Monsieur,
Oui l'édifice de Biarritz est dans un piètre état. Mais je vous rappelle que le diocèse de Chersonèse avait entrepris de restaurer l'église de Biarritz lorsque la paroisse avait décidé de passer dans l'obédience du Patriarcat de Moscou. Depuis que l'archevêché des églises russes en Europe occidentale à repris cet église par voie de justice, les travaux ont été arrêtés, car les moyens financiers nécessaires sont considérables et dépassent les possibilités de la paroisse et même de l'Archevêché tout entier. De plus, la vive réaction de l'Archevêché au passage de la paroisse dans le giron du patriarcat de Moscou, et le procès qui s'en suivit, ont été destructeurs pour la vie de la paroisse. Beaucoup d'orthodoxes locaux n'y remettent plus les pieds, il ne s''y sentent pas bienvenus, et certains de ceux qui sont décédés depuis se sont fait enterrer dans des églises catholiques (dont un ancien marguillier de la paroisse) par des prêtres catholiques.
Ces conséquences tragiques ne sont jamais évoquées.
Il serait certes judicieux de demander à Mgr Hilarion de Volokalamsk de trouver au sein du Patriarcat de Moscou les fonds nécessaires à la remise en état de léglise. Mais on ne peut le faire en continuant à calomnier de la manière la plus indécente l'Église russe et à se conduire envers de la manière la plus offensante. Lorsque Sa Sainteté le Patriarche Alexis II a effectué une visite en France, les portes de la cathédrale de la rue Daru lui sont restées fermées. C'est le seul primat orthodoxe séjournant à Paris qui n'y ait pas été invité. Quand, après bien des efforts de plusieurs évêques orthodoxes, les relations ont paru pouvoir s'améliorer, l'Archevêché a invité Mgr Hilarion à célébrer dans la cathédrale. Mais ce ne fut que pour lui signifier quelque jours avant la date prévue, que l'invitation était retirée. On peut certes appeler les chrétiens à la sainteté et leur expliquer qu'il faut répondre au mal par le bien, mais il parait quand même bien difficile, dans ces conditions,d'appeler l'Eglise russe à la rescousse.
Et l'on ne peut oublier non plus que, lorsque le PM a perdu le procès de Biarritz, il a remis immédiatement les clés de l'église à l'Archevêché. Lorsque ce dernier a perdu le procès de Nice, avec effet immediat, il a refusé d'obtempérer.
Pour l'église de Biarritz il parait difficile également de s'adresser aux autorité municipales car cette église ne dessert qu'une toute petite communauté qui n'a nul besoin d'un édifice aussi lourd. La municipalité pourrait le reprendre, mais seulement pour en faire une salle de concert ou lui donner une autre destination publique.
A la vérité la sagesse consisterait à remettre volontairement cette église, qui risque de s'écrouler, au diocèse de Chersonèse. Car nous ne sommes pas propriétaires de nos églises mais seulement dépositaires et nous devons les transmattre en bon état aux générations futures.
Si certains ne sont plus en mesure de le faire qu'ils en tirent les conséquences, et remettent ce fardeau à d'autres, qui peuvent assumer cette lourde tâche

Hélène Rehbinder.

Et les fresques? voici l'atelier Sain Jean-le-Théologien et ces magnifiques travail mural comme ces icônes:

http://icones-fresques-stjeanletheologien.blogspot.com/