Cher Monsieur Guénois,

J’ai lu avec attention votre long article sur la visite du Pape François en Turquie. Article publié dans le Figaro de ce jour ( 28-11-2014 ).

Habitué à vos textes précis complets et objectifs j’ai été étonné que vous ne dites nulle part qu’en Turquie et à Istanbul ( Constantinople ) existent aussi des orthodoxes et que l’on y trouve aussi la résidence du Patriarche Œcuménique Orthodoxe le Patriarche Orthodoxe Bartholomée.

La belle photo qui illustre votre texte parle « d’une église du quartier du Fener » sans préciser que c’est l’église Patriarcale.J’ai regretté ces omissions. Mais peut être la visite Papale est elle , comme celle de Strasbourg, uniquement politique et ignore la religion ( comme a été ignorée la cathédrale de Strasbourg )

Avec mes salutations respectueuses
B. de TIESENHAUSEN


Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef adjoint chargé des religions, a rejoint la rédaction du Figaro en août 2008, après avoir passé dix années au quotidien "La Croix" comme chef du service religion.

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 28 Novembre 2014 à 12:03 | 16 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par J-M Guenois le 28/11/2014 23:05
Cher ami,
C’est hélas, le paragraphe qui a sauté, ce qui n’arrive jamais et qui a été fait à ma grande et mauvaise surprise. Mais cela arrive parfois dans ce métier pour des raisons de temps et de place.
Voici la version que j’ai envoyée hier.
Nous allons rattraper cela demain pour dimanche.
Avec mon amitié
Jean-Marie Guénois

2.Posté par Vladimir.G: Le Pape François à la rencontre des orthodoxes le 30/11/2014 18:58
Le Pape François à la rencontre des orthodoxes

Publié le 30.11.2014, 12h13 | Mise à jour : 12h19

Le pape François a participé dimanche, à Istanbul, à l'issue de son voyage en Turquie, à une «divine liturgie» avec le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée 1er, dignitaire orthodoxe le plus prestigieux.

A cette occasion, le souverain pontife a lancé un appel à l'unité des églises catholique et orthodoxes divisées depuis un millénaire, soulignant que les victimes des guerres et les jeunes réclamaient avec insistance ce pas historique.

Source et photos sur" http://www.leparisien.fr/pape-vatican/en-images-istanbul-le-pape-francois-a-la-rencontre-des-orthodoxes-30-11-2014-4334725.php

3.Posté par Vladimir.G: La Syrie, l’Irak et l’Ukraine au cœur de la déclaration commune du pape François et du patriarche Bartholomée 1er le 30/11/2014 20:43
La Syrie, l’Irak et l’Ukraine au cœur de la déclaration commune du pape François et du patriarche Bartholomée 1er (Verbatim).

Réunis à Istanbul (Turquie) à l’occasion de la fête de saint André, patron du Patriarcat œcuménique de Constantinople, le pape François et le patriarche Bartholomée 1er ont signé une déclaration commune, le 30 novembre 2014 en milieu de journée. S’engageant à “intensifier“ leurs efforts en vue de parvenir à l’unité de leurs Eglises, les deux hommes ont également souhaité la fin du conflit en Ukraine, déploré “l’indifférence de beaucoup“ face à la persécution des chrétiens en Irak comme en Syrie, et encouragé un “dialogue constructif“ entre chrétiens et musulmans.

Au terme de la divine liturgie présidée par le patriarche Bartholomée 1er dans l’église Saint-Georges du Phanar, le pape François et le leader orthodoxe ont multiplié les gestes de proximité. Ils ont donné leur bénédiction, l’un après l’autre, depuis un balcon du patriarcat avant de saluer la foule, les mains jointes. Ils ont ensuite signé la déclaration suivante :

Déclaration commune :

Nous, le pape François et le patriarche œcuménique Bartholomée 1er, exprimons notre profonde gratitude à Dieu pour le don de cette nouvelle rencontre qu’il nous accorde, en présence des membres du Saint Synode, du clergé et des fidèles du Patriarcat œcuménique, de célébrer ensemble la fête de saint André, le premier appelé et le frère de l’Apôtre Pierre. Faire mémoire des Apôtres, qui proclamèrent la bonne nouvelle de l’Évangile au monde, renforce en nous le désir de continuer à cheminer ensemble dans le but de dépasser, avec amour et confiance, les obstacles qui nous divisent.

Lors de la rencontre à Jérusalem de mai dernier, au cours de laquelle nous avons rappelé l’accolade historique entre nos vénérables prédécesseurs, le pape Paul VI et le patriarche œcuménique Athënagoras, nous avons signé une déclaration conjointe. Aujourd’hui, en l’heureuse occasion d’une nouvelle rencontre fraternelle, nous voulons réaffirmer ensemble nos intentions et nos préoccupations communes.

Nous exprimons notre sincère et ferme intention, dans l’obéissance à la volonté de Notre Seigneur Jésus-Christ, d’intensifier nos efforts pour la promotion de la pleine unité entre tous les chrétiens et surtout entre catholiques et orthodoxes. Nous voulons de plus, soutenir le dialogue théologique promu par la Commission mixte internationale, qui, instituée il y a exactement 35 ans par le patriarche œcuménique Dimitrios et par le pape Jean-Paul II, ici, au Phanar, traite actuellement les questions plus difficiles qui ont marqué l’histoire de nos divisions et qui demandent une étude attentive et approfondie. Dans ce but, nous assurons de notre prière fervente comme pasteurs de l’Eglise, demandant aux fidèles de s’unir à nous dans l’invocation commune que “tous soient un… afin que le monde croie“ (Jn 17, 21).

Nous exprimons notre préoccupation commune pour la situation en Irak, en Syrie et dans tout le Moyen-Orient. Nous sommes unis dans le désir de paix et de stabilité et dans la volonté de promouvoir la résolution des conflits par le dialogue et la réconciliation. Reconnaissant les efforts déjà faits pour offrir une assistance à la région, nous en appelons en même temps à tous ceux qui ont la responsabilité du destin des peuples afin qu’ils intensifient leur engagement pour les communautés qui souffrent et leur permettent, y compris aux communautés chrétiennes, de rester sur leur terre natale. Nous ne pouvons pas nous résigner à un Moyen-Orient sans les chrétiens qui y ont professé le nom de Jésus pendant deux mille ans. Beaucoup de nos frères et de nos sœurs sont persécutés et ont été contraints par la violence à laisser leur maisons. Il semble vraiment que la valeur de la vie humaine se soit perdue et que la personne humaine n’aie plus d’importance et puisse être sacrifiée à d’autres intérêts. Et tout cela, tragiquement, rencontre l’indifférence de beaucoup. Comme nous le rappelle saint Paul : “Un membre souffre-t-il ? tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? tous les membre se réjouissent avec lui“ (1 Co 12, 26). C’est la loi de la vie chrétienne et en ce sens nous pouvons dire qu’il y a aussi un œcuménisme de la souffrance. Comme le sang des martyrs a été semence de force et de fécondité pour l’Eglise, ainsi le partage des souffrances quotidiennes peut être aussi un instrument efficace d’unité. La terrible situation des chrétiens et de tous ceux qui souffrent au Moyen-Orient demande non seulement une prière constante, mais aussi une réponse appropriée de la part de la communauté internationale.

Les grands défis que le monde a devant lui dans la situation actuelle demandent la solidarité de toutes les personnes de bonne volonté. Nous reconnaissons donc aussi l’importance de la promotion d’un dialogue constructif avec l’islam, basé sur le respect mutuel et sur l’amitié. Inspirés par des valeurs communes et affermis par un authentique sentiment fraternel, musulmans et chrétiens sont appelés à travailler ensemble par amour de la justice, de la paix et du respect de la dignité et des droits de chaque personne, spécialement dans les régions où eux-mêmes, un temps, vécurent pendant des siècles dans une coexistence pacifique et maintenant souffrent ensemble tragiquement des horreurs de la guerre. De plus, comme leaders chrétiens, nous exhortons tous les leaders religieux à poursuivre et à renforcer le dialogue interreligieux et à accomplir tout effort pour construire une culture de paix et de solidarité entre les personnes et entre les peuples.

Nous nous souvenons aussi de tous les peuples qui souffrent à cause de la guerre. En particulier, nous prions pour la paix en Ukraine, un pays d’antique tradition chrétienne, et nous lançons un appel aux parties engagées dans le conflit à rechercher le chemin du dialogue et du respect du droit international pour mettre fin au conflit et permettre à tous les Ukrainiens de vivre en harmonie.

Nos pensées sont tournées vers tous les fidèles de nos Eglises dans le monde, que nous saluons, les confiant au Christ notre Sauveur, afin qu’ils puissent être des témoins infatigables de l’amour de Dieu. Nous faisons monter notre prière fervente vers Dieu pour qu’il accorde le don de la paix, dans l’amour et dans l’unité, à toute la famille humaine.

“Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous“ (2 Th 3, 16).

Du Phanar, le 30 novembre 2014.

4.Posté par Vladimir.G: Le pape François s'incline devant le patriarche de Constantinople le 01/12/2014 10:17
Le pape François s'incline devant le patriarche de Constantinople

Dans un geste spontané au siège du Patriarcat orthodoxe à Istanbul, samedi 29 novembre, le pape François s’est incliné pour que le patriarche Bartholomeos le bénisse ainsi que l’Église de Rome.
30/11/14 - 09 H 34

ANDREW MEDICHINI/AFP

Les deux hommes se retrouvent dimanche 30 novembre pour une « divine liturgie » marquant la fête de Saint-André

Après l’adoration en silence à la Mosquée bleue, l’autre image forte de la première journée du pape François à Istanbul, samedi 29 novembre, a été sa bénédiction, la tête inclinée, par le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomeos, qui lui a apposé un baiser. « Je vous demande la faveur de me bénir et l’Église de Rome », a demandé le pape, évêque de Rome, avant de s’avancer vers le patriarche orthodoxe avec qui il célébrait, au siège du Patriarcat, les vêpres de la Saint-André, fête patronale de l’orthodoxie ce 30 novembre.

Ce geste humble et spontané – et pas nécessairement inédit comme l’a remarqué le porte-parole du Vatican, le P. Federico Lombardi –, n’était pas sans rappeler celui du même successeur de Pierre demandant à la foule de prier pour lui au soir de son élection.

Aussitôt après, le pape François a donné une amicale tape dans le dos au patriarche. Il s’est aussi penché pour baiser sa main, comme il l’avait fait lors de leur rencontre au Saint-Sépulcre à Jérusalem en mai dernier. Autant de signes explicites de proximité et de complicité qu’ont multipliés, au fil de la journée, le pape François et Bartholomeos. Celui-ci avait accueilli dès le matin à l’aéroport le pape, qui arrivait d’Ankara où avait commencé sa visite de trois jours en Turquie.

Avant les vêpres, le patriarche est aussi venu à la messe célébrée à la cathédrale du Saint-Esprit, réunissant les différentes communautés catholiques implantées en Turquie (arménienne, syriaque, chaldéenne et latine). Le pape François y a été acclamé chaleureusement à la sortie par les fidèles, toutes communautés confondues. Des représentants anglicans, luthériens, presbytériens, pentecôtistes et orthodoxes arméniens étaient aussi présents à la cathédrale, marquée par le souvenir de Jean XXIII lorsqu’il représentait le Saint-Siège à Istanbul.
Primauté et synodalité

« Ce qui est historique est que ce type de célébrations et de rencontres ne le soit plus », observe Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de L’Œuvre d’Orient, présent dans la ville du Bosphore pour l’occasion : « L’unité est déjà là, à 95 % ». Si la commission mixte théologique entre catholiques et orthodoxes bloque toujours sur la question de la primauté du siège de Pierre, comme lors de sa dernière réunion à Amman en septembre, la façon dont le pape François l’exprime auprès du patriarche Bartholomeos éclaire aussi les théologiens. Tout comme son approche renouvelée de la synodalité, demeurée très vivante dans l’orthodoxie.

« Nous poursuivons nos efforts pour l’unité des chrétiens », a déclaré brièvement à la presse le patriarche de Constantinople, qui doit signer avec le pape François une déclaration commune, dimanche 30 novembre. Un tel texte avait déjà été communiqué après leur rencontre à Jérusalem et à l’occasion de précédentes retrouvailles entre leurs prédécesseurs. Cette déclaration et la longue « divine liturgie » orthodoxe pour la fête de saint André qui la précède marqueront la fin du voyage du pape en Turquie.

Avant son retour à Rome en début de soirée, le P. Lombardi a ajouté qu’il devrait aussi rencontrer les enfants de familles de réfugiés de Syrie et d’Irak, établis à Istanbul.
Sébastien Maillard (à Istanbul)

5.Posté par Vladimir.G: "LA NOUVELLE ECCLÉSIOLOGIE DU PATRIARCHE ŒCUMÉNIQUE BARTHOLOMÉE" le 04/12/2014 11:27
Orthodoxie.com publie une pétition (http://orthodoxie.com/wp-content/uploads/2014/12/petition_grece.pdf) mise en circulation en Grèce, critiquant certaines déclarations récentes du patriarche Bartholomée au sujet de la nature de l’Église orthodoxe et de ses relations avec les autres confessions chrétiennes. Intitulée « La nouvelle ecclésiologie du patriarche œcuménique Bartholomée », elle a été rédigée par plusieurs archimandrites et archiprêtres de l’Église de Grèce et lancée à la veille de la rencontre au Phanar du pape François et du patriarche Bartholomée. Elle a été signée, jusqu’à ce jour, par plus de 2000 personnes, dont six évêques, des prêtres, des moines de l’Église de Grèce et du Mont-Athos, ainsi que des clercs de l’Église de Chypre.

Ce texte reprend les arguments typiquement "zélotes" (selon l'expression du métropolite Jean de Pergame) de la «Confession de foi contre l’œcuménisme» (2009, http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Une-nouvelle-querelle-orthodoxe-autour-de-l-oecumenisme-et-du-document-de-Ravenne_a444.html) et des «anathèmes» prononcés au cours de la Liturgie du Dimanche de l’Orthodoxie 2012 (http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/L-oecumenisme-divise-l-Orthodoxie_a2353.html). Il est intéressant de rappeler que le Saint Synode de l'Eglise de Grèce avait alors défini une position relativement claire et précise sur la question du dialogue œcuménique:
- Le texte "confirme la résolution de l'Eglise de Grèce de rester fidèle à un dialogue sobre et à la réconciliation" …et "la plupart des Métropolites admettent que la position du Métropolite du Pirée était peut-être "exagérée"", c'est-à-dire condamnent, ou tout au moins n'approuvent pas, ces nouveaux anathèmes contre "le pape, les fondateurs du protestantisme et les œcuménistes".
- Il demande au patriarche Bartholomé et, je pense, plus généralement aux partisans du dialogue de "veiller à ne pas scandaliser…: ils "…ne doivent pas exagérer à ce point" dit le texte en se référant à un clerc catholique en vêtements sacerdotaux "faisant des allées et venues au Sanctuaire".

6.Posté par Vladimir.G: "Est-Ouest: le Christ a besoin de ses deux bras pour pouvoir embrasser le monde entier" le 05/12/2014 11:12
East and West: Two Arms Spread Wide to Embrace the World

A grass roots ecumenism involving Christians of East and West is what will take Christians into the future together.

Fr Dwight Longenecker (122)

When referring to the Eastern Orthodox churches Pope St John Paul II used to say the church needed to “breathe with two lungs.” Given Pope Francis’s physical condition of having only one lung, perhaps it is best to discover a new analogy. Looking at the cross we can say that Christ needs two arms to reach out to embrace the whole world.

In his trip to Turkey last week Pope Francis celebrated the liturgy with Bartholomew, the Ecumenical Patriarch of Constantinople. Historically, the Patriarch of Constantinople has represented the confederation of Eastern Orthodox Churches. He also stands symbolically for the apostle Andrew who evangelized the East, while his brother Peter went to Rome. St Andrew’s feast day at the end of November is therefore a time for “Peter” to meet his brother “Andrew”.

This year’s meeting between Pope and Patriarch took a fresh direction. Rather than calling the Eastern Orthodox Christians to engage in yet more theological and ecumenical dialogue, Pope Francis called on Catholics and Orthodox to work together to relieve poverty and fight for justice and peace in the world. This, the pope claimed, would show the world the goodness and beauty of the Christian faith, inspiring the young to embrace a genuine goodness that leads to Christ.

Both Pope Francis and Patriarch Bartholomew would agree that the Christian faith is more than simply helping the poor and working to end war and injustice. Repeatedly, Pope Francis has warned against the church becoming no more than another humanistic do-gooding charity.

The idea that the Eastern Orthodox and Roman Catholic churches might reach out with two arms to embrace the world is a positive way forward in the steady, but sure road to unity. To do this effectively, the Christians of the East and West must not only roll up their sleeves and work together, but they must also drop their suspicions and learn from one another.

A Lutheran convert and blogger, Billy Kangas found his way to the Catholic faith through a detour into Eastern Orthodoxy. In a pair of blog posts , he outlines what Eastern Christians can learn from the West and vice versa. The Western church, Kangas claims, is better at inculturation and therefore has a wider and deeper tradition of spirituality. Paralleling this, the Western church has a more thorough understanding of incarnation. Kangas writes, “This can be seen in the use of the crucifix as a central symbol in worship, it can be seen in the West’s willingness to change their calendar to better reflect the actual position of the earth in relationship to the sun, it can be seen in the West’s more realistic art and statuary, it can be seen in the West’s spirituality that is focused more on the historic events in the life of Jesus through prayers like the rosary and Ignatian contemplation.”

Because of a deeper incarnational approach, Kangas claims the Western church has also has a more consistent theory of peace, justice, and socio-political involvement. He observes, “The West has thought deeply about how to live out Christ’s love in the world, and they have lived lives that reflect that love in powerful ways. The religious life of the West tends to be a bit more action oriented. Catholic monks and nuns are often at the forefront of Justice movements in the world.”

In his praise of the West, Kangas does not disparage the East, for just as West has much to offer East, so the Eastern tradition has much to offer the West. He acknowledges that the East has maintained a liturgical authenticity and integrity that has been too often lost in the West. “The Eastern liturgy teaches us about God,” Kangas says, implying that the Western liturgy is too often man-centered. From the East comes a deep understanding and experience of the Holy Trinity as a dynamic unity. For the Orthodox, the Holy Trinity is not a theological theory, but a dynamic experience. The “Jesus Prayer” or hesychasm is another light from the East. This intensely personal prayer locks the individual into a profound experience of God, while the unique iconography of the East opens windows to the transcendent.

Popes and Patriarchs may meet and embrace, but the two arms of Christ’s church will only be able to reach out to the world as Christians on both sides of the divide stop blaming one another and start learning from one another. Converts like Kangas, who come to the historic church from Protestantism, often have unique insights because they have explored both the Catholic and Eastern Orthodox traditions before making their choice.

The immediacy and mobility of the modern world means an increasing number of Christians are opening out from their narrow understanding of the faith. This grass roots, lived ecumenism involving Christians of East and West, Catholic and Protestant, is what will take Christians into the future together and empower all those who follow Christ to do so with the courage and faith of Peter and his brother Andrew.

The Rev. Dwight Longenecker is the parish priest of Our Lady of the Rosary in Greenville, South Carolina. His latest book is The Romance of Religion: Fighting for Goodness, Truth and Beauty. Learn more about it at his website, dwightlongenecker.com.

7.Posté par Daniel le 05/12/2014 12:59
Message 6 de Wladimir.

Que ne lit-on pas comme absurdités?

"it can be seen in the West’s spirituality that is focused more on the historic events in the life of Jesus through prayers like the rosary and Ignatian contemplation" La contemplation ignacienne ou les exercices d'Ignace de Loyola, c'est imaginer l'enfer etc, en somme s'appuyer sur l'imagination, ce qui ouvre la voie à l'illusion spirituelle.

8.Posté par justine le 05/12/2014 20:37
Dire qu'il se trouve encore des gens pour glorifier ce spectacle hypocrite au Phanar qui a affligé tous les Orthodoxes fidèles.... Sans doute, pour que le monde croie, il faudrait en tout premier lieu que ceux qui se vantent de représenter le Christ et Sa Sainte Eglise, fassent preuve de sainteté eux-memes, en vivant selon les préceptes de l'Evangile, renoncant à la volonte de dominer les uns les autres, rejetant toute vaine-gloire, toute hypocrisie, le mensonge, les slogans trompeurs des "deux poumons" et des "deux bras", les hérésies, les double-standards, les jeux politiques et géopolitiques, les projets secrets, les apostasies dissimulées, en un mot: qu'ils retournent à la Vérité laquelle est une et indivisible.

D'autre part, quand ce Monsieur Kangas fait valoir que l'Occident aurait plus que l'Orient "réfléchi en profondeur sur la question comment vivre l'amour du Christ dans le monde", on doit le rappeler à la réalité du fait que, à force de réfléchir sur la question, l'Occident a oublié d'y répondre par des actes, à moins qu'on veuille appeler "vivre l'amour du Christ dans le monde" les Croisades, l'Inquisition, les buchers, le sac de Constantinople, le massacre de dizaines de milliers de chretiens orthodoxes en Orient, en Serbie, l'oppression et exploitation de peuples innombrables dans les colonies européennes en Afrique, Amérique et Asie, l'abus et le traumatisme de milliers d'enfants tombés victimes de clercs pédérastes catholiques de par le monde etc.etc.

Ce qu'il faut, c'est moins de propagande, moins de gestes theatraux et plus de sérieux. Car les peuples ne sont pas aussi betes que certains veulent croire. Ils sentent bien la mauvaise odeur qui émane de l'hypocrisie. Et c'est bien pour cela qu'ils n'approchent pas.

9.Posté par Tchetnik le 06/12/2014 13:37

Voici ce qu’écrit un spécialiste de l’inquisition, Bartholomé Benassar (qui ne peut être soupçonné de partialité pro-catholique ! ) :
Si l’Inquisition espagnole avait été un tribunal comme les autres, je n’hésiterais pas à conclure, sans craindre la contradiction et au mépris des idées reçues, qu’elle leur fut supérieure. […] Plus efficace à n’en pas douter. Mais aussi plus exacte, plus scrupuleuse, en dépit des faiblesses d’un certain nombre de juges, qu’ils fussent orgueilleux, cupides ou paillards. Une justice qui pratique un examen très attentif des témoignages, qui en effectue le recoupement minutieux, qui accepte sans lésiner les récusations par les accusés des témoins suspects (et souvent pour les motifs les plus minces), une justice qui torture fort peu et qui respecte les normes légales, contrairement à certaines justices civiles, et qui, après un quart de siècle d’atroce rigueur, ne condamne presque plus à la peine capitale et distribue avec prudence le châtiment terrible des galères. Une justice soucieuse d’éduquer, d’expliquer à l’accusé pourquoi il a erré, qui réprimande et qui conseille, dont les condamnations définitives ne frappent que les récidivistes


HENRI-CHARLES LEA "HISTORY OF THE INQUISITION" en 4 volumes (Livre pourtant à charge, mais qui démontre le caractère équitable et peu criminel de l'Inquisition).

EDWARD PETERS "INQUISITION"

BARTOLOMÉ BENASSAR "L'INQUISITION ESPAGNOLE"

PIERRE CHAUNU "ÉGLISE' CULTURE ET SOCIÉTÉ"

HENRY KAMEN "HISTOIRE DE L'INQUISITION ESPAGNOLE.

L'historien danois Gustav Henningsen, dans les années 70, a dépouillé environ 50 000 procédures inquisitoriales datées de 1560 à 1700. Il conclut : "Environ 1% seulement des accusés ont dû être exécutés".

Quand les fantasmes cèdent enfin à la réalité de l'Histoire...

Pour l’inquision romaine (1542-1860) : Andrea Del Col dans son pavé L’Inquisizione in Italia, pas loin de 1000 pages, arrive à la conclusion que sur 63 000 cas, environ 1250 condamnations à mort furent prononcées (dont 36 par les tribunaux ecclésiastiques selon Borromeo) ce qui nous fait une moyenne de 4 par an pour la « sanglante » inquisition romaine.
Inquisition espagnole, 2250 condamnés à mort (dont 59 par les tribunaux ecclésiastiques) sur 125 000 cas selon Borremeo. Selon Henningsen, sur 50000 cas examiné entre 1540 et 1700, 775 personnes brûlées, à peu près autant brûlées en effigie.
Pour les sorcières brûlées dont la condamnation est directement imputable à l’Eglise entre 1300 et 1500 : 137 cas selon Richard Kieckhefer.
Pour l’inquision médiévale :
Nombre de cas examiné durant 15 ans par Bernard Gui, 930, condamnés à mort 42 (soit 3/an). Fournier examine 114 cas en 12 ans, remet 5 personnes au bras séculier à mort.

Il y a encore des mythes largements diffusés comme quoi l’Église aurait fait brûlé 1 million de femmes (!), on trouve même des chiffres allant jusqu’à 9 millions de femmes brûlées! De l’anti-catholicisme primaire dont se nourrissent certains néo-païens recherchant la victime attitude et quelques féministes hystériques.
Richard Kieckhefer, dans son livre « European Witch Trials » a compté en définitive 702 exécutions de sorcières dans l’ensemble de l’Europe de 1300 à 1500; de ce nombre, seulement 137 seraient imputables directement aux tribunaux inquisitoriaux où à l’Église.
D’après les travaux de Borromeo concernant la période de l’Inquisition espagnole, il y a ces chiffres :
Nombre de sorcières brûlées par l’Inquisition en Espagne: 39.
Nombre de sorcières brûlées par les tribunaux Protestants en Suisse durant la même période : 4000.


Conclusion:

Vouloir combattre des mythes est une bonne chose, mais si c'st au prix de la propagation d'autres mythes maçonniques, cela reste une démarche "peu professionnelle" comme le dirait Vladimir Poutine.

10.Posté par Vladimir.G: La chasse aux sorcières au Pays Basque en 1609 le 07/12/2014 09:37
La chasse aux sorcières au Pays Basque en 1609

«Nous sommes aux premiers jours du mois de juillet 1609.

Un imposant convoi, en provenance de Bayonne, s’avance au milieu des ajoncs sur le chemin côtier et se rapproche de la ville de Saint-Jean-de-Luz. En tête de la troupe hétéroclite, la milice sous la conduite du bailli ; suivent deux juges, accompagnés d’assesseurs, du syndic, d’abbés, d’interprètes, de confesseurs, du bourreau de Bayonne et de ses aides, traînant des instruments de supplice et de torture.

Le bayle et les jurats de la ville (c’est-à-dire le maire et les conseillers municipaux), ainsi que le seigneur d’Urtubie, attendent le redoutable cortège auquel ils s’apprêtent à assurer le meilleur accueil.

Un vol de mouettes déchire le ciel de ses cris gutturaux.

La terreur va s’abattre pendant quatre mois sur Saint-Jean-de-Luz et les communes du Labourd.

Ainsi s’ouvre la chasse aux sorcières, page tragique de l’histoire du Pays Basque.

C’était il y a 400 ans. Cela vaut bien une commémoration en souvenir des victimes innocentes. »

Ce livre est né du devoir de mémoire, porté par Jacques Ospital, auteur d’ouvrages sur le Pays Basque. Il retrace le fil des événements sanglants, et en explique les tenants et les aboutissants. Pourquoi s’est-on acharné sur ce peuple ? Parce qu’il était pauvre ? Parce qu’il était différent ? Parce qu’il aimait nager et danser ? Parce que les femmes y étaient plus libres qu’ailleurs ?

En contrepoint, nous avons sélectionné quelques extraits de l’ouvrage de de Lancre, l’inquisiteur. Se dévoile un discours fantasmatique, lié aux obsessions de son auteur, mais aussi, sans doute, aux croyances de son temps. En filigrane, on peut y lire le Pays Basque du XVIIe siècle, ses coutumes, ses joies et son désarroi…

Jacques Ospital
ISBN: 978-2-35660-000-4
Date de parution: 13/04/2009

Cet épisode de chasse aux sorcières resta dans les mémoires, et la légende en amplifia quelque peu les dimensions. Un dénommé Reuss, dans un ouvrage sur la sorcellerie publié en 1872, parla de six cents personnes torturées, puis exécutées, parmi lesquelles des femmes, des enfants, des prêtres. En réalité, l'ampleur de l'opération fut moindre : les études publiées en 1938 dans la revue du Musée de Bayonne lors de la grande exposition de 1938 sur la sorcellerie ramenèrent ces chiffres entre soixante et quatre-vingts exécutions, avec l'audition de quatre à cinq cents témoins.

Voir aussi http://www.mindshadow.fr/histoire-vraie-zugarramurdi/ pour l'autre côté de la frontière...

11.Posté par justine le 07/12/2014 22:19
Est-ce étonnant si le Vatican par la plume de diverses personnes a tenté de se laver de ses crimes? Il n'y a là ni surprise, ni étonnement! Le resultat tragico-comique de ces efforts: on a brulé "seulement" tant de personnes, pas tant. Mais une institution qui brule ne serait-ce qu'une seule personne ne peut etre l'Eglise du Christ!

12.Posté par Tchetnik le 08/12/2014 09:38

""Mais une institution qui brule ne serait-ce qu'une seule personne ne peut etre l'Eglise du Christ! ""

Dans ce cas, il faut aussi-logiquement-gommer l'Église Orthodoxe Russe de par la persécution des Vieux Croyants...

Si on condamne une quelconque société "parce qu'elle a fait usage de la violence", cela ne va pas aider beaucoup. Vu que TOUTES ont fait usage de la violence.

En revanche, ce degré d'usage de la violence n'a pas été le même partout et n'a pas été justifié partout de la même manière.

Face au stéréotype qui consiste à diaboliser injustement l'Église Catholique pour des faits que les idéologies "humanistes" commirent en plus grand, des historiens sérieux, sources, documentés, avec une démarche de recherche et d'analyse congrue, ont prouvé, entre autres, que l'Inquisition n'a jamais été la machine sanguinaire décrite par les "historiens FM et républicains genre Michelet et la Mothe Langeon.

Vous affirmiez des choses qui du point de vue d la rigueur historique, sont des bêtises.

On s'est contenté de remettre les pendules à l'heure.

On n'est pas un "bon Orthodoxe" si on utilise contre des gens que l'on estime, parfois à tort, parfois à raison, être nos adversaires, de l'arme du mensonge et de la manipulation.

13.Posté par Vladimir.G: Un accord théologique historique entre la Communion anglicane et les Églises orthodoxes orientales sur leur compréhension mutuelle de l''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''incarnation du Christ. le 08/12/2014 10:25
Il serait intéressant de savoir combien de Vieux-Croyants ont été suppliciés après la réforme du patriarche Nikon. D'après les chroniques, sur les 500 défenseurs du monastère des Solovki (1668—1676) seuls 14 survécurent. "Les saints moines étaient brulés par le feu, noyés sous la glace, pendu par les côtes à des crocs de bouchers, écartelé..." dit la chronique.

14.Posté par Tchetnik le 08/12/2014 12:13
Le seul chiffre disponible, émis par les Vieux-Croyants eux-mêmes, évoque 100 000 victimes sur la période allant du concile de 1667 au début 1700.

Mais il ne repose sur aucun recherche ni analyse globale ou même partielle puis extrapolée.

Faute d'un meilleur chiffre, on s'en contentera pour l'instant, avec les réserves habituelles.

15.Posté par Clovis le 08/12/2014 14:17
Il est amusant que Justine préfère toujours les sorcières aux catholiques... Mais bon. L'enfer est pavé de bonnes intentions.

Tchetnik a bien raison d'évoquer les Vieux croyants, on pourrait en outre évoquer le martyr d'Origène, hérétique certes, mais toute de même. Et il y en a d'autres.
Je pense aussi que durant la période iconoclaste, il n'y a pas que des icônes qui ont été victimes.
Mais c'est à vérifer.


16.Posté par Vladimir.G: Un accord théologique historique entre la Communion anglicane et les Églises orthodoxes orientales sur leur compréhension mutuelle de l'''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''' le 08/12/2014 14:50
"Une institution qui brule ne serait-ce qu'une seule personne ne peut être l'Eglise du Christ! "

Je suis assez d'accord avec cette formule de Justine qui signifie que l'Eglise du Christ est avant tout TOLÉRANTE. Aucun Eglise institutionnalisée ne peut donc se prévaloir d'être l'Eglise du Christ, et encore moins la SEULE Eglise du Christ: toutes se trop éloigné du deuxième commandement, "aussi important que le premier", toute ont tué et laissé tuer en leur nom... Et le drame c'est que cela continue, surtout chez les Orthodoxes!

17.Posté par Tchetnik le 08/12/2014 17:53
L'Église est MISÉRICORDIEUSE mais en aucun cas "tolérante".


18.Posté par justine le 09/12/2014 18:16
A Clovis: Origène a subi le martyre sous l'empereur romain Decius. Quant aux iconoclastes, qui donc les a jamais identifiés avec l'Eglise, avec l'Orthodoxie? L'Eglise les a condamnés et anathematisés comme hérétiques au 7e Concile Oecuménique.

19.Posté par justine le 09/12/2014 19:21
A Vladimir, post 16: Votre commentaire exprime l'ecclésiologie hérétique des œcuménistes, laquelle, en tant qu'Orthodoxes, nous rejetons. Le terme même d' "Eglise institutionnalisée" est inacceptable, appliqué à l'Eglise Orthodoxe, car il exprime une idée toute profane de la Sainte Eglise, laquelle, selon nos Saints Pères, est "le Christ Lui-même, étendu à travers les âges". Vous blasphémez donc quand vous identifiez la Sainte Eglise, le Christ Lui-même, avec les communautés hétérodoxes, des institutions purement humaines, et quand avec ces dernières vous l'accusez d'avoir "tué et laissé tuer en son nom".

Voici ce qu'écrit notre Saint Père Justin de Celje sur la Sainteté de l'Eglise (Orthodoxe, s'entend), une de ses quatre caractéristiques essentielles (Unité-Unicité, Sainteté, Catholicité et Apostolicité):

"L'Eglise est sainte en tant que corps divino-humain du Christ, dont le Seigneur Christ Lui-même est la Tête immortelle et dont l'Esprit Saint est comme l'Ame immortelle. C'est pour cela qu'en elle tout est saint: son enseignement et sa grâce, ses Mystères et ses vertus, comme toutes les puissances et tous les remèdes qui y ont été déposés en vue de la sanctification des hommes et de la Création. Devenu Eglise dans Son Incarnation, par un amour de l'homme sans égal, notre Dieu et Seigneur Jésus Christ a sanctifié Son Eglise par Sa Passion et par Sa Résurrection, par Son Ascension, par Son enseignement et pas Ses miracles, par la prière et par le jeûne, ainsi que par les Mystères et les vertus - en un mot par toute Sa vie divino-humaine. .... L'Eglise est certes pleine à ras bords de pécheurs. Leur présence dans l'Eglise amoindrit-elle, ruine-t-elle, anéantit-elle sa sainteté? Pas le moins du monde, ni en aucune manière. Car tant le Seigneur Christ – Qui en est la tête – que le Saint Esprit – Qui est son coeur – sont saints sans diminution ni changement. L'Eglise peut bien tolérer les pécheurs, les protéger, les enseigner, dans l'espoir de les éveiller et de les inciter au repentir, à la guérison spirituelle et à la transfiguration – ils ne font pas pour autant obstacle à la sainteté de l'Eglise. L'Eglise ne retranche d'elle-même que les pécheurs qui ne se repentent pas, ceux qui persistent dans le mal et dans une volonté hostile à Dieu...." (Dogmatique, vol. 4, Ecclésiologie, p. 181-182).

N'accusez donc pas l'Eglise des mefaits de ceux qui ont persecuté les Vieux-Croyants, mais accusez ces persécuteurs eux-memes. La situation est toute différente pour les Roméo-Catholiques depuis leur retranchement de l'Eglise. Cette communauté hétérodoxe comme toutes les autres communautes hétérodoxes ne possèdent pas la Sainteté, n'etant pas le Corps du Christ , ni aucune autre des quatre caractéristiques de l'Eglise du Christ. Ceci est la Foi orthodoxe, scellée dans la Confession de Foi de Nicée-Constantinople; confirmée par tous les saints Conciles ultérieurs et par tous les Saints de l'Eglise jusqu' au jour présent . Ceux qui ne se sentent pas en accord avec la Foi orthodoxe sont libres de rejoindre les heterodoxes. Personne ne les force de confesser ce qu'ils ne croient pas, personne ne les retient.

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