L'Agence nationale d'information (ANI, officielle) a rapporté lundi que des hommes armés ont enlevé deux évêques près d'Alep. Dans les détails, le métropolite d'Alep pour les Grecs orthodoxes, Mgr Boulos Yazigi, et le métropolite d'Alep pour les Syriaques orthodoxes, Mgr Youhanna Ibrahim, étaient ensemble en voiture, en provenance d'un village près de la frontière turque. Arrivés près de la ville d'Alep, leur voiture a été interceptée par un groupe armé qui les a enlevés et tué le chauffeur. Lien "L'Orient – Le jour"

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 23 Avril 2013 à 08:50 | 5 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Père Joachim le 23/04/2013 13:48
Peut-on espérer que très bientôt les orthodoxes de France posent très officiellement des questions "courtoises mais fermes" à ceux qui reçoivent sous "nos" lambris de la République tout et n'importe qui mettant en danger la Paix mondiale ?
Dans la chienlit obscurantiste très orchestrée nous allons pleurer en cette Semaine Sainte un frère ecclésiastique (de plus) sauvagement assassiné en Syrie et la mise en grave danger de la vie de deux Hiérarques pour atteindre, en fait, Sa Sainteté le Patriarche Jean X (rien de moins que la quatrième personnalité de l'oikouméné).

Devant de tels scandales, plaise à Dieu qu'aux humbles prières de "curés"s'adjoigne bientôt un bras "sage" (autre que Frigitte Barjo) qui fait à présent défaut à la chrétienté... !

2.Posté par Enlèvement de deux évêques orthodoxe en Syrie le 23/04/2013 15:57
Les ravisseurs seraient des «jihadistes tchétchènes» qui ont intercepté la voiture des deux prélats dans la région d’Alep.
Par AFP

Le sort de deux évêques enlevés en Syrie suscitait mardi l’inquiétude internationale, au moment où de nouveaux combats acharnés opposaient les rebelles à l’armée et le Hezbollah libanais dans la région centrale de Homs.

Dans le même temps, un responsable du renseignement militaire israélien a accusé le régime du président syrien Bachar al-Assad d'«utiliser des armes chimiques», probablement du sarin, dans sa guerre contre les rebelles qui a fait plus de 70 000 morts en deux ans selon l’ONU.

Après le rapt de Yohanna Ibrahim, chef du diocèse syriaque orthodoxe d’Alep et de Boulos Yaziji, chef du diocèse grec orthodoxe de la ville, le président par intérim de l’opposition syrienne, George Sabra, a assuré qu’il ferait tout ce qu’il est en son pouvoir pour tenter de les retrouver et les libérer, lors d’un entretien téléphonique avec le chef de la diplomatie grecque.

Selon des sources au sein des diocèses concernés et le ministère syrien du Waqf en charge des Affaires religieuses, les ravisseurs seraient des «jihadistes tchétchènes» qui ont intercepté la voiture des deux prélats dans la région d’Alep.

Ils ont fait descendre le chauffeur, tué par la suite d’une balle, et une autre personne, selon une source du diocèse grec orthodoxe. «Selon cette personne-là, les ravisseurs parlaient en arabe littéraire et avaient l’air d’étrangers. Ils lui ont dit qu’ils étaient des jihadistes tchétchènes». Les chrétiens (5% de la population syrienne) se sont tenus globalement à l’écart des violences depuis le début du conflit.

Le Vatican a annoncé que le pape François priait pour la libération des deux évêques orthodoxes, tandis que l’Église orthodoxe russe a appelé la communauté mondiale à «s’unir» pour les retrouver «le plus vite possible». Le Premier ministre grec Antonis Samaras est pour sa part en «contact constant» avec le chef spirituel de l’église orthodoxe Bartholomée à Istanbul.

3.Posté par Père Joachim le 25/04/2013 20:17
En attendant que s'affirme le bras "Sage" attendu de part monde, un grand merci de soulagement pour sa déclaration, à Monsieur Philippe LALIO du quai d'Osay, qui honore ainsi son instance. Nous en sommes convaincu:" Bon sang ne peut mentir !"

4.Posté par Vladimir : Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie le 27/04/2013 12:36
Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie
Des informations contradictoires circulent autour de la libération de Mgr Youhanna Ibrahim et Mgr Boulos Yazigi, enlevés lundi 22 avril non loin d’Alep, et qui seraient toujours aux mains de leurs ravisseurs

Une certaine confusion entourait, dans la matinée du mercredi 24 avril, le sort des deux évêques syriens enlevés deux jours plus tôt non loin d’Alep (nord-ouest du pays). Le diocèse grec-orthodoxe de cette ville était toujours sans nouvelles ce 24 avril des deux évêques enlevés, a affirmé un prêtre diocésain : « Nous n’avons pas de nouvelles informations. Nous ne pouvons pas dire qu’ils ont été libérés », souligne le P. Ghassan Ward.

« Nous n’avons eu aucun contact avec Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe de la même ville, a-t-il poursuivi, indiquant que les efforts pour leur libération se poursuivaient. Quelques heures plus tôt, un tweet provenant d’un compte présenté comme celui du diocèse orthodoxe d’Alep confirmait la captivité des deux hommes.

Pourtant, la veille, dans l’après-midi du mardi 23 avril, une source locale relayée par l’Œuvre d’Orient annonçait au conditionnel la libération de deux évêques enlevés le 22 avril dans le village de Kafr Dael, dans le nord-ouest de la Syrie. Les deux hommes auraient été libérés « grâce à des appuis internationaux » et se trouvaient le 23 avril à l’église grec-orthodoxe Saint-Elie d’Alep. Une information également confirmée par l’agence Reuters via ses propres sources, ou le site du journal catholique britannique The Tablet.
Informations contradictoires

Mais dans la soirée du 23 avril, un communiqué conjoint signé du patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et du patriarche syrien orthodoxe d’Antioche est publié, sans qu’il soit fait mention d’une quelconque libération : « Nous nous adressons en dernier lieu aux ravisseurs pour leur dire que les personnes qui ont été enlevées sont des émissaires d’amour dans le monde, dont témoigne pour eux leur action religieuse, sociale et nationale, soulignent-ils. Par conséquent, nous les invitons à traiter cet événement douloureux loin de toute crispation qui ne peut servir en fin de compte, que les ennemis de la patrie ».

Dans la matinée du 24 avril, des nouvelles contradictoires circulaient autour de cet enlèvement : « Hier soir, une information du Patriarcat grec-orthodoxe nous est parvenue, mettant en doute la libération des deux évêques », a précisé Catherine Baumont, responsable de la communication de l’Œuvre d’Orient, qui avait fait part la veille de la libération des deux hommes. « Aucune preuve tangible de la libération n’a pu hélas être obtenue. La situation reste confuse, et on ne sait toujours pas par qui ils ont été enlevés. »

Mgr Jean Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d’Alep, a démenti lui aussi auprès de l’agence Asianews, la nouvelle de leur remise en liberté : « Jusqu’à cette nuit, les deux hommes étaient toujours prisonniers ».

Cette confusion illustre le chaos qui règne en Syrie, et la difficulté d’obtenir des informations fiables et avérées sur l’évolution du conflit, et sur la nature des enlèvements qui y sont perpétrés.
L’identité des ravisseurs inconnue

Selon plusieurs sources, les deux évêques étaient en train de mener des négociations pour la libération des P. Michel Kayyal et Maher Mahfouz, enlevés samedi 9 février sur la route conduisant d’Alep à Damas, lorsqu’ils ont été eux-mêmes capturés. L’annonce de leur enlèvement a suscité un émoi d’autant plus vif que Mgr Paul Yazigi n’est autre que le frère cadet du patriarche Jean X, élu en décembre 2012 à la tête du Patriarcat orthodoxe d’Antioche.

D’après certains spécialistes, les deux évêques peuvent avoir été enlevés par des rebelles syriens ou par des combattants étrangers ; mais cela pourrait bien être un acte crapuleux. Mardi 23 avril, l’opposition syrienne a même accusé Damas d’être derrière le rapt. Selon l’analyse de Carol Saba, avocat franco libanais proche du patriarche orthodoxe Jean X d’Antioche, « ce douloureux enlèvement constitue un tournant dans la crise syrienne ». Soulignant « l’urgence de mettre un terme à cette descente aux enfers », le communiqué des deux Églises exprime à ses yeux « un appel pressant adressé aux partenaires musulmans pour agir ensemble comme concitoyens, afin de dépasser les divisions communautaires. » Hier, après sa catéchèse hebdomadaire à Rome, le pape François a lui aussi prié « pour que les deux évêques retrouvent au plus tôt leurs communautés », appelant à « une solution politique à la crise syrienne ».

Le pape François a demandé mercredi 24 avril la libération des deux évêques enlevés, exigeant que « le sang cesse d’être versé » et qu' « une solution soit trouvée au plus vite à la crise » dans ce pays. Lors de l’audience générale sur la place Saint-Pierre, devant 100 000 personnes, le pape a prié pour que les évêques « reviennent vite dans leurs communautés ».

5.Posté par Des négociations complexes pour la libération des deux évêques enlevés en Syrie le 28/10/2013 10:37
La presse libanaise et proche-orientale fait état actuellement de négociations complexes,l’émir du Qatar s’engage auprès de Raï à contribuer à la libération des deux évêques détenus en Syrie

L’affaire des deux évêques, grec-orthodoxe et syriaque-orthodoxe, qui ont été pris en otages il y a quelques mois en Syrie a été discutée au cours d’une entrevue que le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a eue hier matin à Doha (Qatar) avec l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani. Parallèlement, le président syrien Bachar el-Assad a également évoqué ce dossier avec le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, qui a joué un rôle de premier plan dans la libération des neuf pèlerins libanais chiites qui avaient été enlevés il y a 17 mois près d’Alep.


L’entretien que le patriarche maronite a eu avec l’émir du Qatar ne s’est pas limité au seul dossier des deux évêques détenus en Syrie. Il a porté d’une manière générale sur la situation des chrétiens d’Orient. Cheikh Tamim a réaffirmé à cette occasion son attachement à la présence chrétienne au Liban et au Moyen-Orient. Il s’est engagé dans ce cadre à œuvrer en vue de faciliter la libération des deux évêques orthodoxes. Le cardinal Raï avait d’ailleurs demandé expressément à l’émir de contribuer au dénouement de l’affaire des deux évêques. Par ailleurs, pour bien marquer son souci de sauvegarder la présence chrétienne au Moyen-Orient, cheikh Tamim a informé le patriarche maronite de sa décision de consacrer un terrain à Doha pour la construction d’une église maronite qui serait placée au service de toutes les autres églises catholiques, en coordination avec l’évêque latin en poste au Qatar.

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