Une manifestation en mémoire des combattants russes tués pendant la première Guerre mondiale aura lieu à la cathédrale de Boutovo.
Traduction E.T.

L’office funèbre en mémoire des combattants de l’armée russe morts au cours de la Première guerre mondiale aura lieu le 23 février, jour du Défenseur de la Patrie à la cathédrale des Saints martyrs et confesseurs russes à Boutovo.

Après la liturgie et l’office funèbre, des paroissiens, des représentants de clubs militaires et historiques ainsi que d’associations de cosaques se réuniront auprès du monument des combattants russes morts en 1914 - 1918.

Le monument est sculpté dans la glace, il se trouve à côté de la cathédrale. Sa construction repose sur le projet du « monument funèbre au combattant de la première Guerre mondiale » qui a gagné le concours de l’association impériale d’architectes et de peintres le 26 mai 1916. Le coup d’état d’octobre 1917 a empêché sa réalisation.

Une manifestation en mémoire des combattants russes tués pendant la première Guerre mondiale aura lieu à la cathédrale de Boutovo.
Un repas typique de soldat sera offert sur le lieu de la manifestation. Ensuite, le club sportif de la paroisse « Fort-Ross» proposera une course de ski à tous les participants.

Selon le communiqué de la paroisse, « toutes les nations européennes commémorent leurs compatriotes morts pendant cette guerre alors qu’en Russie il n’y a aucun musée important en leur mémoire. Les bolcheviks avec V. Lénine à leur tête ont tout fait pour détruire la mémoire des héros russes ». « Au Polygone de Boutovo ont été exécutés 11 généraux de l’armée russe du temps de la Pemière guerre mondiale, plusieurs centaines d’ex-officiers et soldats, y compris des chevaliers de la Croix de Saint Georges ».

Interfax-religion

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 22 Février 2014 à 14:59 | 2 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Vladimir.G le 23/02/2014 15:04
В России учредили День памяти воинов, погибших в годы Первой мировой

Президент России Владимир Путин подписал закон "О внесении изменений в статью 1.1 Федерального закона "О днях воинской славы и памятных датах России", который предусматривает введение новой памятной даты.

Теперь перечень памятных дат пополнился Днем памяти российских воинов, погибших в Первой мировой войне 1914 – 1918 годов. Праздник будет отмечаться 1 августа.

Эта памятная дата устанавливается в целях увековечения памяти и отражения заслуг российских воинов, погибших в годы Первой мировой войны.

Глава государства обратился к теме Первой мировой войны в ходе обращения к Федеральному собранию 12 декабря. Российский лидер напомнил, что Первая мировая война была вычеркнута из памяти по ряду политических соображений, что неправильно, и с этим необходимо покончить. Стране нужны памятники героям Первой мировой войны. "Наши предки называли ее великой войной, но она была незаслуженно забыта", - указал тогда В.Путин.

В продолжение темы он выступил с неожиданной инициативой и предложил возродить Преображенский и Семеновский полки, которые являлись элитой российской армии в течение нескольких веков. В.Путин поручил министру обороны Сергею Шойгу подумать над этим и дать свои предложения.

31 декабря 2012 г

2.Posté par Le mystère russe: L’histoire des tombes de soldats russes rappelle les liens franco-russes en 14-18 le 24/02/2014 09:48
KHARINNE CHAROV


k.charov@sudouest.fr

Beliakoff, Molikoff, ou encore Botinoff et Roumentseff, voilà des noms pas vraiment franchouillards ! Les neuf soldats russes, dont les tombes surmontées d'une croix orthodoxe sont alignées au nord-ouest du cimetière de la Marine de Rochefort depuis octobre 1918, intriguent souvent le visiteur. Quelle est donc leur histoire, qui devrait faire l'objet d'un film franco-russe cette année ?

Leur mort a toujours eu son explication à Rochefort : ces soldats du tsar sont décédés de la grippe espagnole, après leur admission à l'hôpital de la Marine. Mais pourquoi étaient-ils venus traîner leurs guêtres ici, alors que leur pays était en pleine révolution ? Cette histoire que l'Armée française a longtemps tue, dépasse de loin Rochefort et s'attache au lien franco-russe.

Soldats du tsar

En 1916, après la meurtrière bataille de Verdun, la Russie fournit à son alliée, la France, 20 000 hommes. Débarqués à Marseille, Brest et La Rochelle, ces ouvriers moscovites et ces paysans de la Volga sont accueillis en sauveurs. Ils défilent même à Paris le 14 juillet. Avant d'être envoyés sur le front de Champagne, où ils subiront de lourdes pertes.

Épuisés, ces braves n'ont qu'une idée : rentrer au pays. D'autant que Nicolas II a abdiqué le 2 mars 1917, et que le premier ministre, Kerenski, distribue les terres. Mais ce dernier a peur de la contagion et les maintient à disposition de la France. Voilà comment naît la révolte, la grève et le refus de monter à l'assaut. Organisés en soviets, les braves sortent le drapeau rouge et défilent dans les rues de la Somme le 1er mai 1917 !

Mutinerie

En juin, pour éviter la contagion lui aussi, le ministre de la Guerre envoie les 17 000 soldats russes toujours armés au camp de la Courtine, dans la Creuse, à 600 kilomètres des lignes ! Mais l'autorité des soviets se substitue vite à celle de l'armée et la mutinerie continue.

Après sept semaines d'intimidations et de sommations, l'armée française et les soldats russes restés loyalistes finissent par ouvrir le feu sur les mutins en septembre. L'assaut durera trois jours et fera des centaines de morts dont on cherche encore les corps aujourd'hui.

Comme on cherche toujours les traces des chefs de la rébellion fusillés à Bordeaux. Parmi les survivants, certains sont retenus en camps ; d'autres contraints aux travaux forcés dans les usines ou en Algérie ; d'autres enfin, 400 en tout, jugés les plus dangereux, sont emprisonnés au fort Liédot, sur l'île d'Aix. Encadrés par les très loyalistes tirailleurs sénégalais, ils se livrent à des travaux d'intérêt général tel le démontage des canons boulonnés sur les batteries de l'île.

Vassili, Josif, Ivan, Piotr, Alexei, Mikhaïl, Filipp, Ivan et Daniil, nos neuf soldats rochefortais, étaient de ceux-là. Comme leurs cinq coreligionnaires, inhumés dans le cimetière de l'île d'Aix et morts eux aussi de la grippe espagnole. Après s'être battus pour la France, ils n'ont jamais revu leur patrie, devenue l'URSS après leur départ.

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