который приехал в Киев накануне «Священного Синода» ПЦУ, напомнил, что тексты Томоса и Устава ПЦУ были единогласно согласованы всеми «архиереями». Об этом он рассказал в интервью телеканалу «1+1».

«Если кто-то, в частности Филарет, сейчас говорит, что он не слышал, какой именно текст согласовали, то, видимо, надо говорить о проблемах со слухом у Филарета и о его праве видеть реальность каким-то таким образом, каким он хочет видеть», – подчеркнул представитель Фанара.

6.Posté par Vladimir G: La triste comédie continue et prospère ! le 26/05/2019 16:32
Bien cher Михаил (2). Arjakovski n'est pas cité dans l'article de "la Croix" (1)

Les autres postes disent que Philarète reste intraitable (le métropolite de France Emmanuel parle de troubles de l'audition...) et que l'EOAU (autre composante de la nouvelle entité écclésiale) refuse aussi de se dissoudre en s’appuyant sur l’exemple du KP ... La triste comédie continue et prospère !

7.Posté par Vladimir G: le métropolite Hilarion espère des jours meilleurs en Ukraine le 08/06/2019 12:34
Fribourg: le métropolite Hilarion espère des jours meilleurs en Ukraine

03.06.2019 par Jacques Berset, cath.ch

Alors que l’ancien président ukrainien Petro Porochenko voulait utiliser les questions religieuses à des fins politiques, pour se faire réélire, Vladimir Zelenski, le nouveau président, a indiqué qu’il ne s’immiscerait pas dans les affaires internes de l’Eglise, “c’est sage!”, affirme le métropolite Hilarion de Volokolamsk.

Le “numéro deux” du Patriarcat de Moscou participait le 1er juin 2019 à la conférence “Russie – Ukraine – Biélorussie: un espace civilisationnel commun”, organisée par le Centre d’études des Eglises d’Orient St-Nicolas de l’Université de Fribourg. Dans une interview accordée à cette occasion à cath.ch, le métropolite Hilarion, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou (DREE), a déploré l’interventionnisme de l’ex-président Porochenko dans les affaires internes de l’Eglise orthodoxe, “ce qui a créé une grande division dans le pays”.

Le jeu du patriarche Bartholomée

Il souligne que l’ancien président ukrainien a fait appel au patriarche de Constantinople Bartholomée pour que les orthodoxes ukrainiens – membres de l’Eglise orthodoxe ukrainienne (EOU), autoadministrée, mais conservant un lien canonique et spirituel avec le Patriarcat de Moscou – aient une Eglise nationale détachée de Moscou, dite “autocéphale”.

Porochenko a milité auprès de Bartholomée pour obtenir un décret [tomos, en langage ecclésiastique] sanctionnant la création d’une nouvelle Eglise orthodoxe d’Ukraine. Le 15 décembre 2018, un hiérarque de l’Eglise de Constantinople et Porochenko ont présidé “un prétendu ‘concile de réunification'”, souligne le métropolite Hilarion.
L’Eglise orthodoxe ukrainienne ne demande pas l’autocéphalie

A cette occasion, “deux groupes orthodoxes schismatiques” [l’Eglise orthodoxe ukrainienne – Patriarcat de Kiev (EOU-PK), dirigée par Philarète Denissenko, qui avait été excommunié par le Patriarcat de Moscou, et Makariy Maletych, patriarche de l’Eglise orthodoxe autocéphale ukrainienne], fusionnèrent. Le Patriarcat de Constantinople lui a reconnu immédiatement le titre de “métropolie de Kiev et de toute l’Ukraine”.

“Tout cela se fit dans le mépris le plus total de l’Eglise orthodoxe canonique ukrainienne, dirigée par le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre, laquelle avait déclaré dès le début qu’elle rejetait ces décisions. Sur les 90 évêques de l’Eglise canonique, seuls deux se décidèrent à rejoindre la nouvelle structure schismatique. Le 6 janvier 2019, le patriarche Bartholomée remit au chef de cette structure un soi-disant ‘tomos’ d’autocéphalie, alors que l’Eglise orthodoxe ukrainienne n’a jamais demandé l’autocéphalie”.

Les motifs politiques et nationalistes de Porochenko

Porochenko pensait, en utilisant la religion pour des motifs politiques nationalistes, qu’il allait ainsi assurer sa réélection, mais, souligne le chef du DREE, cela n’a pas marché. “Il a beau eu parcourir l’Ukraine en brandissant le fameux ‘tomos’, la majorité des Ukrainiens ne l’ont pas suivi. Ils sont davantage préoccupés par la difficile situation économique du pays et le conflit dans le Donbass, dont ils souhaitent la fin. Ils veulent aussi que soit respectée la Constitution, qui dispose que les Eglises et les organisations religieuses en Ukraine sont séparées de l’Etat”.

“Seule une minorité active poursuit la saisie d’églises orthodoxes appartenant à l’Eglise canonique. “Nous avons plus de 12’000 paroisses et 200 monastères, mais ces derniers mois, les schismatiques, soutenus par le gouvernement Porochenko, se sont emparés de 180 églises. Ce n’est pas un grand nombre, mais cela pose un grand problème pour ces communautés qui se voient ainsi dépouillées, par des actions accompagnées de violences. Les fidèles n’ont souvent plus de locaux, ils sont contraints de prier à l’air libre”.

Toujours des lois discriminatoires

Avec le changement de gouvernement, la situation n’est pas encore clarifiée, car il existe toujours deux lois discriminatoires voulues par ministère de la Culture et adoptées par la Rada suprême (le Parlement ukrainien) visant l’Eglise canonique ukrainienne. Cette dernière, sous peine de sanctions, a l’obligation de se faire réenregistrer sous le nom d‘Eglise orthodoxe russe en Ukraine, “alors que ses fidèles sont ukrainiens, et pas russes”. Le 20 décembre 2018, la Rada a ainsi adopté une loi permettant de modifier la dénomination des organisations religieuses “qui font partie de structures religieuses dont le centre de direction est situé hors de l’Ukraine, dans un Etat reconnu par la loi comme poursuivant une offensive militaire contre l’Ukraine et/ou occupant provisoirement une partie du territoire de l’Ukraine”.

“Cette loi est dirigée directement contre l’Eglise orthodoxe ukrainienne, afin de lui interdire de se nommer ‘ukrainienne’, bien qu’elle soit la plus ancienne et la plus importante des organisations religieuses du pays, et qu’elle unisse des millions de citoyens ukrainiens. La seconde loi prétend légaliser la saisie de ses églises et de ses monastères. Les autorités locales et les organes du maintien de l’ordre ont reçu des recommandations les incitant à favoriser au maximum le transfert des communautés de l’Eglise orthodoxe ukrainienne “vers la structure schismatique”.
Près de la moitié du pays parle russe

“Les communautés peuvent décider à laquelle des structures elles veulent s’affilier, mais il n’y a pas de listes des paroissiens. Ainsi un groupe d’une cinquantaine d’activistes peut venir en bus de n’importe où et décider, dans un vote fictif, à qui appartient la paroisse. Avant cette loi discriminatoire, ce n’était pas possible. Mais c’est une affaire politique, car la majorité des gens en Ukraine n’est pas antirusse. Près de la moitié du pays parle russe…”

Entre le 16 décembre 2018 et mars 2019, seuls 42 “transferts” de communautés religieuses de l’EOU à la nouvelle Eglise ukrainienne ont été volontaires, souligne le métropolite Hilarion. “Durant la même période, 55 usurpations violentes d’églises ont eu lieu, sur la base de ‘référendums’ illégaux des communautés territoriales. Pas moins de 137 églises sont toujours menacées: leurs communautés religieuses, le recteur en tête, ont pris la décision de rester dans la juridiction de l’EOU, mais les communautés territoriales ont voté le transfert de l’église à la nouvelle structure”.
‘Manigances des services secrets russes’

“A plusieurs occasions, des centaines de schismatiques se sont attaqués à des paroisses, frappant vieillards et femmes, empêchant toute prise de vue. La police, présente lors des faits, n’est pas intervenue, et le ministère de la Culture a qualifié ces incidents de ‘manigances des services secrets russes’. Tout de suite après la victoire de Vladimir Zelenski aux élections présidentielles, le nombre de saisies d’église a brutalement diminué. Dans plusieurs cas, des mesures ont été prises pour empêcher des abus. “Le nouveau président n’est pas affilié à une confession. Il a affirmé qu’il n’allait pas intervenir dans les affaires religieuses, mais plutôt tenter d’améliorer la situation économique du pays, et c’est cela avant tout qu’attendent les gens”. JB

Intrigues à l’intérieur de la “nouvelle Eglise” ukrainienne

“Quand le patriarche Bartholomée a décidé de légaliser les schismatiques, il ne voulait pas que le soi-disant patriarche Philarète soit le primat de la nouvelle structure. Philarète a dit que cela n’était valable que pour l’extérieur, mais qu’en fait, en Ukraine, il pourrait continuer de rester ‘patriarche’, le ‘Patriarcat de Kiev’ n’étant pas dissous, alors qu’il n’a plus que le titre de métropolite de Kiev… Mais Epiphane Doumenko, élu primat de la nouvelle Eglise orthodoxe d’Ukraine, conteste les prétentions de Philarète, qui n’est plus, souligne-t-il, que ‘patriarche honoraire'”.

Un schisme à l’intérieur du schisme

Le métropolite Hilarion relève encore que cette nouvelle structure est une sorte “d’hydre à deux têtes” avec une hiérarchie faite de personnes anathématisées ou n’ayant pas été ordonnées selon la succession apostolique. Elle n’est pas reconnue par le monde orthodoxe et n’a pas reçu la totale autocéphalie, puisqu’elle dépend en réalité du Patriarcat de Constantinople. “Ces derniers temps, le conflit entre eux a éclaté, comme on pouvait s’y attendre, ce qui entraînera visiblement un nouveau schisme à l’intérieur du schisme”. JB

8.Posté par Филарет отказался выполнять условия томоса le 11/06/2019 14:20
Почетный патриарх Православной церкви Украины Филарет заявил, что 20 июня созывает собор ликвидированного Киевского патриархата, где официально не признает автокефалии Украинской православных церквей.
Об этом он сказал перед началом форума "За Украинскую Православную Церковь! За Киевский Патриархат!", пишет BBC News Украина.
"Мы созываем поместный собор, на котором не утвердим решение того собора, который был 15 декабря 2018 года. Значит, он для нас не является обязательным. Этим мы покажем, что Киевский патриархат был, есть и будет. Собор мы созываем на 20 июня", - заявил Филарет.

https://www.pravda.com.ua/rus/news/2019/06/11/7217783/

Почетный патриарх новой Православной церкви Украины (ПЦУ) Филарет заявил, что не будет выполнять три условия Томоса об автокефалии, предоставленного Вселенским патриархатом.

"Томос ставит церковь почти в такую же зависимость от Константинополя, как та, в которой находится Украинская православная церковь Московского Патриархата от Москвы", - сказал он.

В интервью телеканалу "Настоящее время" Филарет заявил также, что "идет большая борьба за уничтожение Киевского патриархата как такового".

Филарет заявил, что не будет выполнять условия томоса по переходу заграничных приходов бывшей УПЦ-КП в состав Вселенского патриархата, отказывается от запрета варить миро и отказывается решать конфликтные ситуация внутреннего характера исключительно по согласованию с Фанаром.

9.Posté par justine le 11/06/2019 17:56
Post 8: Reportage en anglais sur http://orthochristian.com/121774.html.

En résumé: Philarète convoque un concile local du "Patriarcat de Kiev" pour le 20 juin où les participants rejetteront le tomos du Fanar et le "concile d'unification" du 15 décembre et confirmeront l'existence du "Patriarcat de Kiev", se distanciant de l'"Eglise autocephale" dirigée par Epiphane que Philarète qualifie de laquai des Grecs et accuse d'avoir mis en place un vicaire grec pour surveiller les affaires en Ukraine et transmettre les directives du Fanar.

10.Posté par ПЦУ не является канонической Церковью, поскольку она не признана ни одной из Поместных Церквей, кроме Фанара. le 18/06/2019 15:18
«Эта Церковь (ПЦУ, – ред.), только говорит, что она канонична, – утверждает Филарет. – А если она канонична, то почему 10 июня, когда митрополит Епифаний поздравлял Вселенского патриарха, и там были представители Александрийского Патриарха, Иерусалимского и Элладской Церкви, они не служили с ним? Почему не служили? А потому, что эти Церкви Епифания не признают, как каноничского главу Церкви».

11.Posté par Vladimir G: "cette Église" (l'Église schismatique d''''Ukraine) n'est pas canonique ... le 18/06/2019 15:33
Explication du poste 10: le pseudo-patriarche Philaret confirme que "cette Église" (l'Église schismatique d'Ukraine) n'est pas canonique car elle n'est pas reconnue par les Églises d'Antioche, Jérusalem et Grèce. En effet, leurs représentants se trouvaient chez le patriarche Bartolomé le 10 juin, en même temps que le sois-disant primat Épiphane mais n'ont concélébré avec lui...

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