Pour des raisons de "tolérance" un évêque italien omet la lecture du credo pendant la messe
A la cathédrale de Pinerolo , en Italie Mgr Derio Olivera a omis la lecture du symbole de la foi lors de la messe célébrée le jour du Baptême de  Notre Seigneur.

Mgr Olivera a dit de cet office que c'était une messe destinée à tous. Y étaient invités des représentants des autorités locales ainsi que d'autres confessions. Au lieu d'une lecture commune à haute voix du symbole de la foi l'évêque a exprimé le souhait que les fidèles prient en silence. En effet, des athées se trouvent dans l'église. 

"Après un silence honteux la messe s'est poursuivie. Mgr Olivera aurait peut-être du omettre l’eucharistie afin de ne pas attrister les représentants d'autres confessions" - observe Gloria TV. 

Lien Епископ Дерио Оливьеро пропустил чтение символа веры во время мессы в честь праздника Крещения в кафедральном соборе итальянского города Пинероло.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Janvier 2020 à 20:59 | 4 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Tchetnik le 13/01/2020 21:11 (depuis mobile)
Comment est- on passé des Chrétiens qui vainquirent les Turcs à Lepante à ces judas devirilises reste une grande question existentielle.

2.Posté par Nicolas Debard le 14/01/2020 06:11
Je ne comprends pas vraiment ce que vient faire ici cet article... Il s'agit d'un évêque de l'église catholique, me semble-t-il : qu'avons à voir là-dedans et à juger de ce qu'ils font ? On n'a pas assez de problème au sein de l'orthodoxie pour aller encore critiquer et pinailler sur ceux des autres ? Ne ferait-on pas mieux de chercher à voir la poutre qu'il y a dans notre oeil plutôt que de relever la paille dans celui de notre frère ?Je ne comprends pas... Merci de publier ce commentaire, même s'il dérange.

3.Posté par Didier VEILLAT le 14/01/2020 06:17
Omettre volontairement, c'est éviter. Quand on évite le Credo qui est l'habitus du dogme chrétien, on pourrait aussi éviter, de proche en proche, jusqu'à la Liturgie! On confond tolérance et responsabilité; pour être vraiment tolérant, il faut être d'abord responsable et proclamer le credo. Ou alors, on quitte l'Eglise.
Didier Veillat

4.Posté par Guillaume le 14/01/2020 09:33
Un exemple type de la dhimmitude mentale que nous offre l'évêque de Rome. Au contraire soyons fiers et heureux d'être Chrétiens et de le proclamer haut et fort.

5.Posté par Nicodème le 14/01/2020 09:51
Encore mieux !! ces dernières décennies , ds l'ECR , ils contournaient le credo en le remplaçant par des cantiques débiles , notamment la ritournelle du sieur Noël Colombier : "je crois en Dieu qui chante et qui fait chanter la vie!" je m'étais battu contre ça , et le pauv'curé (un peu alcoolo sur les bords m'avait dit que ce sont les "dames" etc... qui en avaient ainsi décidé . J'ai contacté l'évêque de Strasbourg à l'époque , en me plaignant d'un neo-arianisme rampant . Il en a convenu , mais il a botté en touche lorsque je lui faisais remarquer que c'était lui l'épiscope , pas moi . C'était ds les années 90 .Si , ici ou là , avec JP II , les choses peuvent s'être améliorées , en réalité , il n'y a pas eu de rectification en profondeur et les églises ont continué de se vider . Maintenant elles crament , elles sont vandalisées , et les mêmes prêtres qui se vautraient ds une attitude de soumission au monde en espérant que celui-ci les aimerait , se font assassiner . L'ECR se plante depuis toujours , et notamment depuis Vatican II , du moins la façon dont il a été appliqué . Et ils ne reconnaîtront jamais leurs erreurs . Jamais .

Alors , quand je vois que ds l'orthodoxie , on pète une durite à cause du "filioque" , je me marre ... la querelle du "filioque" est sans doute justifiée , mais elle reste totalement surréaliste .

6.Posté par Tchetnik le 14/01/2020 12:09
@Guillaume

En effet, mais l'évêque de Rome n'est hélas pas le seul. De nombreux évêques orthodoxes, y compris en France, agissent de même.

7.Posté par higoumene Ambroise le 14/01/2020 12:27

L'évêque de Pinerolo omet le Credo à la Messe de l'Epiphanie: une opinion orthodoxe
"En tant que curé de paroisse orthodoxe, j'ai été invité à maintes reprises à des messes catholiques (comme, je pense, la plupart des religieux orthodoxes vivant en Italie),..."

La nouvelle que je voudrais commenter, rapportée ces derniers jours par des sources de la presse catholique traditionnelle, est la suivante:

L'évêque de Pinerolo, Mgr. Derio Olivero, a omis la récitation du Credo lors de la messe de l'après-midi du 6 janvier 2020, une fonction qu'il a appelée "Messe des peuples", à laquelle les autorités civiles et les représentants d'autres confessions avaient été invités. La demande de réciter le Credo en silence s'explique par la présence de non-catholiques à la messe, avec une mention spécifique des Vaudois et des orthodoxes.

Le fait, comme c'était prévisible, a suscité un débat considérable, que je laisse pour la plupart aux catholiques qui, à divers titres, se sont sentis offensés ou trahis par l'un de leurs évêques.

Le seul aspect qui me pousse à émettre un avis est la mention de la présence des orthodoxes comme cause de ce geste.

En tant que curé de paroisse orthodoxe, j'ai été invité à maintes reprises à des messes catholiques (comme, je pense, la plupart des religieux orthodoxes vivant en Italie), et chaque fois que j'ai accepté cette invitation (où la bonne foi et le désir de dialogue et fraternité), il ne m'est jamais venu à l'esprit de demander, ni même de désirer, l'omission du Credo.

À un moment précis, Mgr. Olivero a sacrément raison: le credo de l'Église orthodoxe est différent de celui qu'il récite lui-même. Laissant de côté toutes les questions de subtilité de la traduction (sur lesquelles les linguistes et les exégètes peuvent être scannés les uns les autres, mais qui ne sont pas contraignants au niveau ecclésial), le credo orthodoxe a en fait deux différences, l'une marginale et relativement négligeable, et vraiment sérieuse et essentiel, à tel point qu'il a été l'une des raisons du schisme entre l'Est et l'Ouest.

- La diversité mineure est l'expression initiale "Dieu de Dieu", qui apparaît dans le credo du Concile de Nicée (325 AD), mais qui est omise du Concile de Constantinople (381 AD), qui ne laisse que les expressions "lumière de lumière" , Vrai Dieu du vrai Dieu ". Évidemment, c'est une simple répétition, et il n'y a rien de dogmatique à l'omettre ou à la réintroduire ... sauf qu'on ne peut plus dire qu'en la réintroduisant que le "Credo de Nicée-Constantinopolitain" est récité (peut-être le credo doit être défini comme "Nicene-Constantinopolitan-re-Niceneized").

- La plus grande diversité (et la seule qui puisse vraiment créer des difficultés) est le Filioque , sur lequel je ne veux pas m'attarder, postulant comme un axiome que quiconque travaille dans le dialogue entre catholiques et orthodoxes sans connaître le thème du Filioque devrait l'apprendre le plus tôt possible ou changer métier. La particularité intéressante est que l'Église catholique permet à une minorité, les catholiques orientaux, de réciter le credo sans filioque , et ce fait doit également être pris en considération.

Or, d'un point de vue orthodoxe (étant donné que les orthodoxes ont été remis en cause), voici la manière dont l'évêque de Pinerolo aurait pu traiter le thème épineux du Credo pour vraiment offrir une main tendue au dialogue, sans aucune compromis:

1) Il aurait pu annoncer qu'il y a des chrétiens qui récitent le credo d'une manière différente, et tout en reconnaissant la présence de ces chrétiens, faire réciter aux fidèles le credo auquel ils sont habitués "parce que c'est ce qui leur a été transmis". Pas besoin de changements inhabituels, le plus grand respect, et en fait un gain d'estime considérable pour les orthodoxes, qui sont loin d'être insensibles à des expressions telles que "faire ce qui a été transmis".

2) Si un changement devait vraiment être fait, l'évêque pourrait annoncer une récitation du Credo sans le Filioque "comme le font les catholiques orientaux" (qui, il faut le rappeler, sont présents avec leurs fonctions également dans le diocèse de Pinerolo). Encore une fois, un maximum de respect de la part des orthodoxes, et bien que je ne puisse pas faire de commentaires du côté vaudois, je pense qu'ils ne se soucieraient pas qu'un évêque catholique reconnaisse publiquement l'existence d'une minorité ...

Mgr Olivero est le chef de la Commission œcuménique du Piémont, et en tant que tel, nous serions heureux de le consulter AVANT qu'il décide de prendre des initiatives comme celle-ci, qui risquent de nuire au dialogue œcuménique, créant un désespoir inutile chez de nombreux fidèles catholiques. Tout comme moi, dans le cadre modeste d'une paroisse orthodoxe, j'ai pu proposer deux propositions alternatives au geste du 6 janvier, je suis plus que convaincu qu'une consultation précédente pourrait servir à désamorcer d'autres mines errantes dans l'avenir de notre parcours de dialogue et de recherche de communion mutuelle.

igumeno Ambrogio

turin

***
Un article en italien
http://www.ortodossiatorino.net/DocumentiSezDoc.php?cat_id=32&id=8047

La notizia che vorrei commentare, riportata in questi giorni da fonti di stampa cattolica tradizionalista, è questa:

Il vescovo di Pinerolo, mons. Derio Olivero, ha omesso la recitazione del Credo alla Messa pomeridiana del 6 gennaio 2020, funzione da lui definita "Messa dei popoli", a cui erano state invitate autorità civili e rappresentanti di altre confessioni. La richiesta di recitare il Credo in silenzio è stata spiegata con la presenza alla Messa di non cattolici, con un accenno specifico a valdesi e ortodossi.

Il fatto, com'era prevedibile, ha suscitato un notevole dibattito, che lascio per la maggior parte a quei cattolici che a vario titolo si sono sentiti offesi o traditi da parte di uno dei loro vescovi.

L'unico aspetto che mi spinge a offrire un parere è la menzione della presenza di ortodossi come causa di questo gesto.

Come parroco ortodosso, sono stato invitato innumerevoli volte a Messe cattoliche (come, penso, la maggior parte dei chierici ortodossi che vivono in Italia), e ogni volta che ho accettato questo invito (in cui è sempre presunta la buona fede e il desiderio di dialogo e di fraternità), non mi è mai passato per la mente di chiedere, e neppure di desiderare, l'omissione del Credo.

In un punto specifico mons. Olivero ha sacrosantamente ragione: il Credo della Chiesa ortodossa è diverso da quello che lui stesso recita. Lasciando da parte tutte le questioni di finezza di traduzione (sulle quali si potranno scannare a vicenda linguisti ed esegeti, ma che non sono vincolanti a livello ecclesiale), il Credo ortodosso ha effettivamente due diversità, una marginale e relativamente trascurabile, e una davvero seria ed essenziale, tanto da essere stata una delle ragioni dello scisma tra Oriente e Occidente.

- La diversità minore è l'espressione iniziale "Dio da Dio", che compare nel credo del Concilio di Nicea (A.D. 325), ma che è omessa dal Concilio di Costantinopoli (A.D. 381), che lascia solo le espressioni "luce da luce, Dio vero da Dio vero". Ovviamente, si tratta di una mera ripetizione, e non c'è nulla di dogmatico nell'ometterla o nel reintrodurla... salvo il fatto che a reintrodurla non si può più affermare che si sta recitando il Credo "niceno-costantinopolitano" (forse lo si dovrebbe definire il Credo "niceno-costantinopolitano-re-nicenizzato").

- La diversità maggiore (e l'unica che possa davvero creare difficoltà) è il Filioque, sul quale non voglio soffermarmi, postulando come assioma che chiunque lavori nel dialogo tra cattolici e ortodossi senza conoscere il tema del Filioque dovrebbe impararlo al più presto o cambiare mestiere. La particolarità interessante è che la Chiesa cattolica permette a una sua minoranza, i cattolici orientali, la recita del Credo senza Filioque, e anche questo fatto andrebbe tenuto in considerazione.

Ora, da un punto di vista ortodosso (visto che gli ortodossi sono stati chiamati in causa), ecco il modo con cui il vescovo di Pinerolo avrebbe potuto affrontare il tema spinoso del Credo in modo da offrire davvero una mano tesa al dialogo, senza alcun compromesso:

1) Avrebbe potuto annunciare che ci sono cristiani che recitano il Credo in modo diverso, e pur riconoscendo la presenza di questi cristiani, far recitare ai fedeli il Credo a cui sono abituati "perché è quello che è stato loro tramandato". Nessun bisogno di cambiamenti insoliti, massimo rispetto, e anzi un notevole guadagno di stima da parte degli ortodossi, che sono tutt'altro che insensibili a espressioni come "fare ciò che è stato tramandato".

2) Se proprio si doveva fare un cambiamento, il vescovo poteva annunciare una recitazione del Credo senza il Filioque "così come fanno i cattolici orientali" (che, giova ricordarlo, sono presenti con loro funzioni anche nella diocesi di Pinerolo). Di nuovo, massimo rispetto da parte degli ortodossi, e anche se non posso pronunciarmi sulla parte valdese, credo che a loro non dispiacerebbe che un vescovo cattolico riconosca pubblicamente l'esistenza di una minoranza...

Il vescovo Olivero è il responsabile della Commissione ecumenica del Piemonte, e come tale saremmo felici di consultarci con lui PRIMA che decida di prendere iniziative come questa, che rischiano di nuocere al dialogo ecumenico creando un inutile sconforto in tanti fedeli cattolici. Così come io, dal modesto ambito di una parrocchia ortodossa, ho potuto offrire ben due proposte alternative al gesto del 6 gennaio, sono più che convinto che una previa consultazione potrebbe servire a disinnescare altre mine vaganti nel futuro del nostro viaggio di dialogo e di ricerca di comunione reciproca.

igumeno Ambrogio

Torino

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