Un article sur le site de Taizé résume la coopération avec la Russie (il y a d'ailleurs une version russe du site): magnifique témoignage d'œcuménisme au quotidien qui montre tout l'intérêt réciproque de ces ces échanges. Taizé reconnait avoir beaucoup reçu, alors même qu'il semble avoir surtout donné!

Et il est bien évident que, comme le dit frère Aloïs, "Il existe encore des différences théologiques et culturelles entre jeunes européens de l'Ouest et jeunes orthodoxes russes, serbes, roumains, mais ces jeunes ne sont pas si différents. Ils vivent des tensions, cherchant une place pour leur vie de foi. Ils sentent la nécessité de se connaître, de tisser une fraternité" et c'est bien cela qui justifie la recherche de nouvelles réponses, différentes de celles que proposait l'Église au début du XXe siècle. Et c'est là que l'apport des théologiens occidentaux est très important pour l'Orthodoxie: pendent que les principales Églises étaient muselées et ne pouvaient que lutter pour survivre, nos théologiens ont suivi ces évolutions et réfléchi aux réponses orthodoxes, avec les acteurs catholiques comme ceux de Taizé. C'est bien cela qui explique la pertinence des réponses de "l'école de Paris" et leur succès auprès des théologiens orthodoxes. en particulier en Russie, depuis la libération de leurs Églises.