Nous complétons le Communiqué de l'ACRN par un article paru en 2012 dans Nice-Matin + Photos récentes.

Le cimetière a été aménagé sur une parcelle achetée par la Russie en 1867 sur la colline de Caucade, à une époque où la colonie russe était importante sur la Côte d'Azur

"Mon père et ma mère sont enterrés ici et depuis quelque temps, je ne peux plus aller me recueillir sur leur tombe quand je le veux", dénonce Anne de la Valette. Celle qui fut l'une des voix de Radio Monte-Carlo, est d'origine russe et possède un caveau de famille dans ce cimetière orthodoxe perché au-dessus de l'avenue Sainte-Marguerite.
Une publication datée de 2012: Portes closes au cimetière russe de Nice  et photos récentes (2016)

Avec ses 900 sépultures, ce lieu surplombant Caucade est pourtant comme un livre d'histoire gravé dans le marbre. Les plus grands noms de l'aristocratie russe et de la famille impériale y sont inscrits. Plusieurs tombes sont célèbres et on vient de loin pour les visiter. Comme celle abritant la dépouille de «Katia», l'épouse morganatique du tsar Alexandre II, héroïne d'une histoire d'amour immortalisée au cinéma par Romy Schneider et Curd Jurgens.
Une publication datée de 2012: Portes closes au cimetière russe de Nice  et photos récentes (2016)

Tombes profanées, végétation envahissante, arbres moribonds menaçant la sécurité des visiteurs, cette terre de sépulcres historiques a visiblement été abandonnée par une association qui en a depuis longtemps perdu une garde qu’elle continue à estimer légitime, alors même que la morale la plus élémentaire (comme le bon droit) lui donne tort à ce sujet.
Une publication datée de 2012: Portes closes au cimetière russe de Nice  et photos récentes (2016)

Avec ses 900 tombes où sont inscrits les plus grands noms de l'aristocratie slave qui fréquentait la capitale azuréenne au 19e siècle, le cimetière russe de Caucade est l'un des plus beaux de l'Hexagone. Mais l'association cultuelle niçoise ACOR qui le gère, a dû licencier le gardien pour des raisons financières. La nécropole n'est plus ouverte que le vendredi et le samedi.
Une publication datée de 2012: Portes closes au cimetière russe de Nice  et photos récentes (2016)

L'association cultuelle niçoise ACOR, qui gérait les lieux depuis plus de 80 ans, a aussi perdu sa source de financement.
Une publication datée de 2012: Portes closes au cimetière russe de Nice  et photos récentes (2016)

Les descendants des russes qui reposent à Caucade ne peuvent que se féliciter que les tombes de leurs parents, illustres ou pas, soient à nouveau entretenues et honorées comme il se doit, c’est-à-dire dans la sérénité.
Une publication datée de 2012: Portes closes au cimetière russe de Nice  et photos récentes (2016)

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 1 Mars 2016 à 08:53 | 0 commentaire | Permalien



1.Posté par Père Georges le 03/03/2016 01:49
Quand on possède quelque chose, il faut être capable de l'entretenir… Ce n'est visiblement pas le cas de l'association qui est censée s'occuper de ce cimetière russe à Nice. Il est désolant de voir à quel degré d'abandon ce cimetière est laissé. Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'il est permis d'espérer de voir la Fédération de Russie se charger de ce lieu riche d'Histoire. Elle seule pourra financer les réparations indispensables et organiser à la fois la surveillance et l'entretien de ce lieu de Mémoire. Très visiblement, l'association actuelle est incapable de remplir ses indispensables devoirs.

Lorsque Mgr. Job de Telmessos était à la tête de ce qu'il est convenu d'appeler « la Rue Daru », le calme régnait. Aucune critique ne se faisait entendre du côté du Patriarcat de Moscou. Mgr. Job parvenait à avoir des relations harmonieuses avec les autres juridictions orthodoxes.

Des membres de la « rue Daru » n'ont rien trouvé de mieux que d'agiter des « banderoles républicaines » à la gloire de la liberté d'expression, auprès des grilles de la cathédrale de la « rue Daru ». Chacun sait que les manifestations sont un syndrome typiquement parisien ; les Français adorent manifester dans la rue et agiter des calicots... Ce fut la première fois dans l'histoire de la cathédrale de la rue Daru qu'un tel fait se produisit.

Ceci ne pouvait échapper à l'attention du Patriarcat de Constantinople. Mgr Job a été déchargé de ses obligations envers la « rue Daru », et fut affecté à de bien plus larges responsabilités, dans le cadre des relations œcuméniques menées par le Phanar auprès des autres confessions chrétiennes.

Être adulte, c'est assumer les conséquences de ses choix. La « rue Daru » s'est privée des services de quelqu'un qui est polyglotte et qui est parfaitement capable de dialoguer avec les personnes importantes qui pèsent lourd dans notre société. Il reste à voir maintenant comment la « rue Daru » se débrouillera avec des dossiers aussi difficiles que celui de l'Institut Saint Serge, où le délabrement des bâtiments devient problématique, sans parler de l'inexistence des moyens financiers de cette organisation. À côté de cela, le cas du cimetière de Nice est vraiment bénin…

Il est temps pour la « rue Daru » de ne plus se contenter de palabres autour d'une tasse de thé. Il est certainement dans les intentions du Patriarcat de Moscou de reprendre possession de ses églises historiques, tant sur la Riviera que sur la côte atlantique, en ce qui concerne la paroisse de Biarritz. Là aussi, le bâtiment est délabré, et les moyens manquent pour mener à bien une indispensable restauration.

Devant cette volonté affichée de l'Église russe, les moyens de la « rue Daru » paraissent bien dérisoires. Il y a mieux à faire de leur part que de se lancer dans d'interminables procédures juridiques qui coûtent très cher et qui, dans le cas de la cathédrale de Nice, ont été menées en pure perte. Aujourd'hui, chacun peut admirer la splendeur retrouvée de cette magnifique cathédrale, et nous pouvons espérer qu'il en sera de même pour le cimetière de Caucade, ainsi que pour diverses églises russes de l'époque impériale.

En tant que francophone, je dois avouer que j'éprouve quelques difficultés à comprendre que certaines paroisses où l'on célèbre en slavon d'un bout à l'autre, où l'on ne parle que Russe, ne veulent à aucun prix dépendre de l'Église russe ? Si au moins les communautés en question étaient à 50 % francophones, on comprendrait qu'elles désirent garder leur capacité d'intégration dans le pays où elles vivent. Après tout, le Christianisme n'est pas fait essentiellement pour permettre à des gens de garder le souvenir attendri de leur village natal. Mais tel n'est pas le cas : on est russe, archi-russe, et l'on ne veut pas de l'Église russe… c'est un grand et profond mystère.

2.Posté par Anna Rotnov le 03/03/2016 13:00
Il y a 20 ans ce cimetière était déjà plein et il ne restait aucune place disponible. Il y a 12 ans la vente de places disponible a repris. Jusqu'à ce jour.
Si vous tapez " cimetière russe Caucade Nice " dans youtube, vous verrez une vidéo de 17 secondes; une fosse commune de ce cimetière, pourtant historique et normalement intouchable, abrite les dépouilles de Smirnoff , Pouchkine et autres...

3.Posté par Témoignages le 20/03/2016 21:38
Bonjour chers Amis,

Comme vous le savez nous avons avec beaucoup de difficulté réussi à rentrer dans le Cimetière de Caucade.
Monsieur Orlov est venu en personne se rendre compte de l'état de délabrement de ce cimetière et a comme nous été choqué de la profanation et pillage de certaines tombes. d'autre part il semblerait que des corps soient retirés des tombes sans autorisation et avis des familles pour être remplacer par de nouveaux défunts ni de descendance Russe ou ni Orthodoxe, mais seulement fortunés pour pouvoir se payer une place dans ce lieu mythique.

Monsieur ORLOV a décidé de déposer une plainte et nous avons besoin du plus possible de témoignages pour joindre au dossier.

Toutes personnes concernées par le comportement scandaleux de l'ACOR et de ses dirigeants concernant l'interdiction d'accès au cimetière, les menaces, la profanation de leur tombe ou de celles d'amis, toute manipulations de dépouilles sont invités à faire le témoignage des faits les concernant.

Merci de répondre rapidement, nous devons reprendre en main rapidement le cimetière et une intervention de la police scientifique pour constater les profanations et trafiques sera

l'occasion de nous installer définitivement .
Merci de votre aide.
Bien cordialement

Christian
frizet.christian@neuf.fr

4.Posté par Anna Rotnov le 21/03/2016 12:01
Parmi nombreux biens immobilier que les fidèles orthodoxe laissaient à la cathédrale et qui sont gérés par l'ACOR il y a la villa Jussieux. On m'a raconté que cette villa, au centre de Nice et tout près de la cathédrale, fut léguée par la baronesse de Mayendorff en 1991.

Là, dans une cave, vit depuis 8 ans une des fidèles de la cathédrale, Irina Barkan. Il s'agit d'une pauvre dame handicapée, au destin tragique, croyante et bonne. La solitude fait qu'elle peut vous raconter la même histoire six fois d'affilé. Mais en sommes c'est son seul défaut.

Monsieur Obolensky fait des procès innombrables à cette pauvre dame, afin de la mettre dehors ( donc à la rue ). Suite à quoi la santé, déjà si fragile d'Irina s'est encore dégradé. Elle a eu des crises d'épilepsie, chute de cheveux, ses mains sont toujours glacés, car elle n'est pas chauffée.

Au derniers courriers Irina sera expulsée par les forces de l'ordre ce 1er avril. Pourtant, la baronesse a laissé sa villa pour les gens comme Irina, entre autres.
J'en appelle à Monsieur Obolensky; au nom de Dieu, laissez cette pauvre malheureuse en paix, là ou elle est. Sa cave est loin d'être un château. On ne vous demande pas une meilleure chambre au sein de la villa, on vous demande un peu d'humanité.
Irina est désespérée.

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