La tolérance envers l'Autre ne peut se traduire par une intolérance envers sa propre identité

ROME, Mercredi 30 juin 2010 -
Joseph Weiler, professeur de droit à la « University School of Law » de New York, a défendu le crucifix, ce mercredi, devant la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme (ECHR).
Sa défense a été entendue par 17 juges dont Jean-Paul Costa, président de la Cour, lors d'une audience sur l'affaire Lautsi v. Italy, ou « l'affaire du crucifix », concernant le droit ou non de l'Italie de mettre des crucifix dans les salles de classe des écoles publiques.
Joseph Weiler, qui est également professeur honoraire de l'Université de Londres, représentait à l'audience les gouvernements de l'Arménie, de Bulgarie, de Chypre, de Grèce, de Lituanie, de Malte, de Monaco, de Roumanie, de la Fédération russe et de Saint-Marin, qui se présentaient comme des tiers intervenants.

"L'affaire Lautsi" a été renvoyée devant la Grande Chambre suite à la décision du gouvernement italien de faire appel, le 28 janvier 2010, après la publication d'un arrêt de la deuxième section de la Cour, le 3 novembre 2009, donnant raison à une citoyenne italienne d'origine finlandaise, Soile Lautsi qui avait demandé en 2002 que les crucifix soient retirés des salles de classe de l'école que fréquentaient ses enfants à Abano Terme, dans la province de Padoue. Suite ZENIT.org


Rédigé par l'équipe de rédaction le 1 Juillet 2010 à 20:30 | 15 commentaires | Permalien



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