TOUS ENSEMBLE, AGISSONS : Au secours des enfants perdus  de Bratsk !
Je suis Vassia, tu peux écrire que je veux du chocolat, de la glace et de la pâte à modeler.

"Les larmes me vinrent aux yeux quand je compris que ce petit garçon n’avait jamais goûté ou touché ces choses merveilleuses dont il entendait parler" témoigne une des bénévoles qui se rend régulièrement dans les hôpitaux qui hébergent — bon gré, mal gré des enfants abandonnés, des otkazniki. Dans la région de Bratsk, ils sont relativement nombreux. On en trouve dans quatre hôpitaux et cliniques, ils sont généralement une soixantaine, parfois plus, parfois moins. Les établissements ruraux sont encore plus démunis et les enfants encore plus isolés, plus abandonnés qu’en ville. Dans la petite clinique où vit Vassia, vingt-quatre enfants de moins de 3 ans n’ont pas de couches, de biberons, ils n’avaient jamais vu un pot pour bébé et dorment à plusieurs par lit. La clinique dispose d’une salle de jeux, sauf qu’il n’y a pas de jeux, ni personne pour s’occuper des enfants, c’est une pièce vide !

L’hôpital en Russie remplace en quelque sorte le parvis des églises où l’on déposait autrefois les enfants non désirés. On savait que l’enfant abandonné serait pris en charge, qu’on ne le laisserait pas mourir.

TOUS ENSEMBLE, AGISSONS : Au secours des enfants perdus  de Bratsk !
Nous lançons un appel pour soutenir les mères de Bratsk qui essaient de trouver l'essentiel pour les enfants abandonnés à l'hôpital : des lits, des biberons, des couches, des vêtements, des jouets...En étant à leurs côtés, nous leur donnons les moyens d’agir SUITE APPEL URGENT ! ACER RUSSIE

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La Russie compte presque 650.000 orphelins et enfants abandonnés au début de 2013, a annoncé le délégué russe aux droits des enfants Pavel Astakhov dans un rapport.

« Le nombre d'orphelins et d'enfants abandonnés reste important en Russie. Au début de 2013, il y avait plus de 643.000 orphelins et enfants abandonnés », a indiqué M.Astakhov dans le rapport rédigé pour le 7e Congrès russe des délégués régionaux aux droits des enfants qui se déroule à Oufa depuis le 16 avril.
Le nombre d'orphelins et d'enfants abandonnés a diminué de 9,1% en 2012 par rapport à 2011.

Selon M.Astakhov, le nombre d'enfants retirés de leurs familles biologiques pour éviter de mettre leur vie ou santé en danger, a diminué de plus de 30% en cinq ans. La Voix de la Russie



TOUS ENSEMBLE, AGISSONS : Au secours des enfants perdus  de Bratsk !

Rédigé par Vladimir GOLOVANOW le 23 Avril 2013 à 10:36 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir le 20/04/2013 12:54
Mon "collage" n'a pas parfaitement supporté le passage par Internet:

Je proposais de reprendre en conclusion le paragraphe de l'ACER qui ne vient pas de "Voix de la Russie":
"Nous lançons un appel pour soutenir les mères de Bratsk qui essaient de trouver l'essentiel pour les enfants abandonnés à l'hôpital : des lits, des biberons, des couches, des vêtements, des jouets...En étant à leurs côtés, nous leur donnons les moyens d’agir SUITE APPEL URGENT ! ACER RUSSIE "

2.Posté par Naroditchi, une ville d’Ukraine contaminée qui ne devrait plus exister le 23/05/2013 13:19
À 70 km de la centrale de Tchernobyl, la ville ukrainienne de Naroditchi aurait dû être évacuée car très contaminée. Pourtant, 10 000 personnes, dont 1 500 enfants, y vivent toujours. Et d’autres y reviennent. Malgré la radioactivité.

En ce mois de mai, il fait très déjà très chaud et les cerisiers en fleurs égaient les jardins. On s’apprête à fêter la Pâque orthodoxe et la victoire du 9 mai 1945. Dans les rues tracées à l’équerre, derrière les alignements de marronniers se cachent des datschas vides aux portes et fenêtres fermées par des planches de bois clouées. D’autres maisons sont habitées, souvent blanches et bleues, toujours flanquées d’un potager. On y plante des pommes de terre. L’eau se cherche aux puits installés dans la rue.

« Aucun enfant n’est en bonne santé »

Sur la place centrale de Naroditchi, la statue de Lénine tend le bras, mais sa peinture argentée s’écaille. Dans le parc du souvenir, un monument de marbre noir, des cloches et un chêne brûlé rappellent la catastrophe de Tchernobyl du 26 avril 1986 et l’évacuation des villages alentours.

La ville semble paisible. Comme toutes les cités de cette taille, elle compte deux banques, un grand lycée, un hôpital et une école maternelle neuve financée par les Japonais. Les magasins sont nombreux et bien achalandés, les bars-restaurants aussi. Un hôtel, un musée, une fabrique de pantoufles et l’administration au grand complet font de Naroditchi un bourg vivant.

« Ici, aucun enfant n’est en bonne santé », affirme pourtant Maria Pasitchnik directrice de l’hôpital à Thierry Meyer, président de l’association les Enfants de Tchernobyl, venu se renseigner. L’acci-dent de Tchernobyl a sévèrement irradié 3,5 millions d’habitants dont 1,3 million d’enfants. « Ils souffrent de problèmes de la thyroïde, de leucémies, de cancers, de pathologies respiratoires et cardiaques, mais aussi de plus en plus de maladies du système digestif à cause des aliments contaminés. Chaque jour, des enfants s’évanouissent en classe, souffrent de maux de tête… Faute d’argent, très peu d’enfants encore profitent d’un séjour réparateur dans les Carpates ou en Crimée. »

Depuis 1991, Naroditchi est classée en zone 2 (la zone 1 est interdite). Au fur et à mesure de la mise à disposition de logements dans des zones non contaminées, la population doit être déplacée. Les listes d’attente existent mais les départs diminuent. On observe le phénomène inverse : des populations déplacées, bien qu’informées sur les risques sanitaires, reviennent vivre ici. Des datchas sont rachetées à faible coût, d’autres sont données à des familles en difficulté. À la demande des habitants, certains villages de la zone 2 sont déclassés en zone 3 (zone habitée déclarée moins dangereuse) : ils échappent alors définitivement à l’exil, mais pas à la radioactivité.

« Dans les normes » ?

À l’institut officiel de mesure de la radioactivité des aliments, les fonctionnaires se montrent rassurants. Chiffres à l’appui, tout est « dans les normes » , sauf pour les baies et les champignons dont les mesures sont « catastrophiques ». Le sanglier est le plus contaminé. Le lait contient des traces de strontium 90. Les mesures sont transmises à Kiev.

Sur la route de la centrale de Tchernobyl circulent de gros camions chargés de monumentales flèches de grues et des chenilles. Des éléments pour la construction du nouveau sarcophage qui doit protéger les ruines radioactives de la centrale. Les travailleurs la centrale restent discrets sur l’avancée du chantier. De peur de perdre leur emploi…

Un soir au café, une jeune femme fête ses 20 ans avec des amis. La mode est aux mini-jupes et talons hauts. Un chanteur interprète des standards russes. Sur la piste, sous les étoiles, on danse et on rit. Le césium 137, invisible, rayonne en silence !

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