1.
Daniel
le 07/12/2012 21:28
Voilà une architecture déjà plus potable que le célèbre voile... En revanche, j'ai du mal à voir comment cela s'insère dans le cadre de Madrid... Cette église semble une pure copie d'un certain style d'églises russes, sachant qu'il existe plusieurs styles d'églises en Russie.
2.
Serge Mullins
le 09/12/2012 12:54
Ce que l'on peut remarquer en dehors des problèmes architecturaux c'est que l'Espagne ne semble pas être tombée dans la décadence spirituelle de la France, largement représentée par un gouvernement au mieux agnostique ou sinon franchement athée, s'auto proclamant héritier de valeurs républicaines et plus discrètemeent maçonniques, héritage indirect d'un Siècle des "Lumières" qui n'a guère engendré que l'obscurité des âmes!
3.
Juan García-Muñoz
le 09/12/2012 13:18
Je ne comprends pas ce que c'est «hôtel Ortles». Je suis madrilène et je sais que notre église est construite dans le quartier de Hortaleza (avenue Gran Vía de Hortaleza).
4.
Daniel
le 09/12/2012 15:08
@ Serge Mullins (message 2)
Manifestement, vous connaissez très mal l'Espagne actuel (qui n'est plus celle de 1975), pays aussi déchristianisé que la France (qui a aussi son mariage homosexuel pour la petite histoire), surtout dans des régions comme la Catalogne. La différence est que les municipalités peuvent donner des terrains légalement pour la construction de lieux de culte alors que cela est en théorie interdit en France, l'Etat ne pouvant subventionner aucun culte. Le dernier gouvernement socialiste espagnol avait aussi son côté très anticlérical... au point d'en être caricatural.
5.
PO
le 09/12/2012 16:56
@ Juan García-Muñoz - Merci pour cette précision, (a vous PO)
6.
Juan García-Muñoz
le 10/12/2012 00:02
@ Daniel (message # 4)
C'est vrai ce vous avez dit sur l'Espagne actuelle, mais je dois faire des précisions. Statistiquement (et seulement pour les Kathos) le pourcentage des fidèles assitant à la messe dominicale est supérieur en Espagne qu'en France, mais, pendant la période socialiste (sous le mandat du premier ministre Zapatero) la minorité au pouvoir à tenté de faire tout ce que les gouvernements précédents socialistes n'avaient même pas osé: le harcèlement à l'Église Catholique, voire les hypothèses à l'avortement et, le pompon, le 'mariage' homosexuel, un des antécédents du project de l'actuel gouvernement de gauche en France.
De toute façon, la population espagnole (peut-être à cause des années de la dictature) ne se montrait pas tellement oposée comme en France. Aussi, l'Assemblée Nationale française, au moins nominalement, a bien demandé l'avis des confessions religieuses (1), tandis que le gouvernement socialiste et le Parlament de l'Espagne n'ont jamais fait autant.
Si vous voulez savoir d'avantage sur l'orthodoxie en Espagne, vous pouvez voir la vidéo
Православие в Испании. Православная энциклопедия (http://www.youtube.com/watch?v=obivQAe99o0).
(1) http://www.orthodoxie.com/actualites/lintervention-du-metropolite-joseph-a-lassemblee-nationale-a-propos-du-projet-de-loi-sur-le-mariage-homosexuel-et-lhomoparentalite/
7.
En Espagne, bénédiction d’une croix consacrée à la mémoire des émigrés blancs tombés pendant la guerre civile 1938-1939
le 10/12/2012 10:32
Le 9 juin une croix commémorative consacrée aux émigrés russes blancs volontaires, guerriers orthodoxes ayant combattu lors de la guerre civile en Espagne a été sanctifiée au sommet du mont Cerro del Contadero (1.639 m d’altitude). Un détachement de volontaires russes a défendu ce sommet du 1 septembre 1938 jusqu’au 16 janvier 1939. Le protopresbytre Alexandre Chabachev (EORHF, 1891-1956) y a officié le 9 octobre 1938, jour de la fête du régiment Markov, une divine liturgie.
La croix a été bénie par l’archiprêtre André Kordotchkine, recteur de l’église de la Nativité (diocèse de Chersonèse) à Madrid. Concélébraient l’archiprêtre Serge Prosandéev, recteur de l’église Saint George à Valence (diocèse de Chersonèse) ainsi que l’higoumène Piros (Gotziridze) (Eglise orthodoxe de Géorgie). La croix a été ciselée par Jesus Alba le maire de la localité de Cara i Ceca sur le territoire de laquelle se trouve le mont. Le prince Sixte Enrico de Bourbon Parme assistait à la cérémonie. Il est le leader de l’association « Comunion Traditionalista ». C’est dans les rangs de cette organisation carliste qu’avaient combattu la majorité des volontaires russes.
Le père André Kordotchkine a rappelé que les volontaires russes blancs représentent tout un chapitre dans l’histoire de l’Espagne comme dans celle de l’Eglise orthodoxe russe : « A la différence des « volontaires » soviétiques ils étaient tous orthodoxes. A trois reprises des prêtres orthodoxes sont venus ici pour prier. Nous rendons aujourd’hui hommage aux militaires russes qui ont péri en Espagne, fidèles à leur foi ».
Une panikhide a été dite après la cérémonie de la sanctification de la croix. Les habitants du village ont organisé une réception fraternelle aux participants à la cérémonie.
Cerkov-ru ICI
Et Photos
Traduction " PO"
8.
Emigrés russes en Espagne : Je cherche une «iglesia orthodox»
le 10/12/2012 10:34
Le père André Kordotchkine, recteur de l’église de la Nativité du Christ diocèse de Chersonèse, patriarcat de Moscou à Madrid décrit pour "Pravoslavie i mir" la situation des Russes en Espagne :
On me demande souvent : « Qui sont ceux qui quittent de nos jours la Russie ? » Il s’agit en définitive d’intégration et, en même temps de non oubli de sa propre culture. L’un ne peut aller sans l’autre. Les émigrés qui ont du fuir leur pays à la suite de la révolution étaient des gens instruits, fidèles à leur foi, attachés à leur langue. Il ne leur a donc pas été difficile de faire siennes les cultures des pays où ils se sont installés. Leur culture les a aidés à s’attacher à leurs nouveaux pays et à y trouver une place digne d’eux. Il est difficile de dire comment les choses vont se passer avec nos ouailles de maintenant, les émigrés de la «nouvelle vague ». Ils ont peu en commun avec ceux d’après la révolution. Il y a aujourd’hui parmi les nouveaux arrivés beaucoup de personnes aisées qui peuvent vivre et travailler avec un pied dans deux ou trois pays. Ils gardent leur nationalité russe et reviennent dans leur pays.
Il y a des personnes peu fortunées, je pense à nos paroissiens madrilènes, souvent ils ne veulent pas rester en Espagne, ils n’y possèdent pas de maisons, rien ne les y retient. Ce sont pour ainsi dire des migrants permanents.
Les étudiants représentent une catégorie à part. Certains retournent en Russie, d’autres trouvent des emplois, se marient. Allez ailleurs pour trouver un emploi et de quoi vivre est une décision forcée. Qui aurait l’idée, s’il est bien installé dans l’existence, d’abandonner sa maison, ses enfants, ses vieux parents ? Il serait ingrat d’essayer de comparer entre elles les diverses vagues de l’émigration russe.
Lorsque je faisais mes études en Angleterre la notion d’émigré s’associait avec des personnes qui disaient « aéroplane, ou prendre l’omnibus ». On leur avait appris à parler ainsi dans leur enfance. Mais ces quelques expressions amusantes mises à part ils maitrisaient un russe bien plus riche que celui que nous entendons aujourd’hui à Moscou. C’était un plaisir pour moi que de converser avec des interlocuteurs dont le russe était d’une pureté cristalline.
Ordonné prêtre, toujours en Angleterre, j’ai célébré l’un de mes premiers mariages. Une voiture m’amena parmi des jeunes à l’aspect indéfini qui se mirent d’emblée à me tutoyer. Leur chewing-gum à la bouche, ils fredonnaient un refrain parlant de la fumée des cigarettes à la menthe. Par la suite j’ai rencontré beaucoup de jeunes de ce genre et il m’a fallu un certain temps pour me dire que rien de terrible ne se passait. Il s’agissait simplement d’un changement de générations. Les vieux émigrés blancs qui ne sortaient jamais de chez eux non cravatés éprouvaient à notre égard, étudiants barbus en jean, une certaine appréhension. Mais nous avions, quoi qu’on puisse en dire, quelques connaissances.
Autre relève générationnelle : je vois de plus en plus souvent dans notre église des enfants de six ou sept ans issus de mariages mixtes et qui ne parlent pas ou presque le russe. Rares sont ceux qui savent lire, personne ne sait écrire. Leurs parents les envoient chez nous pour qu’ils apprennent la langue. Mais la connaissance de la langue n’apporte rien en soi si la formation spirituelle de l’enfant est confiée exclusivement à la charge de l’école du dimanche. Ces enfants n’y restent d’ailleurs pas longtemps. En effet, amener les enfants à l’église chaque dimanche demande des parents une certaine discipline et ils ne l’ont pas. Les enfants qui fréquentent une école représentent une goutte dans la mer de tous ceux qui ont vu le jour à Madrid. Le téléphone sonne. Une voix de femme : « Padre Andreï, je cherche une iglesia orthodoxe, je voudrais savoir quand il y aura la missa ? » A quoi s’attendre des enfants de cette femme ?
Pour ce qui est des émigrés « virtuels, de ceux qui ne parlent que de partir, je suppose qu’ils ne sont pas sincères. La Russie de nos jours offre de grandes possibilités. Il est préférable de vivre et de gagner sa vie en Russie si l’on rêve d’acheter une maison à Marbella.
Il est essentiel que la stabilité actuelle se maintienne en Russie et qu’il n’y ait pas d’effondrement dans les dix ans à venir.
"Pravoslavie i mir" et "Parlons d'orthodoxie"
9.
Tchetnik
le 11/12/2012 16:20
C'est une église Orthodoxe ou un centre communautaire RUsse?
Quelle sera la place des indigènes Espagnols et quelle place aura la mission d'évangelisation des nations dans ce nouveau batiment? Aura-t-il une vraie valeur ajoutée spirituelle pour l'ensemble de la population autour?
10.
Daniel FABRE
le 12/12/2012 08:45
le Père André a bien raison et je ne cesse de prétendre qu'en France il en est de m^me, le reste c'est juste prendre ses désirs pour des réalités !
11.
Освящен первый купол и крест для строящегося храма в Мадриде + ФОТО
le 09/02/2013 11:30
7 февраля 2013 года епископ Корсунский Нестор совершил торжественное освящение первого купола и креста для строящегося храма в честь св. равноап. Марии Магдалины в Мадриде.
Затем освященный купол был установлен на крыше храма.
Чин освящения совершался в присутствии многочисленных гостей - Чрезвычайного и Полномочного Посла РФ в Испании Ю.П. Корчагина, государыни Великой Княгини Марии Владимировны Романовой, а также благотворителей храма - президента ОАО РЖД В.И. Якунина и директора благотворительного фонда Транссоюз В.В. Чернышова.
На церемонии также присутствовал президент компании "Тальго" Карлос Паласио, который подтвердил готовность компании поддержать строительство храма.
После чина освящения епископ Нестор поблагодарил всех, кто принимал участие в строительстве, отметив его важность в стране, где у Церкви до сих пор нет ни одного своего храма.
Краткий фоторепортаж освящения купола и креста размещен на этой странице.
Строительство храма было начато сразу же после освящения закладного камня в присутствии С.В. Медведевой 6 декабря 2011 года. Завершение работ по строительству храма должно состояться предположительно в апреле 2013 года. Кроме храма, приходской комплекс включает в себя административные помещения, трапезную, классы для занятий с детьми и жилье для духовенства.
12.
Vladimir: plus simple de construire une église orthodoxe russe à Madrid qu'à Paris
le 09/02/2013 16:03
Il est visiblement plus simple de construire une église orthodoxe russe à Madrid qu'à Paris, et ce dans un quartier prestigieux et style russe clairement traditionnel! Vérité en deçà des Pyrénées comme disait Pascal.
13.
Une coupole russe à Madrid
le 14/02/2013 19:06
La construction de la première et pour le moment seule église orthodoxe de toute la péninsule Ibérique touche à sa fin. L’église Sainte-Marie Madeleine de Madrid a reçu sa première coupole et sa première croix. Monseigneur Nestor, évêque titulaire Évêché orthodoxe russe de Chersonèse, les a consacrées.
La construction devrait être achevée d’ici fin avril, juste avant la Semaine sainte et Pâques, qui sera fêtée le 5 mai cette année. L’archevêque Marc, représentant de l'Église orthodoxe russe hors frontières, a expliqué dans un entretien à La Voix de la Russie que cela fait plus de dix ans que la communauté orthodoxe d’Espagne attend son église.
« Il y a une paroisse orthodoxe à Madrid depuis le début du XXIe siècle. C’est la suite logique de la tradition d’enrichissement spirituel qui existe depuis l’époque de la Grande Ambassade. Il y a toujours eu une volonté de construire une église, mais il a été difficile de trouver un terrain. C’est seulement l’année dernière que la première pierre a été posée. »
Qu’il puisse un jour y avoir une église en Espagne était impensable non seulement pour les sceptiques, mais aussi pour ceux qui croient aux miracles. C’est seulement lorsqu’ils ont vu sur le bâtiment de pierre blanche la première des cinq coupoles munies d’une croix briller sous le soleil madrilène que les croyants ont pu pousser un soupir de soulagement : il y aura bien une église.
« Cette église est une synthèse de l’architecture de l’ancienne Russie et de l’architecture contemporaine. D’un côté, nous voulions construire quelque chose qui pouvait rappeler le style de l’ancienne Russie. De l’autre, nous souhaitions que les personnes qui la regarderaient comprennent que la chrétienté et l’orthodoxie ne sont pas archaïques, mais contemporaines, qu’elles sont en contact avec la vie d’aujourd’hui. La décoration intérieure est encore secondaire pour nous. Je pense que, pendant un certain temps, nous allons, célébrer l’office avec des iconostases provisoires, comme cela se fait souvent en Russie. Et dans les prochains mois, nous envisageons de résoudre la question des iconostases, des mosaïques et de la peinture. Ce sera la prochaine étape », raconte Andreï Kordotchkine, l’archiprêtre de la future église.
L’église devrait ouvrir ses portes à tous les croyants à la fin du mois d’avril. Nous souhaiterions que la communauté orthodoxe puisse fêter la Semaine sainte et Pâques dans son église. Pour Père Andreï, ce serait le plus beau cadeau pour nos compatriotes non seulement, mais pour tous les chrétiens d’Orient aussi, dont le nombre augmente chaque année.
« Depuis 10-15 ans, de nombreux orthodoxes sont arrivés en Espagne. Il ne s’agit pas seulement de Russes, mais aussi de citoyens des anciennes républiques soviétiques. En fait, il y a aujourd’hui dix paroisses où des prêtres orthodoxes célèbrent régulièrement l’office. Malgré la présence de dizaines de milliers d’orthodoxes et de nombreuses paroisses en Espagne, rien n’appartenait à l’Église orthodoxe russe. Les offices étaient alors célébrés soit dans des églises, prêtées par l’Église catholique, soit dans les logements qu’ont dû louer les paroisses et les orthodoxes. »
En décembre dernier, il a été annoncé qu’une nouvelle église orthodoxe pourrait être construite au nord-est de la péninsule Ibérique, en Catalogne. C’est une initiative du fonds « Amis de la Russie » espagnol. Cette église devrait être trois fois plus grande que celle de Madrid et devrait accueillir non seulement l’école du dimanche, mais aussi un centre culturel, où il sera possible d’apprendre l’espagnol et le russe.
14.
В Мадриде завершено возведение русского православного храма (АУДИО)
le 29/04/2013 15:19
В Мадриде завершено строительство единственного каменного собора Московского патриархата на всем Иберийском полуострове. Церковь в честь Рождества Христова возводилась 16 месяцев и является самым большим православным собором в стране
В последние дни апреля строительные работы в мадридском православном храме шли в авральном режиме и днем и ночью, рассказал в интервью радиокомпании «Голос России» настоятель храма протоиерей Андрей Кордочкин.
"Наступает Страстная седмица, а затем наступит Пасха, которую мы планируем встретить в новом храме. Сейчас мы заканчиваем в храме отделочные работы. Планируем завершить их полностью во вторник. В Великую среду мы будем организовывать храмовое пространство для богослужения. А в Великий четверг будет совершено первое богослужение здесь. Ну и конечно, в Великую пятницу и субботу, да и само Пасхальное богослужение мы надеемся совершать уже в новом храме. Хотя, конечно, еще не все закончено, на территории храма остаются и техника, и рабочие. Но мы так долго ждали дня, когда наконец-то строительство будет завершено и когда мы сможем выехать из временных – не предназначенных для богослужений – помещений и совершить богослужение в нашем храме"
Официальное разрешение на возведение этой русской церкви власти Мадрида дали в ноябре 2011 года. Тогда мало кто верил, что спустя каких-то полтора года один из престижных района города украсит белокаменный собор, продолжает отец Андрей.
"Строительство в общем и целом проходило очень хорошо. Те, кто приезжал к нам в гости, обычно даже удивлялись трем моментам. Первое, это то, что на стройке было очень чисто, удивлялись тому, что возведение идет очень быстро, хотя рабочих было немного. По сути говоря, мы начали храм в декабре 2011 года, и сейчас, спустя практически 16 месяцев, мы его завершаем. Также немало людей удивлялись тому, что строительство было бюджетным. В России возведение аналогичного нашему храмового комплекса стоит как минимум в два раза дороже".
Разрабатывал проект белокаменного красавца с пятью золотыми куполами российский архитектор Алексей Воронцов. Это не первый его русский храм за рубежом. "В проект именно мадридской церкви Рождества Христова я хотел вложить особый смысл", - поделился с «Голосом России» сам архитектор.
"Я хотел, чтобы на противоположном конце Европы появился храм, который бы давал ясное представление о том, что такое русское православие. Я проектирую самые разнообразные объекты и свободен в выборе изобразительного языка, но в данном конкретном случае для меня было важно, чтобы люди, которые ничего не знают о православии, могли бы взглянуть на наш храм и сказать: вот она Россия, вот оно русское православие. Поэтому храм вышел достаточно консервативным в своих архитектурных формах, но при этом он восходит к псковско-новгородской традиции с ее объемной трактовкой основного здания храма и без излишней орнаментальной деталировки".
Уже сегодня к новопостроенному храму большое любопытство проявляют и коренные жители Мадрида. Для них это верный способ познакомиться не только с русской культурой, но и духовностью, о которой испанцы знают пока немного. Именно поэтому при церкви будет открыт и культурно-просветительский центр, где каждый может узнать о православии и России, продолжает протоиерей Андрей Кордочкин.
"В сущности, православная миграция, в отличие от таких стран, как Германия, Франция и Италия, пришла сюда совсем недавно - на протяжении последних 10-15 лет. И если в других странах уже до революции были построены русские храмы, то здесь ничего подобного не было. Была небольшая домовая церковь в честь Марии Магдалины, но она просуществовала чуть более ста лет - с середины 18-го до конца 19-го века. Поэтому испанцы относятся к нам с большим интересом и симпатией".
Согласно статистике, в Испании сейчас проживает порядка 34-х тысяч русских, больше 70 тысяч украинцев и 3 тысячи белорусов. Небольшие общины РПЦ существуют в десятке городов страны. До сегодняшнего дня действующий русский храм в стране был один – деревянная церковь Михаила Архангела, расположенная в городе Алтея провинции Аликанте.
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