Un monde sans Arche de Noé
Un article de Xenia KRIVOCHEINE traduit par Laurence Guillon

Revue "MILOSERDIE"

Du plus loin que je me rappelle, nous avons toujours eu des chiens, des chats et autres animaux à la maison. Dans les années soixante, l’intelligentsia russe se tournait vers la campagne, nous n’étions pas une exception, et nous élevions là bas des lapins, des poules, et la vache Dotcha.

Les lapins, nous ne pouvions pas les égorger, et ils se reproduisaient sans pitié, nous devions les distribuer aux voisins ; les poules pondaient des œufs et parfois se retrouvaient dans la soupe, pas sans larmes du côté de ma mère, cependant, et la vache, qui répondait au doux nom de Dotcha et avait de très beaux yeux bruns, nous donnait beaucoup de lait.

J’appris à la traire et même à faucher l’herbe. Et à Paris aussi, nous avons toujours vécu avec des chats et des chiens, pour nous occuper de tout ce petit monde, nous dûmes augmenter les dépenses auprès du vétérinaire et de l’assurance médicale. Cette assurance fut notre salut, car notre chien se révéla une créature souffreteuse. Il vécut 17 ans, mais il était constamment malade : opérations, prophylaxie, piqûres, vitamines, médicaments… des dépenses incommensurables !

Un monde sans Arche de Noé
On me disait souvent : « Fais-le donc piquer, il te coûte sûrement une fortune, presque autant que l’entretien d’une voiture ! »

Mais comme nous n’avons jamais eu de voiture, je préférais dépenser de l’argent pour notre petit chien. Quand il était malade, alors tout mon être souffrait pour lui, et quand c’était moi qui l’était, alors il venait sur mon lit, se serrait contre moi de tout son long, comme s’il absorbait mon mal. Et je me mis alors à me demander de plus en plus souvent pourquoi les animaux tombent malades et meurent comme les gens, ils n’ont pourtant commis aucun péché, au contraire d’Adam et Eve ?

Je voulais vraiment trouver la juste réponse et pas seulement la réponse toute faite, mais celle d’un homme expérimenté, orthodoxe, avec une culture théologique. Et voilà qu’un jour je partageai mes pensées avec monseigneur Basile (Krivochéine), moine et homme de prière qui avait vécu 22 ans au mont Athos.

Il me dit : « L’Esprit du Seigneur nous appelle à aimer tout ce qui vit, à le garder et à ne pas lui nuire, l’animal aussi bien que la fleur, et à ne pas même piétiner la mauvaise herbe . Avoir de la compassion pour toute créature. Sur la Sainte Montagne, nous avions beaucoup d’animaux, et ils ont accompagné la fraternité monastique depuis la nuit des temps. L’Athos, dans sa nature intacte, a conservé une grande variété d’oiseaux, de rares espèces de papillons, il y avait aussi des loups et des renards, et des chats innombrables. Les moines les respectaient beaucoup, car ils exterminaient presque tous les serpents et les souris. Et pour moi, qui avais travaillé de longues années en bibliothèque, c’était un vrai cadeau. Les livres étaient sauvés des rongeurs ! On ne les considérait pas chez nous comme des animaux domestiques et ils vivaient librement. Je sais que saint Silouane de l’Athos préconisait, pour ce qui concerne les relations de l’homme avec le monde des animaux et des plantes, une attitude respectueuse. »

Sans doute cette conversation avec l’archevêque Basile Krivochéine fut pour moi une bouffée d’air pur.

Et je songeai que si les ascètes de la sainte montagne avaient tant de considération pour l’âme de nos frères cadets, alors Dieu Lui-même nous ordonnait de suivre leur exemple. Et un peu plus tard, en lisant le livre « Connaissance de soi » de Nicolas Berdiaev, je tombai sur ces lignes : « Je ressentais souvent une compassion brûlante, poignante, quand je regardais les animaux dans les yeux. Il est des expressions de souffrance, dans les yeux des animaux, qui sont insoutenables. A travers un tel regard, toute la misère du monde se déverse dans notre âme. »

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Dans le livre de souvenirs bien connu de Nina Krivochéine « Quatre tiers d’une vie », elle raconte comment elle dût se séparer de son cher bouledogue Motia, avant de s’enfuir de Petrograd, à travers la glace du golfe de Finlande, en 1919. Elle ne pouvait l’emmener avec elle, et le petit chien était si affamé qu’il avait commencé à manger les courroies des valises. Elle dût le faire piquer, et le chien, comprenant ce que la situation avait de sans issue, pleurait physiquement, versant de grosses larmes… Nina Alexeïevna ne voulut plus jamais avoir de chien.

Cela m’est si compréhensible, car je me suis heurtée de nombreuses fois à la maladie et à la mort de créatures à quatre pattes qui m’étaient chères. Je pense que ceux qui ont vécu cela comprennent qu’on ne peut, deux jours plus tard, aller dans un magasin acheter, comme un nouveau « jouet », le remplaçant de notre vieil ami.

Notre vie et notre âme sont liées à nos frères cadets, aussi bien en ce monde que dans l’autre.

Combien nous leur donnons de sentiments et de caresses. La confirmation de cela, ce sont les paroles du chant religieux : que chaque souffle célèbre le Seigneur ! L’Eglise se souvient du commandement donné par Dieu : « Régnez sur les poissons de la mer, et sur les bêtes sauvages, et sur les oiseaux du ciel, et sur toute sorte de bétail… (Genèse 1, 28) » Voici pourquoi les monastères donnaient un éclatant exemple de miséricorde à l’égard des animaux, où on les élevait, où ils servaient non seulement à embellir les lieux mais à consoler les gens. Beaucoup de saints ont, d’une façon ou d’une autre, lié leur vie aux animaux : saint Côme soignait non seulement dans les villes, mais dans le désert les animaux privés de parole, car toutes les créatures qui souffraient de quelque maladie, le suivaient. Saint Antoine le Grand (251-356), l’un des premiers ermites du désert qui avaient jeté les bases du monachisme, est considéré comme le protecteur des animaux. Il vivait en Egypte, et était connu pour converser avec les animaux et les oiseaux… On peut aussi ajouter qu’on voit des animaux représentés sur de nombreuses icônes. Sur celles de Flor et Laur, des chevaux, à côté de Modeste de Jérusalem, un chien. Et sur l’icône contemporaine de saint Nectaire d’Optino, un chat.

Nous autres, citadins très pressés de vivre, nous prenons avec nous souvent un compagnon à quatre pattes pour plusieurs raisons : par solitude, pour nous servir de jouet, à nous-mêmes ou à nos enfants, et le chien, dans un but utilitaire, pour protéger nos biens. Mais voilà qu’ensuite… il a rempli son office, il a vieilli, il est tombé malade, on en a assez… Et sans aucune pitié, on peut le faire piquer et en acheter un jeune et en bonne santé. La plupart du temps, en une telle situation, il n’est pas question d’états d’âme.

Le chien n’est déjà plus un collaborateur à part égale, un ami de l’homme, mais un combattant des » forces d’intervention ». Il faut pourtant rappeler que dans les Alpes suisses, au XIII-XIV° siècles, fut attribué aux moines de l’ordre de saint Augustin, une race spéciale de chiens destinés à sauver les gens perdus dans les montagnes enneigées. Débonnaires, énormes, ces chiens blancs et roux rendirent des services inestimables, dans ces siècles reculés, quand il n’y avait ni hélicoptères, ni secours organisés et pas non plus de skis. Les Saint-Bernards cherchaient les gens dans la neige, creusaient pour libérer des avalanches les voyageurs égarés. Et là, ils sont avec nous à égalité.

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En occident, il existe une loi réprimant la cruauté envers les animaux, qui fonctionne pleinement si nécessaire.

De nombreuses associations et la « Ligue des droits et de la défense des animaux » veillent de près à ce que les bêtes vivent dignement. En outre, entre dans leurs attributions l’inspection des laboratoires, où l’on pratique des expériences sur les animaux. Il est clair que les scientifiques ne peuvent se passer d’expérimenter différents vaccins ou des médicaments de pointe sur les rats, les singes, les cochons… mais la Ligue entre immédiatement en scène pour voir à quel point les scientifiques ont poussé les « tourments » auxquels sont soumis les « lapins de laboratoire ». Tout à fait récemment, à l’Université de l’état d’Oklahoma, on a bloqué un projet d’expérimentation du vaccin sur les singes. La cause de ce blocage en était la souffrance éprouvée par les animaux qu’on avait contaminés par l’anthrax. Pour mener ces expériences sur les singes, on construisit même un vivarium spécial à l’Université.

En France, le jour de la fête de Kourban-baïram, beaucoup de musulmans font des sacrifices rituels. Il fut un temps où cela se passait dans les appartements, sur les balcons, et cela se transporta ensuite dans les cours. Les hurlements des animaux se propagent loin. Les voisins commencèrent à protester, la Ligue et les parlementaires à s’occuper de l’affaire. La célèbre protectrice des animaux, Brigitte Bardot, exprima son inquiétude devant l’égorgement rituel des moutons dans les villes, car le processus en paraît ouvertement choquant : les pauvres bêtes crient à fendre l’âme, le sang coule, on se lave de sang à la vue de tous, ce qui traumatise les représentants des autres confessions vivant alentour.

A Paris, en ce qui concerne les chats et les chiens abandonnés, les choses se déroulent de la manière suivante : on les attrape (mais sans les destiner ni à la fabrication du savon ni à celle des chapkas), on les vaccine contre la rage, on les stérilise le plus souvent, et on les remet à des refuges. Il y a beaucoup de cimetières pour animaux, dont l’un se trouve près de Paris, à Asnières. C’est un endroit particulier où, comme dans les « nôtres », on trouve des pierres tombales, de touchantes épitaphes, des fleurs, des photographies et des cadeaux…

Dans la prise de conscience de la mission divine de la nature, de l’homme et du monde animal, l’Italie peut servir d’exemple à beaucoup. Le 17 janvier de chaque année, « Jour des éleveurs d’animaux », se rassemblent des milliers de gens sur la place Saint-Pierre de Rome. Le protecteur des animaux est en effet l’abbé Antoine, l’un des premiers pères du désert du christianisme naissant, qui vécut en Egypte de 251 à 356. Il mourut à l’âge de 106 ans, et était connu pour ses conversations avec les animaux et les oiseaux, il était entouré d’anges et se défendait contre les attaques du démon.

Dans toute l’Europe, sur la seule base de l’enthousiasme, sans contraintes de la part du gouvernement ou de l’Eglise, des organisations de jeunes travaillent activement à la conservation du milieu environnant. On trouve parmi eux des groupes scouts laïques et religieux. Au début du printemps, ils plantent des arbres dans les régions de France qu’ont ravagées les incendies, l’été, ils nettoient les plages et les cours d’eau. Il convient d’ajouter à cela que ces jeunes écologistes enthousiastes aident aussi les vieillards isolés. Leur devise est : « Miséricorde sans frontières. »
C’est seulement en jetant un regard sur les siècles passés, que nous pouvons réaliser non seulement la déification mais, n’ayons pas peur du mot, l’anthropisation des animaux, leur influence directe sur notre vie et notre destin. C’est saint Côme, qui soignait non seulement dans les villes, mais dans le désert les animaux privés de parole, car toutes les créatures qui souffraient de quelque chose allaient le suivant.

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Le monde, fondé par Dieu dans l’harmonie, est aujourd’hui au bord de la catastrophe écologique.

Il serait bon que nous, chrétiens, prêtant l’oreille aux cris et aux gémissements des animaux, nous fissions preuve de miséricorde à l’égard de nos frères cadets, sauvés par Noé dans son arche.

Le sixième jour de la Création : « Et le Seigneur Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; créons-lui une aide qui lui correspondra. Le Seigneur Dieu modela avec de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel et les amena à l’homme, pour voir comment il allait les appeler, et pour que chaque âme vivante répondît au nom qu’il allait lui donner. Et l’homme donna un nom à tout le bétail et aux oiseaux du ciel et aux bêtes sauvages ». (Genèse 2 :20).

Souvenons-nous de l’arche de Noé et des paroles qu’adressa Dieu à ce dernier sur « les oiseaux et toutes les bêtes de la terre », du prophète biblique Jonas, qui passa trois jours et trois nuits dans les entrailles d’une baleine et, en conséquence, se mit à déborder de longues louanges à Dieu. Celui-ci, en fin de compte, désirait seulement instruire son prophète, et la baleine en était le bon messager, l’instrument d’éducation. Après qu’elle l’eût relâché, Jonas s’en alla à Ninive, où il prophétisa la destruction prochaine de la ville : « Encore 40 jours et Ninive sera détruite » ! Ces simples paroles eurent des conséquences remarquables : les habitants se mirent tout de suite à croire en Dieu, décidèrent de jeûner, revêtirent des cilices, le roi y compris, qui édicta le grand carême non seulement pour les gens mais pour le bétail : « Que ni les gens, ni le bétail, ni les bœufs, ni les moutons ne mangent rien, n’aillent pas à la pâture, ne boivent pas d’eau, et que tous soient couverts de cilices, les gens comme les animaux, et crient fort vers Dieu et que chacun se détourne de ses voies mauvaises et de la violence de ses mains » (Jonas. 3 :7)

Toute la mythologie, des contes et des bylines, est remplie de personnages du monde animal : oiseaux, bêtes sauvages, ceux qui rampent et ceux qui nagent, ils ont tous leur caractère et parlent notre langue. N’est-ce pas étrange ? Le plus vraisemblable est que l’épopée n’est pas sortie du néant et pour cette raison, on peut supposer qu’elle repose sur des textes de l’ancien testament, des vies de saints et des paraboles chrétiennes. Dans la symbolique des premiers chrétiens, on représentait les apôtres sous la forme de 12 brebis, entourant l’Agneau de Dieu, et n’est-il pas étrange que ce soient précisément des animaux qui soient devenus les symboles des quatre évangélistes ? L’aigle correspond à Jean le Théologien ; le taureau à Luc, le lion à Marc et l’Ange à Mathieu. La tradition de l’écriture trouva des prolongements plus lointains. Le Moyen âge regorge de superbes récits.

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Ces derniers temps, dans le monde entier, se déroulent de nombreuses recherches sur le cerveau des animaux.

En France, le docteur es sciences Elizabeth de Fontenay, spécialiste de Denis Diderot, a écrit déjà plusieurs livres sur la ressemblance des animaux et des hommes et sur la responsabilité des uns envers les autres. Beaucoup de savants occidentaux s’occupent sérieusement des interactions entre le cerveau humain et le monde animal et végétal. Dans ce complexe intervient tout un bouquet d’émotions ressenties par l’homme devant le monde extérieur : la tendresse, les caresses, la couleur, les odeurs, le toucher, l’éducation et enfin la guérison. Les savants ont déjà prouvé l’influence bénéfique des dauphins et des chevaux sur les enfants atteints de maladies psychiques graves, des chiens et des chats sur les personnes âgées isolées.

On ne s’étonnera pas que, dans la sainte Russie, il ait été interdit de consommer des pigeons et des chevaux ! On peut en trouver l’explication directe dans les Ecritures.

Мир без Ноева ковчега

Un monde sans Arche de Noé


Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Novembre 2019 à 18:00 | 15 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Marie Genko le 23/12/2010 10:30

Merci, Xénia, pour ce texte si riche en fraîcheur et en poésie.

Il nous rappelle que l'Amour du Seigneur est aussi celui de Sa création.

Merci aussi de nous rappeler que "Miséricorde sans Frontières" existe dans nos pays, que la générosité et l'enthousiasme n'ont pas disparu du cœur des hommes.

2.Posté par Laurence Guillon le 09/02/2012 20:40
On est loin d'idolâtrer les animaux, qui sont partout affreusement martyrisés par toutes sortes de sadiques, d'irresponsables et de rapaces. Le texte de Xénia n'est vraiment pas inutile.

3.Posté par Les musulmans de l'Europe ont annoncé le djihad aux chiens - Parlons d'orthodoxie le 13/02/2012 20:22
Les islamistes tentent d’expulser les chiens de l'Europe. Un de ces jours, un représentant du Conseil municipal de La Haye, membre du parti « Démocrates Islamistes » Hasan Koutchouk s'est prononcé en faveur de l'interdiction de ces animaux dans la ville, et il a appelé les pouvoirs municipaux à reconnaitre que la possession d’un chien dans la mégalopole était un crime de droit commun.

On sait depuis longtemps que dans l'Islam, le chien est considéré comme un animal "sale". Une des légendes musulmanes annonce que ce quadrupède aurait mordu une fois le prophète Mohammed, c’est pourquoi tous les chiens étaient maudits. Les sceptiques affirment que les musulmans avaient emprunté aux Juifs l'aversion pour ces animaux. En effet, dans l'ancien testament, parmi les trente mentions du chien, seulement dans deux cas elle n'a pas de sens négatif. L'hostilité des anciens Juifs vis-à-vis des chiens était suscitée par la haine envers les Egyptiens et les Romains qui, respectaient, eux, les chiens et qui les déifiaient.

L'Islam n'a rien contre les chiens, cependant, il prescrit des règles sévères de leur présence aux côtés de l’homme, a expliqué dans l'interview à « la Voix de la Russie » l'imam de la mosquée synodique de Moscou Islam-hazrat Zaripov.

Du point de vue de l'Islam, on peut avoir des chiens. Cependant, il faut respecter certaines conditions. Le chien ne doit pas se trouver dans un même local avec les gens. La salive et les poils du chien ne doivent pas se retrouver sur les vêtements et le corps de l’homme, ainsi que sur les objets d'usage courant. Il faut bien comprendre que l'Islam n’a pas d’attitude négative envers les chiens. Par exemple, dans certains Hadiths, on raconte l’histoire d’une femme qui nourrissait un chien. Pour cela, elle était admise au paradis. Il est important que l'on respecte strictement les conditions de l’entretien du chien.

La proposition du politique-islamiste hollandais pourrait provoquer seulement un sourire, si c’était un cas unique quand les musulmans européens se prononcent durement contre les chiens. Au milieu de l’année 2011, dans la ville de Lerida dans le nord-est de l'Espagne, les musulmans qui constituent environ 20 pour-cent de la population, ont demandé aux autorités locales d'interdire le séjour de ces quadrupèdes dans les transports en commun. Quand la municipalité a refusé d'accomplir les exigences des musulmans, la ville a connu une vague d’empoisonnements des chiens. En Grande-Bretagne, les voyageurs aveugles avec les chiens-guides sont de plus en plus souvent obligés de sortir des autobus, parce que les conducteurs musulmans ou les voyageurs objectent contre leurs compagnons «sales». Les cas semblables de l'intolérance religieuse sont observés en France, en Ecosse, aux Pays-Bas et dans d'autres pays européens.

L'hostilité aussi sincère envers les quadrupèdes et les nombreuses exigences agressives des musulmans européens de nettoyer les villes des chiens suggère aux Européens l’idée que les islamistes préconisent non la pureté de leur propre foi, mais tentent plutôt d'imposer aux pays de l’UE les normes de la charia - l'ensemble des règles juridiques, morales et religieuses de l'Islam. D'autant plus que parmi les chrétiens, l’attitude envers ces amis quadrupèdes de l’homme était de tout temps bienveillante. Dans l'orthodoxie, il n'y a aucunes interdictions au sujet des chiens, bien qu'il ne soit pas recommandé d’entrer dans les églises avec eux, explique le représentant du patriarcat de Moscou, le prêtre Vladimir Vigilyansky.

Dans les anciens recueils de prescriptions religieuses, il est dit que les chiens ne doivent pas entrer dans l’église. Il y a des prières pour les consécrations des églises, si par hasard des chiens, des porcs ou des serpents y entraient soudain. On croit que ces animaux peuvent profaner le lieu sacré. Cependant, il n’existe aucun canon qui interdise d’avoir un chien dans la maison.

Dans les pays catholiques, depuis 1931, on marque le Jour des animaux le 4 octobre. Cette fête est liée au nom de Saint François d’Assises - le protecteur des quadrupèdes. Ce jour-là, dans toutes les églises catholiques, se fait un office spécialisé pour les animaux domestiques, et les paroissiens peuvent même amener dans l'église leurs chouchous - des chats, des lapins, des perroquets et, bien sûr, des chiens.

4.Posté par Lausanne: L’animal, mon jouet? mon civet? mon idole? mon frère? le 06/03/2012 14:21
Lausanne: La relation entre l’homme et l’animal, un débat pour l’Eglise réformée

L’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) organise, à Lausanne, un parcours pour explorer les facettes parfois ambiguës de la relation entre l’homme et l’animal. Il aura pour le thème "L’animal, mon jouet? mon civet? mon idole? mon frère?"

"Que nous mangions une cuisse de poulet ou que nous câlinions notre chat, nos rapports aux animaux sont multiples, voire antagonistes", relève le communiqué de l’EERV. Les éleveurs sont parfois traités d’exploiteurs, les propriétaires de toutous d’adorateurs. Et que disent les religions dans tout cela? L’EERV propose un parcours de découvertes, pour dépasser des préjugés et mieux comprendre le monde animal… et humain. APIC KIPA

5.Posté par Le Figaro - Planète: les plus vieux arbres se meurent le 07/12/2012 10:24
Des scientifiques ont mis en garde aujourd'hui contre la mortalité alarmante des arbres géants et très anciens, plus grands organismes vivants de la planète, qui abritent quantité d'oiseaux et une riche biodiversité. Ces travaux, menés par des universitaires australiens et américains, ont été publiés dans la revue Science. Ils concluent que partout les vieux grands arbres sont menacés de disparition si aucune politique de préservation n'est mise en oeuvre. "C'est un problème mondial qui concerne presque tous les types de forêts", a indiqué David Lindenmayer de l'Université nationale d'Australie, chef du programme. "A l'image des grands animaux comme les éléphants, les tigres ou les cétacés dont la population est en fort déclin, un faisceau d'indices nous montrent que ces arbres courent le même risque".

David Lindenmayer a entrepris cette étude avec des collègues de l'Université James Cook en Australie et de l'Université de Washington aux Etats-Unis après avoir travaillé sur les forêts suédoises à partir de relevés remontant jusqu'aux années 1860. Les chercheurs ont constaté une disparition inquiétante de grands arbres, vieux de 100 à 300 ans, sous toutes les latitudes en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, en Amérique latine et en Australie. Les sorbiers d'Australie, les pins des Etats-Unis, les séquoias de Californie ou les baobabs de Tanzanie constituent les principales espèces en danger. Les feux de forêts ne sont pas les uniques responsables car le taux de mortalité est dix fois supérieur à la norme, même les années sans feux.

Ce phénomène est, selon les scientifiques, le résultat d'une combinaison de facteurs tels que le réchauffement climatique, l'abattage et le besoin en terres agricoles. "Nous sommes en train de parler de la disparition des plus grands organismes vivants de la planète, des plus grandes plantes à fleurs de la planète et d'organismes qui jouent un rôle déterminant dans la régulation et la richesse de notre monde. La tendance est vraiment très préoccupante", a déclaré Bill Laurance de l'Université James Cook. Les grands arbres sont en effet le lieu de nidification et de vie de près de 30% des oiseaux et des animaux de notre écosystème. Ils constituent aussi d'énormes puits de carbone, d'importantes réserves de substrats, ils permettent à une multitude d'organismes vivants de s'épanouir et influencent l'hydrologie.

6.Posté par Fribourg: Mgr Felix Gmür bénit des animaux à l'occasion de la Saint-Antoine le 20/01/2014 21:46
Brünisried (FR), 20 janvier 2014 (Apic) Mgr Felix Gmür a célébré le 19 janvier la fête de la Saint-Antoine à la chapelle de Buchen, à Brünisried (FR), rapporte «La Liberté» du 20 janvier 2014. A cette occasion, les propriétaires d'animaux ont pu faire bénir par l'évêque de Bâle leurs fidèles compagnons, en l'occurrence leurs chevaux et leurs chiens.

L'affluence a été plus élevée que lors des précédentes éditions en raison de la météo clémente, selon le quotidien fribourgeois. La cérémonie s'est déroulée aux sons d'un quatuor de corps des Alpes et de deux chœurs mixtes. Le public a ensuite été invité à goûter au pain de Saint-Antoine.

7.Posté par Nina le 21/01/2014 15:10
Beaucoup de saints ont vécu avec des animaux ; St Séraphim et l'ours...
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- http://www.sagesse-orthodoxe.fr/jaimerais-savoir/foi-et-tradition-orthodoxe/foi-de-leglise/peut-on-prier-pour-les-animaux-ont-ils-une-ame-sont-ils-au-paradis

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« Un jour, j’ai tué sans nécessité une mouche ; blessée à mort, la malheureuse se traînait par terre. Trois jours de suite, j’ai pleuré à cause de ma cruauté envers une créature, et jusqu’à présent, je me souviens de ce fait.
Il y avait chez moi, sur le balcon du dépôt, des chauves‑souris ; un jour, je leur versai dessus de l’eau bouillante ; de nouveau, je répandis d’abondantes larmes. Depuis lors, je n’ai plus fait de mal à aucune créature.
Un jour (…) je vis sur le chemin un serpent coupé en morceaux; chaque tronçon s’agitait encore convulsivement. Je fus saisi de pitié pour toute créature, pour chaque être qui souffre, et je pleurai longuement devant Dieu »
(Saint Silouane – Ecrits – Récits d’expériences vécues)

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http://www.silene.es/documentos/moine_nature_tradition_ortodoxe.pdf

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Catho et ortho :
Le poisson de Tobie / les colombes de St Serge / La baleine de Jonas / L'ours de St Séraphim / le cochon sauvage de St Antoine / Le loup de St François / Les poissons qui écoutent St Antoine de Padoue/ L'âne qui s'agenouille devant St Antoine de Padoue / la brebis perdue/les chameaux pour les rois mages / St Josse et son chien / St Serge et l'ours / St Vaast et l'ours...

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http://www.orthodoxa.org/FR/orthodoxie/synaxaire/StSergeRadonege.htm

8.Posté par Prot. Av Aleksandr le 04/09/2016 18:20
Merci pour cet article que je vais partager en russe.
Xénia Krivochéine a tout-à-fait raison de développer ce que les animaux signifient en ce monde dont ils sont nos compagnons et nos contemporains. Il y a un devoir naturel de les aimer et de les reconnaître. Je ne veux pas ajouter trop de choses à l'article qui est excellent.

La Loi juive (cela fait partie des 613 Commandements) précise qu'avant de manger lui-même ou sa famille, on doit nourrir les animaux, en particulier ceux qui sont domestiqués et ne sauraient pourvoir par eux-mêmes à leur nourriture. De même pour les animaux sauvages qui seraient en manque. On connaît l'ours de St. Séraphim de Sarov, mais St. Gérasimos du désert de Judée vivait paisiblement avec les lions et tout un équipage animalier, attirés par la douceur du moine.
Au Patriarcat de Jérusalem, il y a des nuées de chats et tous sont très bien nourris ainsi que les oiseaux et autres.

Je soulignerai une seule chose: j'ai l'habitude de bénir les animaux - pas de manière systématique, mais en passant après une Divine Liturgie à travers les rues. Les gens place du pain ('obz en arabe, pita en hébreu) sur des pierres ou aussi de la nourriture. Pendant les jours de chaleur, partout il y a des gens pour donner à boire aux chats et chiens des rues. Et soigner, guérir un animal qui souffre appartient aussi à une forme qui s'apparente au "service de l'autre".

9.Posté par N.B. - super texte le 04/09/2016 20:24
Nous pouvons voir dans la mosaïque de Saint-Marc (ill. 6) que les animaux sont tous en couple, et à l'image des animaux, Adam cherche sa semblable dans le parc animalier. Ce sont des couples très liés, parfois il semble y avoir deux têtes sur un seul corps. L'accent est mis sur l'union étroite du couple, sur leur similitude. Les animaux sont aussi en couples dans le bestiaire d'Aberdeen (ill. 5).

Deux exceptions se présentent : le lapin est seul, il représente ici le chrétien seul en danger, comme un lapin qui à tout à craindre des nombreux prédateurs qui l'environnent. Et les félins qui sont au nombre de trois : un lion, une lionne, une panthère ou un léopard. La représentation des couples d'animaux reste cependant rare, puisqu'elle est réservée à l'iconographie de l'Arche de Noé. Seuls les commentaires juifs précisent que les animaux sont venus en couple87

10.Posté par Hai Lin (Montevideo Uruguay) le 05/09/2016 07:21
В родословной святого Франциска Ассизского. Прикосновение к наивысшей степени.

11.Posté par Vladimir G: la généalogie de St François? le 05/09/2016 15:44
Votre commentaire 10, bien cher Hai Lin (Montevideo Uruguay), est particulièrement sibyllin: que vient faire ici la généalogie de St François ("В родословной")? Vous voulez probablement parler de ses «Cantique du frère Soleil», «sermon aux oiseaux» et «Laudato si'» repris en titre dans la dernière encyclique du pape François. ..

12.Posté par Hai Lin (Montevideo Uruguay) le 05/09/2016 22:18
Monsieur Golovanow,

Je m'excuse d'avance de ce que j'aurais à vous dire mais cependant je vous le dirais avec une grande amabilité d'esprit. Je remarque que parfois vous repreniez mes commentaires d'un ton de grand rabbin hassidique et j'ai l'impression assez vive, après une longue absence, que parfois que vous partiez à la recherche des erreurs dans tout ce que j'écris. Connaissant l'esprit hautement critique et parfois pédant des français, je vous le pardonne d'avance. Mais sachez pourtant, que parfois tout cela me laisse une certaine amertume. En chinois on dit qu'il faut surtout craindre un beau geste remercié d'un gifle. (必须敬畏首先是一个很好的姿态感谢一巴掌。) Extrait des pensées de Confucius.

Je trouve l'emploi que j'ai fait du mot " родословной" juste. родословной = dans la lignée, dans l'asendance ce qui veut dire de manière métaphorique "en suivant la lignée de pensée, ou bien de la famille de ". Alors, la pensée de Mme K. est vraiment de la famille du grand Saint, que vous aimiez ou que vous n'aimiez l'usage que j'en ai fait.

Je ne faisait nullement appel à un message quelconque du pape actuel que je n'ai jamais lu.

Родословная

У этого термина существуют и другие значения, см. Родословная (значения).

Родословная — свод данных, описывающих происхождение тех или иных семей от других семей

Наиболее часто это понятие используется для обозначения родословной человека. Родословные также используются в сельскохозяйственном и декоративном животноводстве, в садоводстве.

Montevideo, le 2016.09.05

Hai Lin 林海

13.Posté par Hai Lin (Montevideo Uruguay) le 05/09/2016 22:30
Le Sermon aux Oiseaux selon Tomasso di Celano (version française) qui me rappelle vraiment les fort belles pensées de Mme Krivocheine qui avait bien et bel la lignée du grand saint.

Après l’arrivée de nouveaux frères, le bienheureux François prit la route et suivit la vallée de Spolète. Comme il approchait de Bevagna, il rencontra, rassemblés par bandes entières, des oiseaux de tous genres : ramiers, corneilles et freux. Sitôt qu’il les vit, il planta là ses compagnons et courut vers les oiseaux.

Son amour était si débordant qu’il témoignait même aux créatures inférieures et privées de raison une grande affection et une grande douceur. Arrivé tout près d’eux, il constata que les oiseaux l’attendaient ; il leur adressa le salut habituel, s’émerveilla de ce qu’ils ne se fussent pas envolés comme ils font d’habitude, leur dit qu’ils devaient écouter la parole de Dieu et les pria humblement d’être attentifs.

Il leur dit, entre autres choses :

« Mes frères les oiseaux, vous avez bien sujet de louer votre créateur et de l’aimer toujours ; Il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler et tout ce dont vous avez besoin pour vivre.
De toutes les créatures de Dieu, c’est vous qui avez meilleure grâce ; il vous a dévolu pour champ l’espace et sa simplicité ;

Vous n’avez ni à semer, ni à moissonner ; il vous donne le vivre et le couvert sans que vous ayez à vous en inquiéter. »

À ces mots, rapportent le saint lui-même et ses compagnons, les oiseaux exprimèrent à leur façon une admirable joie ; ils allongeaient le cou, déployaient les ailes, ouvraient le bec et regardaient attentivement.

Lui allait et venait parmi eux, frôlant de sa tunique et leurs têtes et leurs corps. Finalement, il les bénit, traça sur eux le signe de la croix et leur permit de s’envoler. Il reprit la route avec ses compagnons et, délirant de joie, rendit grâce à Dieu qui est ainsi reconnu et vénéré de toutes ses créatures.

Il n’était pas simple d’esprit, mais il avait la grâce de la simplicité. Aussi s’accusa-t-il de négligence pour n’avoir pas encore prêché aux oiseaux puisque ces animaux écoutaient avec tant de respect la parole de Dieu. Et à partir de ce jour, il ne manquait pas d’exhorter tous les oiseaux, tous les animaux, les reptiles et même les créatures insensibles, à louer et aimer le Créateur, car à l’invocation du nom du Sauveur, il faisait tous les jours l’expérience de leur docilité.

14.Posté par Hai Lin (Montevideo Uruguay) le 05/09/2016 22:52
Je demanderais avec toute gentillesse et avec toute humilité d'esprit à Monsieur K. qu'il laisse passer une version italienne de l'anectode du grand Saint François, une version qui a été remaniée par les écrivains italiens du "Settecento italiano". Je lui en saurais bien gré d'avance. Cette version est mille fois plus jolie que la traduction française car toute traduction, aussi bien qu'elle soit, perd de l'original.

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E passando oltre con quello fervore, levò gli occhi e vide alquanti arbori allato alla via, in su' quali era quasi infinita moltitudine d'uccelli; di che santo Francesco si maravigliò e disse a' compagni: «Voi m'aspetterete qui nella via, e io andrò a predicare alle mie sirocchie uccelli». E entrò nel campo e cominciò a predicare alli uccelli ch'erano in terra; e subitamente quelli ch'erano in su gli arbori se ne vennono a lui insieme tutti quanti e stettono fermi, mentre che santo Francesco compiè di predicare, e poi anche non si partivano infino a tanto ch'egli diè loro la benedizione sua.

E secondo che recitò poi frate Masseo a frate Jacopo da Massa, andando santo Francesco fra loro, toccandole colla cappa, nessuna perciò si movea. La sustanza della predica di santo Francesco fu questa: «Sirocchie mie uccelli, voi siete molto tenute a Dio vostro creatore, e sempre e in ogni luogo il dovete laudare, imperò che v'ha dato la libertà di volare in ogni luogo; anche v'ha dato il vestimento duplicato e triplicato; appresso, perché elli riserbò il seme di voi in nell'arca di Noè, acciò che la spezie vostra non venisse meno nel mondo; ancora gli siete tenute per lo elemento dell'aria che egli ha deputato a voi.

Oltre a questo, voi non seminate e non mietete, e Iddio vi pasce e davvi li fiumi e le fonti per vostro bere, e davvi li monti e le valli per vostro refugio, e gli alberi alti per fare li vostri nidi. E con ciò sia cosa che voi non sappiate filare né cucire, Iddio vi veste, voi e' vostri figliuoli. Onde molto v'ama il vostro Creatore, poi ch'egli vi dà tanti benefici, e però guardatevi, sirocchie mie, del peccato della ingratitudine, e sempre vi studiate di lodare Iddio».

Dicendo loro santo Francesco queste parole, tutti quanti quelli uccelli cominciarono ad aprire i becchi e distendere i colli e aprire l'alie e riverentemente inchinare li capi infino in terra, e con atti e con canti dimostrare che 'l padre santo dava loro grandissimo diletto. E santo Francesco con loro insieme si rallegrava e dilettava, e maravigliavasi molto di tanta moltitudine d'uccelli e della loro bellissima varietà e della loro attenzione e famigliarità; per la qual cosa egli in loro divotamente lodava il Creatore. Finalmente compiuta la predicazione, santo Francesco fece loro il segno della Croce e diè loro licenza di partirsi; e allora tutti quelli uccelli si levarono in aria con maravigliosi canti, e poi secondo la Croce ch'avea fatta loro santo Francesco si divisono in quattro partì; e l'una parte volò inverso l'oriente e l'altra parte verso occidente, e l'altra parte verso lo meriggio, e la quarta parte verso l'aquilone, e ciascuna schiera n'andava cantando maravigliosi canti; in questo significando che come da santo Francesco gonfaloniere della Croce di Cristo era stato a loro predicato e sopra loro fatto il segno della Croce, secondo il quale egli si divisono in quattro partì del mondo; così la predicazione della Croce di Cristo rinnovata per santo Francesco si dovea per lui e per li suoi frati portare per tutto il mondo; li quali frati, a modo che gli uccelli, non possedendo nessuna cosa propria in questo mondo, alla sola provvidenza di Dio commettono la lor vita.

A laude di Gesù Cristo e del poverello Francesco. Amen.

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15.Posté par Vladimir.G: ce texte de Xenia Krivocheine est dans la ligne la plus actuelle de la pensée théologique orthodoxe et catholique! le 07/09/2016 15:49
Merci pour vos commentaire 12-13, bien cher Hai Lin (Montevideo Uruguay). Ils sont parfaitement clairs et explicites cette fois.

Je n'ai rien à redire à la définition de "родословной", qui correspond bien à ce que j'en ai écrit. Vous savez certainement que l'Évangile de St Mathieu commence par "Родословие Иисуса Христа, Сына Давидова, Сына Авраамова," ce qui correspond en français à "GENEALOGIE DE JESUS, CHRIST, fils de David, fils d’Abraham."


Je suis tout à fait d'accord avec le rapprochement que vous faites entre l'article de Xenia Krivocheine et "Le Sermon aux Oiseaux" de St François. Je vous proposais de voir aussi
son «Cantique du frère Soleil» (http://www.franciscain.org/prieres/cantique-de-frere-soleil-creatures) dont les premiers mots «Laudato si'» («Loué sois-tu» en ombrien médiéval, langue utilisée par St François) donnent son titre à l'encyclique du Pape François consacrée à la sauvegarde de la Création.

J'avais consacré deux articles (*) à cette importante encyclique qui montre comment l'écologie réunit le pape François et le patriarche de Constantinople Bartholomée.
"La publication de l’encyclique "Laudato Si’" est une occasion de grande joie et de satisfaction pour les orthodoxes (...) Cette encyclique vient à un moment critique dans l’histoire humaine et aura sans aucun doute un retentissement dans le monde entier sur la conscience des personnes," en a dit le Métropolite Jean de Pergame...

Comme vous voyez, ce texte de Xenia Krivocheine est dans la ligne la plus actuelle de la pensée théologique orthodoxe et catholique!

* http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/L-ecologie-reunit-le-pape-Francois-et-le-patriarche-de-Constantinople-Bartholomee_a4355.html; http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/John-Chryssavgis--Un-regard-orthodoxe-sur-Laudato-Si-Reflexion-personnelle-et-oecumenique_a4392.html

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