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Portrait d'une sainte méconnue, la sainte patronne de la capitale belge
Sainte Gudule de Bruxelles (ou Gudule de Moorsel), née à Moorsel, elle est la sainte patronne de la ville de Bruxelles dont la cathédrale est consacrée à son nom.
Gudule, combien de fois avons-nous prononcé le prénom de cette sainte sans en connaître l'histoire. Avec l'archange Michel, elle veille sur Bruxelles. Selon les dires de l'hagiographe Onulphe d'Hautmont, relatés dans la "Vita Gudilæ", Gudule était la fille du comte de Brabant Witger et de sainte Amelberge de Maubeuge. Elle serait née vers 650 au château de Hamme dans le Brabant. Après la naissance de Gudule, sa mère Amelberge, qui sera elle-même vénérée comme sainte, embrassa la vie de religieuse.
Dès son plus jeune âge, Gudule vécut dans une atmosphère de piété et de soumission à Dieu. C’était, selon les légendes, une petite fille « chaste de corps, chaste d’esprit, affable envers tous, remarquable par sa patience et son humilité, forte dans sa foi ». Elle reçut sa première vraie éducation religieuse à l’Abbaye de Nivelles, auprès de sa marraine sainte Gertrude, à la mort de celle-ci en 659, elle revint à Hamme. La jeune Gudule partageait sa vie entre la prière et œuvres de charité. Elle se consacra entièrement à Dieu, jeûnant et priant avec zèle.
Sainte Gudule de Bruxelles (ou Gudule de Moorsel), née à Moorsel, elle est la sainte patronne de la ville de Bruxelles dont la cathédrale est consacrée à son nom.
Gudule, combien de fois avons-nous prononcé le prénom de cette sainte sans en connaître l'histoire. Avec l'archange Michel, elle veille sur Bruxelles. Selon les dires de l'hagiographe Onulphe d'Hautmont, relatés dans la "Vita Gudilæ", Gudule était la fille du comte de Brabant Witger et de sainte Amelberge de Maubeuge. Elle serait née vers 650 au château de Hamme dans le Brabant. Après la naissance de Gudule, sa mère Amelberge, qui sera elle-même vénérée comme sainte, embrassa la vie de religieuse.
Dès son plus jeune âge, Gudule vécut dans une atmosphère de piété et de soumission à Dieu. C’était, selon les légendes, une petite fille « chaste de corps, chaste d’esprit, affable envers tous, remarquable par sa patience et son humilité, forte dans sa foi ». Elle reçut sa première vraie éducation religieuse à l’Abbaye de Nivelles, auprès de sa marraine sainte Gertrude, à la mort de celle-ci en 659, elle revint à Hamme. La jeune Gudule partageait sa vie entre la prière et œuvres de charité. Elle se consacra entièrement à Dieu, jeûnant et priant avec zèle.
La Légende dorée
Toute dévouée à Dieu, la jeune Gudule allait prier tous les jours très tôt le matin à l’église de Moorsel. Une nuit alors qu’elle se rendait à l’office matinal, le diable souffla la flamme de la lanterne qu’elle portait, et Gudule ne put poursuivre sa route au cœur des ténèbres. Dans sa détresse, elle implora le secours de Dieu et aussitôt une lumière miraculeuse apportée par un ange rendit l’éclat à sa lanterne. Telle est sa légende, illustrée notamment par la statue du porche dud de la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule.
Patronne de Bruxelles
Lors de la fondation de Bruxelles, aux environs de 979, les autorités religieuses trouvèrent certainement un modèle intéressant en sainte Geneviève la sainte patronne protectrice de Paris. Cette bergère parisienne avait vécu une histoire presque similaire à celle de sainte Gudule. La jeune fille était la victime d’un diablotin qui lui éteignait son cierge et la plongeait dans l’obscurité, l’obligeant à opérer chaque fois un miracle pour le rallumer.
Inhumée en 712 à Hamme, puis à Moorsel. Ses restes furent ensuite transférés à l'église Saint-Géry à Bruxelles par le duc Charles de Basse-Lotharingie. En 1047, Lambert II de Louvain, comte de Bruxelles, fonda avec sa femme Oda de Verdun le chapitre de Sainte-Gudule dans l'église Saint-Michel, et y fit transférer les reliques de la sainte. Plus tard, une collégiale fut érigée sur le site de l'église. Elle prit les noms des saints Michel et Gudule. L'église ne deviendra cathédrale qu'au XXe siècle. Malheureusement le 6 Juin 1579, la collégiale fut pillée et détruite et les reliques de la sainte déterrées et dispersées.
Aujourd’hui celle qui est célébrée le 8 janvier est devenue le symbole de la pureté qui triomphe du mal et de la lumière qui triomphe des ténèbres et surveille Bruxelles d’une œil protecteur.
Source
Toute dévouée à Dieu, la jeune Gudule allait prier tous les jours très tôt le matin à l’église de Moorsel. Une nuit alors qu’elle se rendait à l’office matinal, le diable souffla la flamme de la lanterne qu’elle portait, et Gudule ne put poursuivre sa route au cœur des ténèbres. Dans sa détresse, elle implora le secours de Dieu et aussitôt une lumière miraculeuse apportée par un ange rendit l’éclat à sa lanterne. Telle est sa légende, illustrée notamment par la statue du porche dud de la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule.
Patronne de Bruxelles
Lors de la fondation de Bruxelles, aux environs de 979, les autorités religieuses trouvèrent certainement un modèle intéressant en sainte Geneviève la sainte patronne protectrice de Paris. Cette bergère parisienne avait vécu une histoire presque similaire à celle de sainte Gudule. La jeune fille était la victime d’un diablotin qui lui éteignait son cierge et la plongeait dans l’obscurité, l’obligeant à opérer chaque fois un miracle pour le rallumer.
Inhumée en 712 à Hamme, puis à Moorsel. Ses restes furent ensuite transférés à l'église Saint-Géry à Bruxelles par le duc Charles de Basse-Lotharingie. En 1047, Lambert II de Louvain, comte de Bruxelles, fonda avec sa femme Oda de Verdun le chapitre de Sainte-Gudule dans l'église Saint-Michel, et y fit transférer les reliques de la sainte. Plus tard, une collégiale fut érigée sur le site de l'église. Elle prit les noms des saints Michel et Gudule. L'église ne deviendra cathédrale qu'au XXe siècle. Malheureusement le 6 Juin 1579, la collégiale fut pillée et détruite et les reliques de la sainte déterrées et dispersées.
Aujourd’hui celle qui est célébrée le 8 janvier est devenue le symbole de la pureté qui triomphe du mal et de la lumière qui triomphe des ténèbres et surveille Bruxelles d’une œil protecteur.
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Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Février 2022 à 09:05
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