Fête paroissiale de Notre Dame de Toute Protection à Lyon
Vladimir GOLOVANOW
Nous avons commémoré dimanche dernier notre fête paroissiale, qui marque aussi le 89ème anniversaire de la fondation de notre paroisse, la première paroisse orthodoxe de Lyon. Cette longue histoire a été marquée par bien des vicissitudes, dont la dernière est notre récent déménagement dans un lieu encore provisoire … Mais cette fête est, pour nous, un véritable nouveau départ.
Trois prêtres concélébraient la Divine Liturgie autour de Mgr Nestor, les pères Nicolas Soldatenkov, Pierre Siméonov, recteur de la paroisse Saint Sophrone de Vratsa (patriarcat de Bulgarie), avec qui nous partageons notre église (*), et le père Joseph Pavlinciuc qui dessert actuellement notre paroisse. Le recteur de la paroisse des saints Archanges Michel et Gabriel (patriarcat de Roumanie) était venu la veille concélébrer les vigiles et le père Quentin de Castelbajac, recteur de la paroisse saint Jean le Russe (diocèse de Genève, EORHF), nous a rejoint après l'office pour bien souligner, selon ses propres paroles, cette volonté d'union panorthodoxe qui marque chaque année notre fête paroissiale depuis la solennelle commémoration de notre 85ème anniversaire en 2009.
L'élargissement de ce témoignage commun a été approuvé par les recteurs présents et béni par Mgr Nestor.
Trois prêtres concélébraient la Divine Liturgie autour de Mgr Nestor, les pères Nicolas Soldatenkov, Pierre Siméonov, recteur de la paroisse Saint Sophrone de Vratsa (patriarcat de Bulgarie), avec qui nous partageons notre église (*), et le père Joseph Pavlinciuc qui dessert actuellement notre paroisse. Le recteur de la paroisse des saints Archanges Michel et Gabriel (patriarcat de Roumanie) était venu la veille concélébrer les vigiles et le père Quentin de Castelbajac, recteur de la paroisse saint Jean le Russe (diocèse de Genève, EORHF), nous a rejoint après l'office pour bien souligner, selon ses propres paroles, cette volonté d'union panorthodoxe qui marque chaque année notre fête paroissiale depuis la solennelle commémoration de notre 85ème anniversaire en 2009.
L'élargissement de ce témoignage commun a été approuvé par les recteurs présents et béni par Mgr Nestor.

Après les vœux traditionnels Mgr Nestor a abordé le sujet qui nous inquiète actuellement: notre nouvelle installation. Nous avons aménagé la chapelle en mai dernier, en y installant iconostase et icônes (la paroisse bulgare est récente et le père Pierre a accueilli ces aménagements avec joie), mais ce n'est que provisoire, car le diocèse catholique doit mettre à notre disposition une grande crypte sous la chapelle actuelle. Construite en 1885-88, cette crypte avait servi de lieu de culte catholique avant la construction de la grande église en 1905, puis fut utilisée comme salle de spectacle. Elle présente un style quasi byzantin et rappelle les églises basses (églises d'hiver) de Russie. Sa remise en état pour en faire une église orthodoxe est parfaitement réalisable moyennant des frais relativement importants, surtout si nous voulons en faire une réalisation exemplaire. Tous les problèmes, en particuliers les questions administratives, ne sont pas encore définitivement réglés mais nous somme plusieurs à espérer que cette nouvelle église pourra nous accueillir l'an prochain pour notre anniversaire jubilaire et mais Mgr Nestor a approuvé le projet sur place et confirmé le soutien sans faille du diocèse.
Si, avec l'aide de Dieu, nous parvenons à réaliser ce projet de réfection, notre paroisse bénéficiera d'un véritable lieu de culte pour la première fois de son histoire. Cette église digne représentera dignement l'Eglise russe à Lyon et permettra d'accroitre notre témoignage en accueillent plus de croyants. Nous somme plusieurs à y voir un Appel et un Signe.
NB: les opinions mentionnées dans cet article sont libres et n'engagent que le signataire.
Vladimir Golovanow
Note
(*) C'était la première concélébration qui nous réunissait ici, car la chapelle est plutôt utilisée en alternance par la paroisse bulgare et la notre. Ce partage d'un lieu de culte entre deux paroisses de deux diocèses de patriarcats différents semble quasi unique (il y avait les cas d'Oxford, dont je ne connais pas le devenir, et j'ai entendu parler d'un cas en Australie…). Ce mode de fonctionnement avait en tout cas été jugé canoniquement impossible pour Nice par le côté Daru… Notre expérience apporte la preuve que rien ne s'y oppose et qu'il est possible de le faire avec un petit peu de bonne volonté!