Saint Séraphim de Sarov " Christ est ressuscité, ma joie ! " La découverte miraculeuse des reliques du saint en 1991 à Leningrad
Les reliques de saint Séraphim avaient donc disparu mystérieusement et bien des anecdotes circulaient à leur sujet. Lorsque de manière inattendue, en 1991, elles furent retrouvées le 2 janvier, jour anniversaire de sa mort, à la cathédrale Notre-Dame de Kazan de Leningrad (Saint-Pétersbourg) devenue le premier Grand Musée de l'Athéisme

Le 25 novembre 1825, la Mère de Dieu, "la Souveraine du Ciel" donna l'ordre au futur saint de construire le monastère de Diveevo, précisant avec exactitude les détails et l'organisation, promettant d'en être pour toujours l'Higoumène. Tâche que Séraphim assuma avec exactitude sans quitter Sarov ! Fin novembre 1831, un an avant sa mort se situe le célèbre Entretien avec Motovilov Séraphim « au visage devenu plus lumineux que le soleil » livre à un jeune homme assis près de lui et « devenu aussi lumineux que le sien » un message pour qu'il le transmit au monde entier. Il faut lire et méditer à loisir la quinzaine de pages écrites par Motovilov sur le but de la vie chrétienne : la grâce du Saint-Esprit pour en goûter la saveur, la douceur, la paix, la poésie toute évangélique.....

Saint Séraphim de Sarov " Christ est ressuscité, ma joie ! " La découverte miraculeuse des reliques du saint en 1991 à Leningrad
Sous le Régime soviétique.

En 1921, le monastère de Sarov est pillé, ses moines chassés, les reliques de saint Séraphim emportées dans un sac bleu - par un agent de la Tcheka, pensait-on, à Moscou. Le monastère devint un centre de recherche atomique militaire, connu uniquement et secrètement sous le nom d'Arzamas-16. Après l'explosion de la bombe nucléaire sur Hiroshima, Sakharov, alors âgé de 24 ans, y fut envoyé par Kroutchev.

Il y fit la découverte de la bombe H dont l'immense portée ne lui échappa pas. Quant au monastère de Diveevo, il fut fermé en 1927 et son millier de moniales dispersées soient en camp de concentration, certaines jusqu'à Tachkent, en Ouzbékistan, ou même déportées tout près, à Mourom où elles cachèrent divers objets dont l'icône de "Joie de toutes les joies" devant laquelle saint Séraphim mourut.

En 1988, le Comité exécutif de Diveyévo mit à disposition la maison située au-dessus de la source miraculeuse dédiée à Notre-Dame de Kazan. Puis, en 1989, la cathédrale de la Trinité toute délabrée. Partiellement restaurée dans l'enthousiasme, elle put être consacrée à nouveau aux environs de Pâques 1990.

Lors d'un congrès de physiciens, il exprima ses craintes. Kroutchev lui fit savoir que la tâche des savants était de perfectionner l'armement, leur usage éventuel n'étant pas leur affaire. André Sakharov tombé en disgrâce, fut envoyé à Nijni Novgorod et y vécut dans la plus extrême pauvreté. On permit ensuite à ce grand savant, prix Nobel de la Paix étroitement surveillé, de résider à Moscou ; il y lutta jusqu'à la fin de sa vie pour la défense des opposants persécutés et une "véritable détente internationale".......

Saint Séraphim de Sarov " Christ est ressuscité, ma joie ! " La découverte miraculeuse des reliques du saint en 1991 à Leningrad
Les reliques de saint Séraphim avaient donc disparu mystérieusement et bien des anecdotes circulaient à leur sujet. Lorsque de manière inattendue, en 1991, elles furent retrouvées le 2 janvier, jour anniversaire de sa mort, à la cathédrale Notre-Dame de Kazan de Leningrad (Saint-Pétersbourg) devenue le premier Grand Musée de l'Athéisme.


Un employé qui mettait de l'ordre dans les combles aperçut un sac bleu sans étiquette : il contenait de fait - cela fut vérifié - les reliques du saint, des lambeaux de vêtements et la croix donnée par sa mère.

Dans ce musée dont la crypte exposait à la curiosité des visiteurs les pires caricatures des moines, les restes mortels de "l'humble Séraphim" étaient là, cachés, intercédant pour son peuple...

SUITE SAINT SERAPHIM DE SAROV (1759-1833)
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Saint Seraphim de Sarov (1759-1833) - L’entretien avec Motovilov
Пути Господни - книга Ксении Кривошеиной о поиске веры. глава "ДИВЕЕВО"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 15 Janvier 2019 à 10:27 | 8 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Daniel le 18/01/2018 20:07
Si le sac n'avait pas d'étiquette, comment put-on savoir qu'il s'agissait du saint ?

2.Posté par Pour Daniel le 18/01/2018 22:24
Последующая история стала проясняться только в 1990 г. и наиболее полно эту историю передаёт Святейший Патриарх Московский и всея Руси Алексий II в слове, сказанном им в Троицком соборе Александро-Невской лавры 12 января 1991 г., на следующий день после подписания протокола о передаче св. мощей преподобного Серафима Саровского Русской Православной Церкви.

"Уже при первой встрече с директором Музея истории религии, - говорил Патриарх Алексий II, - мы договорились о том, что мощи, как православные святыни, должны быть возвращены Церкви.

Первая святыня, которая была возвращена, - мощи святого благоверного князя Александра Невского. Вскоре были переданы Церкви и мощи преподобных Зосимы, Савватия и Германа Соловецких. Считалось, что никаких других мощей в музее нет, но в связи с намеченным переездом из Казанского собора сотрудники музея заново проверяли запасники и в помещении, где хранились гобелены, обнаружили зашитые в рогожу мощи. Когда их вскрыли, то на перчаточке прочитали надпись: "Преподобный отче Серафиме, моли Бога о нас!" Чьи это мощи? Кроме надписи на перчатке, никакой другой информации не было: ни номера, ни описания.

История же изъятия мощей преподобного Серафима такова. Из Сарова они были доставлены в Арзамас, из Арзамаса - в Донской монастырь. Далее след теряется", - продолжает Святейший Патриарх.

Вспоминая, как трудно было верующему народу смириться с тем, что мощи утрачены, Патриарх Алексий II свидетельствует: "Во многих местах находили какие-то предметы, которые приписывались преподобному: его топорик, части одежды, мантии, рукавички".

Патриарх Алексий II начал поиски акта о вскрытии мощей преп. Серафима, который вскоре был найден. "И, сопоставив два акта - о канонизации в 1903 году и о вскрытии в 1920 году, - говорит Святейший Патриарх, - я направил в Ленинград двух архипастырей - епископов Тамбовского и Мичуринского Евгения и Истринского Арсения, которые исследовали мощи... Архипастыри, которые производили осмотр, свидетельствовали о чувстве благодатности и благоухании мощей, которые им пришлось обследовать. После сопоставления появилась уверенность, что это действительно мощи преподобного Серафима. До передачи оставалось одиннадцать дней. Была изготовлена рака, в которую мощи были переложены накануне возвращения их Русской Православной Церкви".

Мощи преп. Серафима Саровского были перенесены в Москву и установлены в Богоявленском кафедральном соборе для поклонения. Из этого собора, куда в течение нескольких месяцев безостановочно шли и шли православные верующие, началось продолжительное странствие св. мощей по городам и весям - по пути из Москвы в Дивеево. Этот своеобразный всероссийский "крестный ход на колёсах" (мощи перевозили в микроавтобусе, за которым неотступно следовал автомобиль Патриарха) останавливался в городах и монастырях по пути следования, где Патриарх служил Литургию и совершались бесчисленные акафисты преподобному Серафиму. 1 августа 1991 г., в день памяти преп. Серафима Саровского, его св. мощи были возвращены в Дивеевский монастырь, основанный преп. Серафимом. Это было одним из самых ярких чудес русской церковной истории XX века.

3.Posté par justine le 15/01/2019 17:21
On peut lire le commentaire 2 en russe très intéressant par un clic de droite et en sélectionnant l'option de traduire.

4.Posté par Daniel le 15/01/2019 18:22
Je n'ai pas trè bien compris ce qui a permis d'identifier les reliques... Pourrait-ce s'agir des reliques d'un autre saint, également nommé Séraphin ?

5.Posté par justine le 16/01/2019 13:10
A Daniel, post 4: Ce qui, selon le texte ci-dessus et d'autres témoignages, a permis d'identifier les reliques, ce sont donc en premier les comparaisons des reliques retrouvées avec la description écrite des éveques qui les examinèrent lors de leur 1ère et 2e invention en 1903 et 1920 respectivement (quand donc leur identite était clairement établie et hors de doute), et ensuite leur manifestation spirituelle, c'est à dire leur effet sur les fidèles et les miracles qu'elles accomplirent dans la suite des temps. Ce dernier critère peut etre douteux pour un rationaliste occidental. Il est pourtant un critère absolument valable pour l'Eglise Orthodoxe, car ce sont les manifestations spirituelles des reliques qui prouvent la sainteté de celui à qui elles appartiennent, et elles furent aussi le critère qui permit d'identifier la Sainte Croix d'entre les 3 retrouvées par Sainte Hélène sous les décombres de Jérusalem.

6.Posté par Vladimir G: source inconnue le 16/01/2019 18:35
Je suis d'accord avec Justine.

L'article parle "des lambeaux de vêtements et la croix donnée par sa mère", qui constituent une indication. Le témoignage d'Alexis 2 (com. 2) donne des détails sur cette identification (à traduire comme indiqué en 3...): une prière à St Séraphin sur un gant et les descriptions citées par Justine. Mais effectivement, les manifestations spirituelles des reliques et leur "réception" par le Peuple de Dieu constituent un argument très fort. À contrario, c'est le doute des fidèles qui empêche la reconnaissance des reliques impériales malgré toutes les preuves scientifiques accumulées...

En revanche, le lien donné en bas de l'article ne fonctionnant pas, on ne peut en connaitre la source...

7.Posté par Daniel le 16/01/2019 19:53
@ Justine

Les miracles ne prouvent pas que c'étaient les reliques de saint Séraphin mais que c'étaient les reliques d'un saint. Donc étant donné qu'il y avait beaucoup de saints en Russie, que les conditions de garde étaient mauvaises, se peut-il qu'on ait confondu les reliques de saint Séraphin avec celles d'un autre saint? Telle était ma question.

Vous indiquez donc qu'il y avait aussi des descriptions de 1903 et 1920, ce que je n'avais pas bien saisi. S'agissait-il de mesures anthropormiques, comme la taille du squelette?

8.Posté par père Joachim le 17/01/2019 12:05
L'identification de la Sainte Relique, c'est un peu comme ce que décrit l'écriture, qui annonce qu’IL se fera reconnaitre comme" l'éclair qui traverse de l'Orient à l'Occident" Mt.24, 27

Le propre des Saints Orthodoxes, qui ne sont pas promulgués sur des critères de valeurs positives séculières (selon la formule tristement réaffirmée, il y a quelques mois), sont bien reconnaissables, comme Signe de l’accompagnement que Dieu offre de sa propre Personne à travers eux, par économie (débordement d’Amour Divin).

Tous ne reflètent que la Seule et Unique Divine Clarté, qui les habite par pure condescendance. Ne dit on pas ? "Un seul est saint, Un seul est Seigneur à la gloire du Père" ?

Si nous vénérons son Icône, si nous partageons le Culte qui lui est adressé en église, si nous lisons son Synaxaire, au moment privilégier de la vénération de ses restes, ce n'est pas nous qui reconnaitrons le Saint, mais c'est Saint Séraphim qui nous reconnaitra et partagera sa Bienveillante Présence, dans une rencontre vrais.
Et, 1000 choses et un cœur comblé, célébreront notre visite.

Etant donné que le but ultime du Culte des Saints et de leurs restes, ne devrait servir qu’à notre
-Sensibilisation à la "communion des saints",
-à l’Espérance de leur accueil, là haut, sur le chemin du Grand Passage
- et leur intercession pour être reconnu pour l’éternité dans "l'Amour du Père" figuré dans Mt.25, 34.

9.Posté par justine le 17/01/2019 20:06
A Daniel, post 7: L'extrait donné sur le site http://www.pravoslavie.ru/archiv/moshiserafima.htm du témoignage du patriarche Alexis II (qui fit donc rechercher les 2 actes établis lors de la levée des reliques en 1903 et de leur dévoilement en 1920 (juste avant la confiscation par les communistes) ne permet pas de connaitre les détails de ces actes. En règle générale, lors de la levée de reliques on note des détails précis sur l'état de celles-ci et la liste complète des ossements retrouvés.

Concernant d'autres détails qui permirent en 1991 d'identifier les reliques, l'article en tete de ce fil mentionne "un sac bleu sans étiquette : il contenait de fait - cela fut vérifié - les reliques du saint, des lambeaux de vêtements et la croix donnée par sa mère". Cette croix était bien connue par les anciennes icones et le témoignage de ceux qui avait personnellement connu le Saint.

Le texte de pravoslavie de son coté précise en outre qu'en 1991 à Leningrad "they discovered relics stitched in a mat. When they were opened, they read the inscription on a glove: "Rev. Father Seraphim, pray to God for us!"

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