En Russie, Mgr Hilarion Alfeyev, président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a indiqué le 11 novembre être « totalement solidaire » avec le Vatican et le gouvernement italien après la sentence de la Cour européenne des droits de l´homme condamnant la présence de crucifix dans les salles de classe des écoles publiques de la péninsule, le 3 novembre dernier. « Nous estimons que l´activité de la Cour européenne ne doit pas se transformer en farce et que ces idées hyper-libérales ne doivent pas prévaloir », a renchéri le prélat orthodoxe, auprès de la presse étrangère.

Evoquant en outre la question de la rencontre entre le patriarche de Moscou Cyrille et Benoît XVI, Mgr Hilarion a affirmé qu´il n´avait pas été question jusqu´à présent d´un lieu et d´une date précise, mais qu´il existait une « volonté d´avancer ».

En Pologne, une cinquantaine de parlementaires polonais, de la coalition gouvernementale et de l´opposition conservatrice, ont signé une résolution pour « la protection de la liberté religieuse » contre le jugement de Strasbourg. Ils accusent la Cour européenne des droits de l´homme de violer le droit et les sentiments des croyants, et de mettre en péril la paix sociale. La presse polonaise du 19 novembre rapportait que seuls les socio-démocrates n´ont pas rejoint le mouvement. La majorité des signataires appartiennent à la Plateforme civique du ministre président Donald Tusk.

En Autriche, les partis de la coalition ÖVP et SPÖ ont déposé une motion de résolution, le 19 novembre, au Conseil national afin de se prémunir contre une interdiction des crucifix dans les salles de classe. Il est ainsi demandé au gouvernement de prendre les mesures nécessaires en vue de garantir à l´avenir le droit à la présence de symboles religieux dans les lieux publics et de croix dans les classes comptant une majorité d´élèves chrétiens. Le Conseil national autrichien a chargé son gouvernement d´expliquer aux institutions européennes que le jugement de la Cour européenne des droits de l´homme et les suites qui en résultent ne peuvent pas s’appuyer sur l´article 9 de la Convention européenne des droits de l´homme sur la liberté de croyance, de conscience et de religion.(voir DICI n°205 du 14 novembre 2009). (DICI n°206 – 28/11/09 – Sources : apic/imedia/kna)

Rédigé par l'équipe de rédaction le 28 Novembre 2009 à 17:59 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par l'équipe de rédaction le 07/01/2010 13:59
La France compte de moins en moins de catholiques

06.01.2010 - En un peu plus de vingt ans, les Français qui se reconnaissent catholiques ont baissé de 75% à 64%. Selon une enquête Ifop commandée le quotidien La Croix, le protestantisme (réformé et évangélique) grimpe de 1% à 3% de la population. Mais le grand gagnant de ce sondage est le groupe des sans-religions qui passe de 21% à 28%.
Autre constat révélé par ce sondage, le catholicisme vieillit. Les catholiques pratiquants sont de plus en plus âgés. 65% d'entre eux ont 50 ans et plus.
La pratique cultuelle des catholiques français est une des plus basses en comparaison internationale, avec seuls 4.5% d'entre eux qui fréquentent la messe avec assiduité.
Le sondage a été réalisé sur un échantillon très vaste. 131141 personnes ont été interrogés par plusieurs études et regroupées pour cette analyse.

Source: Christianisme Aujourd'hui/La Croix

2.Posté par l'équipe de rédaction le 19/03/2011 10:31
Crucifix à l'école: la Lituanie salue la décision de la CEDH

La Lituanie a salué vendredi la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) d'autoriser la présence de crucifix dans les classes des écoles publiques italiennes.
Le ministre lituanien de la Justice Remigijus Simasius s'est félicité de cette décision qui est "conforme avec la position de la Lituanie"."Cela signifie pour la Lituanie qu'exposer des crucifix en lieu public n'est pas considéré en soi comme une violation des droits de l'Homme", a dit M. Simasius aux journalistes.
"Cela ne veut pas dire que les crucifix doivent apparaître dans des endroits où ils n'ont pas été exposés auparavant. C'est une affaire personnelle, une affaire de communauté et parfois une question politique", a-t-il ajouté.L'Etat balte s'est joint au procès devant la CEDH en qualité de tiers intervenant après la décision initiale de la Cour statuant en novembre 2009 que l'exposition de crucifix dans des écoles italiennes contrevenait aux droits des non-catholiques. SUITE AFP

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