Semaine du Pharisien et du Publicain
Synaxe des saints Néomartyrs et Confesseurs de Russie
Commémoration de tous les défunts décédés pendant les années de persécutions antichrétiennes

Hymnographie]b
Stichères au Lucernaire des vêpres (ton 1):

Frères, ne prions pas comme le Pharisien
Car celui qui s'élève lui-même sera abaissé
Humilions nous devant Dieu
appelant dans le jeûne comme le Publicain
Dieu, pardonne nous qui avons péché.

Le Pharisien vaincu par la vanité
et le Publicain courbé sous le repentir
s'approchèrent de Toi le seul Maître
L'un qui se glorifiait fut privé des biens
Mais l'autre qui n'osait parler fut digne des dons
Dans ces gémissements affermis-moi
Christ Dieu qui aimes l'homme.

Le premier dimanche du Triode celui du Pharisien et du Publicain, a été appelé «annonciateur» des combats spirituels, car il est comme une trompette qui nous annonce la préparation du combat contre les démons lors du carême qui vient.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Février 2021 à 18:22 | 1 commentaire | Permalien

Message de Noël de Son Éminence Antoine, métropolite de Chersonèse et d'Europe occidentale, exarque du Patriarche en Europe occidentale
Bien-aimés dans le Seigneur évêques, presbytres et diacres, moines et moniales, chers frères et sœurs!

De tout mon cœur je vous félicite à l’occasion de la fête de la Nativité du Christ!

Au terme du long jeûne de l’Avent, nous sommes de nouveau jugés dignes d’atteindre ce saint jour et de nous retrouver devant le Berceau, où se manifeste Celui qui vient «pour nous et pour notre salut», le Seigneur.

Il a plu à Dieu de frapper aux portes de ce monde, même si ce dernier ne L’a pas attendu, même s’il ne L’a pas accepté. Dès les premiers jours de sa vie terrestre le monde déchaînait toute sa colère contre Celui qui, dans l’humilité et la douceur, apporte le salut à la terre et ouvre les portes du Royaume céleste à l’humanité. Mais bien que le mal soit profondément ancré dans la nature humaine, ce mal a été renversé par l’Amour de Dieu, et cette victoire est un véritable gage d’espérance immuable.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Janvier 2021 à 07:09 | 0 commentaire | Permalien

LE PROPHÈTE DANIEL (Daniel signifie Jugement divin ou Dieu m'a jugé)
Pour bon nombre de personnes en Occident, la Bible est un vieux livre qui a peu ou pas d’autorité. Au mieux, elle ne représente que les rêveries pieuses de personnes superstitieuses ayant vécu à une époque lointaine. Bien que ses enseignements aient pu être considérés comme étant édifiants à leur époque, le 21ème siècle les considère désespérément dépassés.

Mais la Bible affirme que Dieu, et non des hommes et des femmes, en est l’auteur ultime. Dans ses pages, Dieu donne aux personnes de toutes époques une instruction concernant la vraie raison de l’existence de l’homme et la façon adéquate de mener sa vie.


Daniel est l'un des grands prophètes de la Bible hébraïque ou Ancien Testament et aussi un prophète du Coran.

Selon le récit biblique, Daniel n'est qu'un adolescent lorsqu'il est déporté à Babylone, cependant il est peu ou pas représenté sous la forme enfantine il apparaît souvent comme un homme adulte ou mûr.

Par sa sagesse, il gagne la confiance de Nabuchodonosor : il devient fonctionnaire de cour et interprète les songes du roi. Le Livre de Daniel qui lui est attribué figure parmi les Ketouvim pour le judaïsme. Il est également, selon l'ordre canonique de l'Église, le dernier des quatre grands prophètes.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 3 Janvier 2021 à 07:04 | 1 commentaire | Permalien

Homélie de Noël destinée à tous ceux qui célèbrent le 25 décembre
Père Nikolaï Tikhonchuk

Chers frères et sœurs !

Cette année est particulièrement difficile pour nous tous, pour notre pays la France, pour tout le monde : cette terrible épidémie contagieuse qui s’abat sur l’univers entier. Quand est-ce que cette épidémie va s’arrêter ? Il’a une autre question : comment arrêter l’épidémie qui atteint nos cœurs, mon cœur ?

Hier soir, en écrivant cette homélie, mes pensées se sont adressées à Celui qui est présent ici au milieu de l’icône de la Nativité : un enfant et en même temps Dieu, qui se donne dans les mains rudes des êtres humains, volontairement, Il se donne totalement à nous : vulnérable et fragile. Nous voyons sur l’icône Dieu le Fils dans son extrême humilité et même temps qui a confiance en l’homme.

Quand nous voyons un enfant, nous ne voulons que l’aimer, n’est-ce pas ? Je pense qu’en ce moment chacun de nous peut penser aussi à nos propres enfants, et peut-être à notre propre enfance. Oui, autrefois nous aussi nous étions aussi petits et aussi fragiles.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 27 Décembre 2020 à 21:20 | 1 commentaire | Permalien

La date de Noël est-elle inscrite dans les astres?
Vladimir Golovanow

La question du calendrier se pose de façon particulièrement aigue à Noël quand même les Orthodoxes sont divisés et ne fêtent pas ensemble la nativité du Christ. Cette question est bien entendu à l’ordre du jour du prochain Concile panorthodoxe et a fait l’objet de plusieurs communications lors du dernier séminaire théologique à Saint Serge (1) où Pierre Sollogoub a souligné que « le calendrier julien s’est révélé (avec les siècles) inadéquat pour relier les dates des fêtes liturgiques de l’année aux événements cosmiques » (ibid).

Icône cosmique et anniversaire

Mais de quels « événements cosmiques » s’agit-il ? En fait, comme l’écrit Nicolas Osorguine (2), certains théologiens expliquent les dates de Noël et Pâques par une "icône cosmique" qui montre l'univers entier participant au sens de la fête : pour Noël le rallongement des jours à partir du solstice (3) marque cette naissance qui "a fait resplendir dans le monde la lumière de l'intelligence" comme le proclame le tropaire de Noël (4).

Remarquons toutefois que cette date a été fixée assez tard : Noël a d’abord été fêté le 6 janvier, en tout cas en Orient, comme c’est encore les cas dans l’Eglise arménienne et comme le rappelle la fête des Rois dans l’Eglise catholique. La première mention de la fête de Noël au 25 Décembre se trouve dans le calendrier romain des martyrs (le Martyrologue de 354 établi à partir d’un texte qui remonte à 336) et ce n’est qu’en 425 que l'empereur Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël. (Ibid. 4)
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 24 Décembre 2020 à 09:56 | -1 commentaire | Permalien

St Jacques, frère de notre Seigneur et 1er Evêque de Jérusalem
Frères de Jésus

Dans le christianisme oriental, les frères de Jésus sont des enfants que Joseph a eus avec une autre femme avant d'épouser Marie. Dans le christianisme occidental, ce sont des cousins de Jésus. Les évangiles synoptiques et de nombreux textes apocryphes mentionnent les frères de Jésus et indiquent leurs noms : Jacques, Joseph (parfois appelé Joset), Jude et Simon. De très nombreux documents chrétiens attestent de l'appellation « frère du Seigneur » donnée à Jacques le Juste

St Jacques, frère de notre Seigneur et 1er Evêque de Jérusalem : il était fils du premier mariage de Joseph le divin fiancé.

Cet homme fut béni par Dieu dès le sein de sa mère et à cause de son éminente justice, tous ceux de sa race l'appelaient «le Juste» et «Oblias», ce qui signifie en hébreux «rempart du peuple» et «justice». Dès son enfance, il vécut dans l'ascèse la plus stricte. Il ne buvait ni vin, ni boisson fermentée. Comme St Jean le Précurseur, il ne mangea jamais rien qui eût vécu. Le rasoir ne passa jamais sur sa tête, comme le recommande la Loi à ceux qui se consacrent à Dieu. Il ne prenait jamais de bain et ne s'oignait pas d'huile, préférant le soin de l'âme à celui du corps.

Icône de saint Jacques, frère de Notre Seigneur
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Décembre 2020 à 15:00 | 1 commentaire | Permalien

Fête de la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu: Les textes liturgiques en français
La fête du Pokrov (Voile, Protection) fut instituée en Russie au 12ème siècle sous le règne du prince de Vladimir André Bogolioubsky (1157 à 1174), dont André le Fol-en-Christ était le saint patron. Elle existe aussi en Bulgarie et en Roumanie et en Grèce sous le nom de "Hagia Sképè" (Saint Voile, Sainte Protection): la date en a été reporté au 28 octobre, jour de la fête nationale grecque, en 1952, en reconnaissance pour le secours accordé par la Vierge pendant la Seconde guerre mondiale.

Tropaire

EN CE JOUR, NOUS TES CROYANTS FIDÈLES,
NOUS CÉLÉBRONS TA PROTECTION
AVEC UNE JOIE LUMINEUSE, Ô MÈRE DE DIEU
ET CONTEMPLANT TON ICÔNE TRÈS PURE
NOUS TE DISONS AVEC AMOUR:
PROTÈGES-NOUS DE TON VOILE VÉNÉRÉ
ET DÉLIVRES-NOUS DE TOUT MAL
EN SUPPLIANT TON FILS, NOTRE DIEU,
DE SAUVER NOS ÂMES.

ICI >>> Les textes liturgiques en français
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Octobre 2020 à 04:14 | 0 commentaire | Permalien

Pèlerinage pour la vénération  du Voile de l'Intercession de la Très -Sainte Mère de Dieu  dans la cathédrale de Chartres
Samedi 17 octobre 2020

Avec la bénédiction de son Éminence Mgr Antoine, métropolite de Chersonèse , exarque du patriarche en Europe occidentale

Site PALOMNIK

PROGRAMME

7h00 Départ du bus de l'église des Trois Saints Docteurs: 5, rue Pétel, Paris 75015
9h30 Liturgie devant les reliques de la Bienheureuse Vierge Marie
13h00 Repas fraternel.
17h00: retour à l'église des Trois Saints Docteurs
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Octobre 2020 à 17:54 | 0 commentaire | Permalien

Homélie:  La Nativité de la Mère de Dieu
L’année liturgique comporte, outre le cycle des dimanches et le cycle des fêtes commémorant directement Notre Seigneur, un cycle des fêtes des saints. La première grande fête de ce cycle des saints que nous rencontrons après le début de l’année liturgique est la fête de la nativité de la bienheureuse Vierge Marie, célébrée le 21septembre. Il convenait que, dès les premiers jours de la nouvelle année religieuse, nous fussions mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Église, celle de la mère de Jésus-Christ.

Chers frères et sœurs !

Aujourd’hui nous célébrons la Nativité de la Mère de Dieu. La naissance d’un bébé donne toujours une grande joie aux parents, à leurs proches et leurs amis. Surtout pour une famille qui n’avais pas d’enfants auparavant. Une nouvelle vie commence. La nativité de la Mère de Dieu a apporté la joie non seulement pour une famille, mais à toute l’humanité, comme dit le tropaire d’aujourd’hui :

Tout au début de l’histoire humaine, quand le premier homme Adam a déchu de son statut pour s’être séparé de Dieu, Dieu lui a donné un espoir. Il lui a donné une prophétie maudissant le diable et annonçant que la descendance de la femme lui meurtrirait la tête et que lui à son tour lui piquerait le talon. Gn. 3. 15.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 21 Septembre 2020 à 09:06 | 1 commentaire | Permalien

Le saint métropolite Benjamin de Pétrograd
Nous commémorons aujourd'hui, 13 août, l'un des premiers martyrs de la terreur athée qui a suivi le coup d'État d'octobre 1917. Sont également commémorés l'archevêque Serge ainsi que Georges et Jean qui ont partagé ses souffrances.

Le métropolite Benjamin connu pour son zèle pastoral, tout spécialement à l'égard des populations ouvrières, fut élu pour le siège de Pétrograd (actuellement Saint-Pétersbourg) en 1917.

Il entreprit aussitôt une réforme des paroisses et s'efforça de libérer l'Église de toute implication dans les affaires politiques. Sa parole, simple et spirituelle, attirait les foules dans les églises où il célébrait, et malgré sa haute charge, il continuait de visiter les pauvres et les ouvriers.

Lors de la famine de 1921, conséquence de la Révolution d'octobre et de la guerre civile, qui fit plus de six millions de victimes, le Métropolite n'hésita pas à livrer à l'État tous les biens de l'Église, à condition qu'ils restent un don délibéré, sévèrement contrôlé par le Clergé et les fidèles.

Les bolcheviques semblèrent alors devenir plus conciliants; mais la position intransigeante du Métropolite contre le mouvement de l "Église Vivante", qui avait pour but le démembrement de l'Église et de la Tradition, raviva leur haine.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 13 Août 2020 à 15:00 | 4 commentaires | Permalien

Saint et Grand-Martyr PANTELEIMON +305
Le Saint et glorieux Martyr du Christ Pantéléimon naquit à Nicomédie d'un sénateur païen, Eustorgios, et d'une Chrétienne, Euboulie, qui lui donnèrent le nom de Pantoléon. Confié à un médecin réputé, Euphrosynos, pour son éducation, il parvint en peu de temps à une connaissance parfaite de l'art médical, au point que l'empereur Maximien, ayant remarqué ses qualités, projetait de le prendre au palais comme médecin personnel.

Comme le jeune homme passait quotidiennement devant la maison où était caché Saint Hermolaos (cf. 26 juil.), le Saint Prêtre, devinant à son allure la qualité de son âme, l'invita un jour à entrer et se mit à lui enseigner que la science médicale ne peut procurer qu'un bien faible soulagement à notre nature souffrante et sujette à la mort, et que seul le Christ, le seul vrai Médecin, est venu nous apporter le Salut, sans remèdes et gratuitement.

Le coeur exultant de joie à l'audition de ces paroles, le jeune Pantoléon commença à fréquenter régulièrement Saint Hermolaos et fut instruit par lui du grand Mystère de la foi.

Un jour, en revenant de chez Euphrosynos, il trouva sur le chemin un enfant mort après avoir été mordu par une vipère. Estimant que le moment était venu d'éprouver la vérité des promesses d'Hermolaos, il invoqua le Nom du Christ et, aussitôt, l'enfant se releva et le reptile périt. Il courut alors chez Hermolaos et, plein de joie, demanda à recevoir sans retard le Saint Baptême.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 9 Août 2020 à 04:56 | -1 commentaire | Permalien

Le saint amiral Fiodor (Théodore) Ouchakov
Vladimir Golovanow
Saint Fiodor est commémoré le 23 juillet (5 août).

Ouchakov a été canonisé le 15 octobre

J'ai appris la canonisation du saint amiral Fiodor Ouchakov (1744-1817) lors d'un voyage touristique dans les iles ioniennes: son icône occupe une place d'honneur dans bon nombre d'églises, à commencer par Corfou, et les nombreux cierges allumés devant montrent une véritable ferveur populaire.

Il est en effet considéré comme un "fondateur de l'état grec dans les iles ioniennes" (1)

Fiodor Ouchakov (en russe : Фёдор Фёдорович Ушаков) est né en 1744 à Bournakovo (actuellement Rybinsk, 350 Km au NE de Moscou); il étudia à l'École navale du Corps des cadets de Saint-Pétersbourg.

Montant très rapidement les échelons, notamment grâce à ses victoires dans la guerre contre les Turcs de 1787-1792, il fut envoyé en Méditerranée afin de soutenir la Campagne d'Italie du général Alexandre Souvorov (1799). Au cours de cette expédition navale, il conquit les îles Ioniennes occupées par le Français.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 5 Août 2020 à 21:45 | -269 commentaire | Permalien

Boris ZAÏTSEV : Saint Serge de Radonège
Bibliographie des œuvres de Boris Zaïtsev et en russe Boris ZAÏTZEFF

Plus de six cents ans se sont écoulés depuis la naissance de saint Serge1, plus de cinq cents depuis sa mort. Sa vie calme, sainte et pure, a duré près d’un siècle. Le modeste adolescent, qui s’appelait d’abord Barthélemy et qui prit plus tard le nom de Serge, devint une des plus grandes gloires de la Russie.

Par sa sainteté, Serge est grand pour l’univers, car il a vécu pour l’humanité entière. Mais son harmonie parfaite avec son peuple, ce qu’il y a de typique dans sa nature, qui réunit les traits disséminés du caractère russe, lui donnent quelque chose de particulièrement émouvant pour nous.

De là proviennent la vénération tout exceptionnelle dont il est entouré en Russie et la canonisation tacite dont il a été l’objet, et par laquelle le peuple russe le reconnaît pour son saint par excellence ; privilège que personne d’autre ne partage avec lui.

Saint Serge vivait aux temps du joug tartare. Il n’en souffrait pas personnellement : les forêts de Radonège l’en préservaient. Mais il n’est pas resté indifférent à l’oppression tartare. Tout ermite qu’il fût, il n’en éleva pas moins la croix pour la Russie avec la résolution calme qui caractérisait tous ses actes ; il bénit Dimitri Donskoï, en l’envoyant à la bataille de Koulikovo2 qui, grâce à son geste, a gardé un sens symboliquement mystique jusqu’à nos jours.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Juillet 2020 à 06:30 | 0 commentaire | Permalien

L'archimandrite Romain, chef de la Mission de l'ÉORHF en Terre Sainte : 70e anniversaire de l'exécution du martyr Alexandre Schmorell
Au Musée d’histoire d’Orenbourg une exposition « Alexandre Schmorell, résister dans le Reich avec une âme russe »

"Moinillon au quotidien"

C'est un grand événement pour nous — et une joie tout aussi grande. Père Romain célébrait les Vigiles de la fête des saints apôtres Pierre et Paul.


L'archimandrite Romain, chef de la Mission de l'ÉORHF en Terre Sainte, est chez nous pour quelques jours afin de participer aux solennités du 70e anniversaire de l'exécution du martyr Alexandre Schmorell, glorifié l'année dernière, qui auront lieu samedi : une Liturgie sera célébrée par de nombreux évêques sur la tombe du martyr.

Cette année 2019, nous célébrons le 70e anniversaire de l'exécution d'Alexandre Schmorell.

Aujourd'hui, il n'y a pas de Liturgie au monastère, mais elle est célébrée sur la tombe du martyr au cimetière qui se trouve face à la cathédrale russe de Munich.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 13 Juillet 2020 à 10:30 | 0 commentaire | Permalien

LE TEMPS MONASTIQUE ATHONITE
Non seulement les monastères du Mont Athos ont conservé le calendrier julien, mais ils continuent en outre à utiliser la division du temps romain ou byzantin - ce sont les derniers endroits sur terre à préserver cette pratique.

Tout au long de l'histoire, l'homme a pris l'habitude de compter le temps à partir du coucher du soleil.

Ceci est en accord avec la description biblique de la création du temps: " Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était sans forme et vide; et les ténèbres étaient sur ​​la face de l'abîme. Et l'Esprit de Dieu planait sur ​​la face des eaux. Puis Dieu dit: Que la lumière soit; «Et la lumière fut. (Genèse 1: 1-3) "

Le jour, suivant l'horloge byzantine, commence donc au coucher du soleil. Cela peut être quelque peu arbitraire, car "coucher de soleil" peut signifier "quand le soleil descend sous l'horizon sur la mer», ou "quand le soleil descend sous la crête de la montagne." En outre, la longueur des jour croît et décroît tout au long de l'année.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 29 Juin 2020 à 06:30 | -1 commentaire | Permalien

Premier dimanche après la Pentecôte fête de tous les Saints: Homélie prononcée par le métropolite de Souroge Antoine (Bloom)
Le 4 août 2003, le métropolite de Souroge Antoine /Bloom/ s’endormait dans le Seigneur à l’âge de 89 ans.
Homélie prononcée par le métropolite Antoine au cours de la liturgie diocésaine le 25 juin 1989 à Londres

"La Mère de Dieu et les Saints dont nous célébrons la mémoire aujourd’hui, ceux que nous connaissons car Dieu nous les a révélés et qu’ils ont été compris et reconnus par leurs contemporains ou peut-être des siècles plus tard, tous sont la réponse de la terre à l’amour de Dieu. Et ils donnent cette réponse en leur propre nom mais aussi au nom de toute la création et en notre nom ; car chacun de nous a le privilège d’être appelé d’un nom, notre nom chrétien, le nom de l’un de ces Saints. Et les Saints dont nous portons le nom se tiennent devant Dieu et prient que leur nom ne soit pas indigne aux yeux du Seigneur... Les Saints de Dieu embrassent la création toute entière dans leur amour, dans leur intercession, dans leur prière et dans leur présence continuelle.

Quelle merveille d’appartenir à cette immense famille d’hommes, de femmes, d’enfants qui ont compris le message du Seigneur qui est venu, a vécu, a enseigné et est mort pour nous ! Ils ont répondu de tout leur cœur, ils ont compris avec leur esprit et ils ont accepté Son message avec la détermination d’éliminer en eux-mêmes tout ce qui a occasionné la crucifixion, parce que si une seule personne sur la terre s’était égarée, tombée loin de Dieu, le Christ serait venu la sauver au prix de Sa vie. Voici Son témoignage à un Saint des premiers siècles qui priait que les pécheurs soient confondus, Il lui apparut et lui dit : « Ne prie jamais ainsi ! S’il n’existait qu’un seul pécheur, Je serai mort pour lui »...

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 14 Juin 2020 à 04:12 | 0 commentaire | Permalien

Samedis des (âmes des) défunts – psychosabbaton
Ce jour, les divins Pères ont prescrit de faire mémoire de tous ceux qui depuis l'origine des siècles se sont endormis dans l'amour de Dieu et l'espérance de la résurrection, de la vie éternelle. Efface les fautes de ceux qui sont morts, Verbe, révèle vivante la bonté de ton cœur.

Synaxaire des mâtines du samedi, généralement célébrées le vendredi soir.

Le samedi qui précède le Dimanche du Jugement Dernier est consacré aux défunts.

Les défunts sont commémorés plusieurs fois par an chez les Orthodoxes.

Ainsi l'Eglise russe a instauré 2 samedis des défunts œcuméniques, celui qui précède le Grand Carême et le samedi avant la Pentecôte, ainsi que plusieurs jours des défunts qui lui sont particuliers: le mardi de la semaine de Thomas (10ème jour après Pâques; "Radonitsa" tradition essentiellement slave qu'on ne trouve pas chez les Orthodoxes du proche Orient) le 29 août/11 septembre, décollation de Saint Jean Baptiste (commémoration des combattants tombés au champ d'honneur instituée par Elisabeth II en 1769) et la Saint Dimitri (samedi précédant le 26 octobre/8 novembre).
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 6 Juin 2020 à 10:26 | 0 commentaire | Permalien

Ce sixième dimanche de Pâques, nous célébrons le miracle de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus Christ en faveur de l'Aveugle-né
Lumière de Lumière et Source de clarté,Verbe, tu rends la vue même à l'Aveugle-né!

Ce miracle fut opéré à partir de l'élément liquide, de même que la conversion de la Samaritaine et la guérison du Paralytique. Il se produisit ainsi. Le Christ s'entretenant avec les Juifs et se montrant à eux comme égal au Père en disant: «Avant qu'Abraham fut, Moi, Je suis», ils lancèrent des pierres contre lui. S'étant retiré, il rencontra l'Aveugle, qui marchait à tâtons. Il était ainsi de naissance, n'ayant que le contour et la cavité des yeux.

Le Sauveur, l'ayant trouvé de la sorte, demanda à ses disciples (qui l'avaient entendu dire au Paralytique: «Te voici guéri, ne pèche plus» et qui savaient que «la faute des parents retombe sur les enfants»): «Maître, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle?» D'ailleurs, une doctrine épicurienne soutenait que les âmes préexistaient et que si elles avaient péché immatériellement elles descendaient dans un corps.

Rejetant tout cela, le Christ dit: Ce n'est pas pour cette raison, mais afin que ce manifestent les oeuvres de Dieu, c'est-à dire les Miennes. Car il n'est pas question du Père: la conjonction «afin que» vise la proclamation du Fils et non sa cause.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Mai 2020 à 07:00 | 1 commentaire | Permalien

DEVENIR ET RESTER UN CHRÉTIEN ORTHODOXE
Prêtre Andrew Phillips

INTRODUCTION

Nous entendons parfois des gens raconter comment ils en sont venus à rejoindre l'Eglise Orthodoxe. Bien que chaque histoire soit intéressante, et parfois même extraordinaire, je pense que les histoires racontant comment des gens sont restés de fidèles Chrétiens Orthodoxes malgré les tentations seront de plus grande utilité. Comme il est écrit dans l'Evangile : "C'est à votre constance que vous devrez votre salut" (Luc 21,19).

De plus, je n'ai pas intitulé cet entretien "Comment entrer dans l'Eglise Orthodoxe" mais "Comment devenir et rester un Chrétien Orthodoxe."

Car rejoindre l'Eglise Orthodoxe ou devenir un membre de l'Eglise Orthodoxe, cela concerne des changements externes, et ce n'est pas la même chose que "devenir un Chrétien Orthodoxe," qui concerne des changements intérieurs. Et rester un Chrétien Orthodoxe est encore plus important, c'est pourquoi j'ai consacré 3 fois plus de temps à cette partie-là qu'à comment devenir Chrétien Orthodoxe.
Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 18 Mai 2020 à 10:10 | 19 commentaires | Permalien

Saints Boris et Gleb
Vladimir, le prince de Kiev avait deux fils, Sviatopolk et Iaroslav lorsqu'il épousa la princesse byzantine Anne.


Le baptême de leurs sujets et du prince fut un des fruits de ce mariage. La naissance de Gleb, puis de Boris quelques années plus tard, en fut le second fruit.

Lire Vladimir le BEAU SOLEIL (980-1015) et le Baptême de la Russie

Vladimir avait désigné ces deux jeunes princes comme ses héritiers, ce qui ne fut pas du goût des deux autres, en particulier Sviatopolk qui entra en guerre contre ses deux demi-frères. Boris et Gleb refusèrent de se défendre pour ne pas verser le sang. Ils furent assassinés à l'âge de 20 ans et de 15 ans. Leur autre demi-frère les vengea et, devenu prince de Kiev, promut leur culte.

La piété russe s'attacha à la figure de ces deux jeunes princes et en fit les symboles de la souffrance innocente à l'image de l'immolation du Christ.
Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 15 Mai 2020 à 19:32 | -1 commentaire | Permalien

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