Présentation de la Vierge Marie au Temple
L’Évangile ne nous apprend rien de l’enfance de Marie.

Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans Son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui.

Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission ?

Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’Élue de Dieu.

Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile de Jacques". La piété populaire et la spiritualité mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté divine. Tant en Orient qu'en Occident, cette fête connut un grand succès.

Marie est bien prédestinée à devenir le temple vivant de la divinité. La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe: Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent. Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima". Cette fête est attestée dès le VIe siècle.

Présentation de la Vierge Marie au Temple
Voici, d’après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au Temple

Depuis l’aurore jusqu’à 9 heures du matin, Elle priait de 9 heures à 3 heures. Elle s’appliquait au travail des mains ; ensuite Elle se remettait à la prière, jusqu’au moment où arrivait Sa nourriture. Marie, au jour de Sa Présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne. Après Elle, viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l’ombre des autels, Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.

Les parents qui aiment Dieu Lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance. Parmi les Juifs, existait de plus l’usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge ; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions. Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin.

Sedmiza

Entrée au Temple de la Mère de Dieu
In Saint Jean de Shanghai et de San Francisco
(1896-1966), thaumaturge.

Présentation de la Vierge Marie au Temple

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 4 Décembre 2019 à 16:00 | 14 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Daniel le 03/12/2010 17:44
Terminologie : Théotokos se traduit plus exactement par "Enfantrice de Dieu" plutôt que "Mère de Dieu"; une moniale de Bussy et feu Jean-Louis Palierne utilisaient "Déipare" que j'aime bien du fait de son origine latine "Deipara" et parce que le terme est admis en espagnol et en portugais (Deipara). Sinon elle a aussi le titre de Génitrice de Dieu. Cela fait donc 3 termes qui à mon avis renvoie à des choses différentes : Enfantrice de Dieu ferait mes yeux référence à l'enfantement, Génitrice de Dieu au fait que la nature humaine du Christ provient de sa mère et Mère de Dieu peut-être au fait qu'elle ait élevé le Christ?

Je pense donc que c'est à tort qu'en français (mais en roumain aussi), on a traduit Théotokos par "Mère de Dieu"; le slavon fait lui bien la différence avec Bogoroditsou (celle qui enfante Dieu) et un autre mot signifiant Mère de Dieu.

La conséquence de tout cela est ainsi que l'axion estin (dostoïno est) donne : "Il est digne en vérité de te célébrer, Enfantrice de Dieu (et non Mère de Dieu), la toujours bienheureuse et immaculée et la Mère de notre Dieu".


2.Posté par vladimir le 04/12/2010 17:02
Excellent commentaire! Les différents termes insistant sur la Divine Maternité de Marie démontrent l'importance de ce point dans l'Orthodoxie, alors même que les Catholiques insistent plus sur la Virginité. Ainsi, si la façon la plus courante de l'appeler en France est "la Vierge", en Russie ce serait Божия Матерь - Mère de Dieu.

Notons aussi que la titulature complète, en slavon, commence par "Владычица" qui là correspond bien à "Notre Dame".

3.Posté par Bartimée le 08/12/2010 08:37
Si l'on recherche l'exactitude de traduction en effet l'expression "Celle qui a enfanté Dieu" est la plus pertinente.
Il en est de même pour la fête de samedi dernier qui devrait s'intituler "l'Entrée" (isodos) au Temple, et non la "Présentation" qui elle se rapporte plutôt au rachat des seuls mâles premiers-nés conformément à Ex 13, 1-2, 11-13.

4.Posté par Ivan le 06/12/2011 23:17
"Enfantrice " ne se trouve ni dans le petit Larousse, ni dans le petit Robert. Idem pour "Deipare". La traduction exacte est « parturiente », celle qui a accouché d’un enfant. » Parturiente de Dieu », malgré sa consonance par trop médicale, pourrait être acceptable dans un article théologique spécialisé, mais aucun de ces termes ne peut faire partie d’une hymne : il faut respecter la langue française et son caractère poétique. Il n’y a donc pas de traduction satisfaisante ; d’où l’utilisation de « Mère de Dieu », . En conclusion, pourquoi ne pas garder tout simplement le mot grec « Theotokos » ?

5.Posté par vladimir le 07/12/2011 01:29
J'avais proposé un article sur le vocabulaire qui avait donné une intéressante discussion
et je répondais déjà à Ivan:
Comme je l'écrivais, je ne suis pas partisan des "innovations inutiles": j'ai trouvé justes les traductions de "Théotokos/Богодица" par "Enfantrice de Dieu" (que je préfère), voire "Déipare" (qui m'écorche les oreilles). Je n'ai jamais vu ni "parturiente de Dieu" (vous avez bien raison d'en souligner la connotation médicale… totalement déplacée!) ni "Théotokos". Cette dernière absence s'explique par le fait que le mot n'était pas utilisé dans la messe en latin, contrairement à "Kirie eleison"; ce serait donc aussi une "innovation inutile". Je préfère donc en rester à "Enfantrice de Dieu" pour les textes liturgiques ("Богородица и Матерь Бога нашего" devenant sans problème et très exactement "Enfantrice et Mère de notre Dieu).

Et je suis heureux de voir que "NOTRE DAME" progresse aussi au patriarcat de Moscou: "Le Patriarche Cyrille célèbre la Divine liturgie à l’église NOTRE-DAME-JOIE-DE-TOUS-LES-AFFLIGES (Moscou).
Le 6 novembre 2011, 21e dimanche après la Pentecôte et fête de l’icône NOTRE-DAME-JOIE-DE-TOUS-LES-AFFLIGES, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a célébré la Divine liturgie dans l’église dédiée à cette icône et dite aussi de la Transfiguration du Sauveur, rue Bolchaïa Ordynka à Moscou… (cf. lien)

Très amicalement
Vladimir

http://www.mospat.ru/fr/2011/11/06/news51507/

6.Posté par Liuba le 07/12/2011 17:34
"Enfantrice" fait un peu joual québécois! Род или (по)родить renvoie au fait qu'une femme est "génitrice" et "engendrer" ou ce mot féminin me paraît meilleur, même si le terme russe est plus naturel au son. Je crois aussi que nous parlons beaucoup de "gènes" et que la femme a ce rôle fondamental... !

7.Posté par vladimir le 07/12/2011 17:57
"Génitrice" (comme "géniteur") est très approprié... pour le bovins!

Encore une fois, je n'invente rien: je constate et donne mon avis: parmi les traductions qui existent de "Богородица/Theotokos" je préfère "Enfantrice de Dieu" pour les textes liturgiques et Notre Dame pour le langage courant et je rejette "Mère de Dieu" qui signifie autre chose (explication complète sur le lien donné ci-dessus...)

8.Posté par Liuba le 07/12/2011 19:08
@ Vladimir,

Mais, cher Vladimir, je ne fais que mentionner l'importance de la "génétique" qui est partout à notre époque et qui elle aussi a une dimension spirituelle niveau bio-éthique dont nous sommes très friands. Vous avez évidemment raison de distinguer entre "Enfantrice" et "Mère de Dieu". Je vous parle en toute amitié de vie qui est aussi "génitale" et puis "gènos" ce sont les gènes et la race humaine. J'évoque que le vocabulaire utilisé en Liturgie est aussi le correspondant de réalité théologiques qui existent dans la vie, surtout la bio-éthique. Genitrix est aussi un mot latin que l'on peut encore entendre, y compris dans des chants. Je dis cela pour éviter d'être hétérodoxe ou Eglise non-patriarcale.
Je ne parlerais sûrement pas ici de bovinage!

9.Posté par vladimir le 07/12/2011 20:33
Bien chère Liuba,

Je plaisantais: de "génitrice" je suis naturellement passé à génisse...

Mais sur le fond, "tokos" (τόκος), comme род (родить), renvoi plutôt à accouchement, parturition qu'à genèse, conception (зачатие/σχέδιο) ...

10.Posté par Daniel le 07/12/2011 22:17
Pour traduire, il faut traduire du grec en gardant le sens des termes grecs. Voici ce que disait une dénommée Catherine sur le www.forum-orthodoxe.com

"Il existe trois termes qui expriment trois propriétés différentes de la Toute-sainte dans les textes liturgiques : Théomitor (Mère de Dieu), Théotokos (Enfantrice de Dieu ou Deipare) et Théogénitor (Génitrice de Dieu)

Au 12e siècle, le mot "Deigénitrix" figure dans un texte français, mais on ne trouve pas de Deipare. Mais on ne peut pas prendre l'un pour l'autre. Engendrer et mettre au monde sont deux choses différentes."

11.Posté par Liuba le 08/12/2011 00:46
Cher Vladimir,
et cher Daniel,

Je ne suis pas sûre du tout que la Très-Sainte, Toute-Bénie et Mère de Dieu Marie ait entendu le grec classique de nos Divine Liturgies. :) Ni qu'elle ait été au courant des propos de Sainte Ekaterina. Le mot "rod, roditi род и родить и рожать или рождать se limitent en russe et en slavon à l'accouchement. Les traductions sont trahisantes comme par exemple "de génération en génération", ce qui correspond à une notion que l'on trouve en araméen par exemple à ce que j'ai appris. Je veux dire que le mystère de l'Enfantrice ou Génitrice est aussi celui de l'Eglise. Elle est toujours avec son Fils dans la tradition orthodoxe et je crois que c'est très signifiant. Aussi sur les icones qui sont le sign de l'épiscopat orthodoxe.

Il peut être difficile aussi de prier en slavon tout en parlant français ou encore d'autres langues. Il reste la question de la génétique. J'y reviens parce que cela me paraît une question fondamentale à notre époque. Pour les femmes, pour les couples comme aussi pour une sorte de génétique de la foi. De génération en génération est aussi ce que nous lirons avant la grande fête de la Nativité de Notre Seigneur dans les généalogies de Jesus Christ.

Cela dépasse de loin ce qui peut s'exprimer par les mots ou les mots transmettent bien plus que ce que nous voulons voir en eux. Les mots ne sont pas seuls. Il y a l'Esprit et c'est beau.

12.Posté par Ivan le 13/12/2011 01:38
"Enfantrice" est un mot qui n'existe pas, un mot artificiellement forgé, un "barbarisme". "Deipare" n' existe pas non plus en bon français ; et cela rappelle primipare, multipare,ovipare,termes médicaux et scientifiques.L" Hymne à la Vierge" a une grande force poétique qu'il est nécéssaire de bien respecter
Ainsi ,faute d' avoir trouvé une traduction littérale respectant la beauté de la langue française,
de" Достойно есть....блажите Тя Богородицу" , on l' a traduit par "Il est digne..... de Te rendre grâce, O Mère de Dieu";l' inconvénient est la répétition dans la même phrase de " ... et Mère de Notre Dieu".Il serait heureux, à mon humble avis, de remplacer " O Mère de Dieu" par l' une de autres dénominations courantes de la Sainte Vierge, comme O "Sainte Vierge", /ou" Vierge Marie", /ou " NOTRE DAME" qui me paraît tout à fait authentique en français. Ces façons de nommer la Sainte Vierge ne trahissent aucunement le texte slavon et respectent la beauté de l' hymne.

13.Posté par Daniel le 04/12/2012 15:42
Je note le message d'Ivan (12).

En fait, dans une vie passée où je faisais beaucoup de thèmes et de versions dans des langues vivantes, traduire Богородицу par Sainte Vierge", /ou" Vierge Marie", /ou " NOTRE DAME" aurait fait une faute car les 2 mots ne renvoient pas à la même idée. Celle qui enfante Dieu textuellement n'a pas pour traduction Sainte Vierge, Vierge Marie ou Notre Dame, même si c'est la même personne. On perd entièrement l'idée de l'enfantement qui est dans l'original (grec aussi). C'est une trahison du sens.

Autant alors utiliser "toi qui enfantes Dieu" si aucun substantif français ne convient; au moins l'idée est gardée et non modifiée. Quant aux barbarismes, la langue est faite aussi d'inventions ou d'emprunts à une langue étrangère. Vous jouez bien au football et non à la "balle au pied".

14.Posté par Vladimir le 05/12/2012 22:17
Notre débat de vocabulaire rebondit donc chaque année… et pourrait repartir à l'occasion de chaque fête mariale. Cela n'a d'ailleurs rien d'étonnant si on se souvient que le titre Theotokos a donnée lieu à prés de plus de 100 ans de polémique pour finir par un schisme! Utilisé par saint Alexandre d'Alexandrie dès 325, ce titre est attaqué par le patriarche de Constantinople, Nestorius: « Je refuse de voir un Dieu formé dans le sein d'une femme ! ». Pour lui, Marie est la mère de l'homme Jésus (Anthropotokos), non du Verbe éternel. Puis Nestorius propose le titre de Christotokos (Mère du Christ) afin de concilier les deux camps. Mais ses thèses sont combattues par saint Cyrille d'Alexandrie, qui défend l'unité du Christ Dieu et homme, car ce qui est en jeu n'est pas tant le statut de la Vierge Marie que la réalité de l'Incarnation: refuser le titre de Theotokos à Marie reviendrait donc à séparer la divinité de Jésus de son humanité, ou à admettre que la divinité de Jésus est postérieure à sa conception. Le débat est tranché par le IIIe concile œcuménique (Éphèse, 431) qui consacre la reconnaissance par l'Église de Marie comme Theotokos, celle qui a enfanté Dieu, et condamne Nestorius qui crée le schisme des Nestoriens…(1).

Si j'ai fait ce rappel, c'est pour montrer combien ce titre de la Vierge Marie est important. Maintenant venons en à la traduction (2).

Ayant une très longue expérience de traducteur et interprète derrière moi je peux vous assurer, bien cher Daniel, que le but d'un bon traducteur n'est pas de rendre le mot à mot de l'original mais bien de faire passer l'essentiel de la pensée de l'auteur. Les aires sémantiques des mots dans différentes langues ne sont jamais exactement superposables et il faut toujours faire des choix en recherchant le sens mit par l'auteur dans son texte. L'exemple donné par Ivan en est une très bonne illustration: ce n'est certainement pas pour dire deux fois la même chose que l'hymnographe a employé deux titres différents: "Богородица" et "Матерь Бога нашего"

Come écrit dans (2), il y une différence théologique entre "Théotokos/Богодица" et "Mitera tou Theou/Богоматерь": le premier titre est employé quand on parle de l'Instrument de l'Incarnation, de "Celle par qui Dieu a effectivement 'pris chair' " alors que le deuxième qualifie plutôt Celle qui a accompagné Jésus durant la vie terrestre, de la crèche à la Croix. Il s'agit évidement toujours de la Vierge Marie, mais les accents sont différents: si c'est Théotokos qui a été le titre proclamé à Ephèse et si dans l'hymnographie orthodoxe on rencontre plus souvent "Théotokos/Богодица" que "Mitera tou Theou/Богоматерь", c'est parce que ce titre met spécifiquement l'accent sur ce dogme essentiel de l'Incarnation qui différencie l'Orthodoxie des Nestoriens. Ce titre avait été clairement repris en latin, avec "Deipara" et son abandon ultérieur montre, à mon sens, un recul de la théologie latine sur ce point.

Il apparait d'ailleurs clairement que ces vocables – Théotokos, Deipara, Богодица – ont été "inventés" par des théologiens pour qualifier la Vierge Marie en tant qu'instrument de l'Incarnation. Je n'en ai pas de preuve, mais personne n'a jamais suggéré que ce vocable ait été utilisé dans aucune des trois langues avant cette définition de la Vierge Marie. C'était donc un néologisme et il apparait logique qu'il faille aussi recourir à un néologisme pour introduire ce concept en français. Car c'est bien de cela qu'il s'agit: la théologie latine a perdu de vue l'importance essentielle de Marie comme siège et instrument de l'Incarnation, en insistant sur sa virginité pour arriver au dogme douteux de l'Immaculée Conception ("est-il nécessaire aussi d'affirmer la virginité perpétuelle de Marie?" écrit le père Jean Breck (3). ) Il me semble donc que pour nous, Orthodoxe francophones, il est important de réintroduire le concept en utilisant un néologisme, comme l'ont fait les Pères grecs, latins et slaves, et "Enfantrice de Dieu" me semble le plus approprié dans ce contexte.

"Toi qui enfanta Dieu" convient aussi parfaitement… mais son usage est compliqué: notre paroisse deviendrait "de la protection de Celle qui enfanta Dieu" et on perlerait de "l'cône de Celle qui enfanta dieu de Kazan"… Ce n'est pas très convanquant!

(1) Source principale: article très bien documenté de Wikipedia sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9otokos
(2) Ce sujet avait été très largement traité après le post cité dans le lien du commentaire 5.
(3) Cf- note 1 de l'article cité ci-dessus.

15.Posté par Gilles le 05/12/2019 20:40 (depuis mobile)
Puisque nous sommes ou ne sommes / ou plutôt soyons enfants au Nom du Père

16.Posté par Ivan le 12/12/2019 13:55
@ messages 12 et 13

"la langue est faite aussi d'inventions ou d'emprunts à une langue étrangère."
je suis d'accord avec l'ensemble des critiques exprimées par Daniel dans son message No 13 et je les accepte.

Finalement le terme de " Theotoque" emprunté au grec "Theotocos , et qui est pratiquement utilisé dans une paroisse francophone, bien qu'à priori dissonant en français comme tous les autres termes proposés, ne serait-il pas susceptible, à force d'être régulièrement exprimé et entendu, d'être accepté par les fidèles?

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