Vers la création d'un organe de dialogue interreligieux sous l'égide de l'UNESCO
Le 22 juillet, à l'initiative du patriarcat de Moscou, un certain nombre de chefs religieux chrétiens (orthodoxes, catholiques, protestants), musulmans et juifs ont rencontré à Moscou le directeur général de l'UNESCO Koïchiro Matsuura. A l'ordre du jour de cette rencontre inhabituelle - réflexion sur la mise en place d'un organe de dialogue interreligieux sous l'égide de l'UNESCO.

Il s'agit, comme l'a expliqué dans la conférence de presse le patriarche Cyrille de Moscou, d'un groupe de travail qui réunirait des hauts représentants des religions mondiales. Ce groupe fonctionnerait en partenariat avec l'UNESCO, tout en étant indépendant institutionnellement.

Un communiqué a été adopté à la fin de la rencontre. La traduction française est publiée sur le site du diocèse de Chersonèse. Voyons si cette nouvelle initiative apportera quelque chose de nouveau ou sera juste un organe interreligieux mondial de plus. En tout cas, le dialogue entre les religions semble au centre des préoccupations des orthodoxes à Moscou...

Rédigé par l'équipe de rédaction le 22 Juillet 2009 à 18:42 | 1 commentaire | Permalien


Commentaires

1.Posté par Olga le 23/07/2009 13:52
UNE VIE RELIGIEUSE PLUS OUVERTE
vendredi 25 avril 2003

Le renouveau religieux

En dépit de l'intense propagande antireligieuse et des efforts déployés par le PCUS pour promouvoir l'adoption de "rites socialistes" destinés à remplacer les rituels religieux, la religion a survécu dans toute l'ancienne Union soviétique.

Depuis la perestroïka, on a assisté à un renouveau religieux observé parmi toutes les différentes communautés confessionnelles reconnues (christianisme, Islam, judaïsme et bouddhisme). Cette période particulière de l'histoire soviétique a inauguré, en effet, une nouvelle ère de normalisation des relations entre les Eglises et l'Etat.

En rencontrant le patriarche Pimène au Kremlin, à l'occasion des célébrations du millénaire du baptême de la Russie, le 29 avril 1988, Mikhaïl Gorbatchev avait promis de "corriger les erreurs commises à l'égard de la religion et des croyants dans les années 30 et celles qui ont suivi". Déjà, en 1986, la presse avait commencé à prendre la défense des croyants et les interdictions sont alors tombées une à une avant même que la nouvelle législation sur la "liberté de conscience" ne soit soumise à un vote au Parlement russe le 1er octobre 1990.

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