1.
Кирилл Петрович Семенов-Тян-Шанский
le 01/12/2013 13:54
Вечная память! Патриарх Алексий был совсем замечательным.
Mais en revanche, que signifie sur ce blog pourtant remarquable cette épidémie de "naissances au ciel" ? Il n'y a qu'une seule naissance, c'est la naissance terrestre, qui est en même temps la naissance de l'âme.
Est-ce que le Christ est né au ciel ? Il est mort et ressuscité, puis Il fut "enlevé au ciel". Où est-il donc écrit qu'Il serait né au ciel ?
2.
Tchetnik
le 01/12/2013 17:55
Les icônes de la Dormition de la Mère de Dieu la montrent emmaillotée comme un enfant qui vient de naitre, justement.
On peut distinguer plusieurs naissances. La physique, celle du baptème, celle du "Dies natalis" jour de la mort des martyrs qui était commémoré comme leur fête en Occident.
Le Christ avait d'ailleurs parlé de "naissance d'eau et d'esprit" et de "naitre d'en haut", ce qui avait surpris Nicodème.
3.
Mischa
le 02/12/2013 09:56
Царствие небесное и вечная память....
Но в моей памяти останется и 2007 год, когда Патриарх Алексий не был приглашен отслужить литургию на Дарю, и самым неприглядным ( НЕПРИЛИЧНЫМ) образом его все-таки "допустили" в храм на кладбище Сент Женевьев де Буа. Но на могилах он молился..., служил панихиду, кладбище все-таки не во владении Дарю.
4.
Кирилл Петрович Семенов-Тян-Шанский
le 02/12/2013 23:25
Sur l'expression abusive de "Naissance au Ciel".
Dans l'entretien avec Nicodème dans l'Evangile de Saint Jean, le Christ lui dit : "En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu" et Nicodème de penser que l'on devait naître une seconde fois. C'est pourquoi le Seigneur lui réplique : "En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu." (Traduction de Segond). Il s'agit donc d'une "naissance spirituelle", pour reprendre l'expression de Théophylacte de Bulgarie, et non pas d'une naissance seconde de l'être dans son entier.
En effet, dans les temps paléochrétiens, les martyrs étaient célébrés et commémorés le jour anniversaire de leur mort, compris comme je "jour de la naissance", le "dies natalis", c'est-à-dire comme le jour de leur nouvelle naissance, naissance à la vie éternelle. Le grand exégète Skabalanovitch souligne dans son Histoire de la Nativité la tendance profonde des premiers chrétiens à considérer la naissance terrestre comme relativement secondaire par rapport à la naissance spirituelle, sans occulter pour autant la première. C’est une insistance particulièrement forte sur la naissance spirituelle, mais en aucun cas une seconde naissance comme le pensait Nicodème. De plus, cette expression ne s’appliquait exclusivement qu’aux saints martyrs, et non pas aux autres chrétiens.
Dans l’icône de la Dormition, l’âme de la Mère de Dieu est en effet représentée comme un nouveau-né emmailloté et recueillie par Jésus-Christ. Si on rejoint l’idée de naissance à l’occasion de la dormition, de la mort, ici encore, cette conception spirituelle ne s’applique qu’à un saint.
Ces trois exemples montrent donc deux éléments : que la naissance spirituelle ne saurait supplanter la naissance terrestre de l’âme et du corps, et que le mot « naissance », ne s’applique au besoin, que dans les cas de saints martyrs ou de saints. C’est pourquoi parler indifféremment de « naissance au ciel » pour tous les chrétiens nous paraît pour le moins abusif.