Homélie: La Nativité de la Mère de Dieu
Parlons D'orthodoxie
L’année liturgique comporte, outre le cycle des dimanches et le cycle des fêtes commémorant directement Notre Seigneur, un cycle des fêtes des saints. La première grande fête de ce cycle des saints que nous rencontrons après le début de l’année liturgique est la fête de la nativité de la bienheureuse Vierge Marie, célébrée le 21septembre. Il convenait que, dès les premiers jours de la nouvelle année religieuse, nous fussions mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Église, celle de la mère de Jésus-Christ.
Chers frères et sœurs !
Aujourd’hui nous célébrons la Nativité de la Mère de Dieu. La naissance d’un bébé donne toujours une grande joie aux parents, à leurs proches et leurs amis. Surtout pour une famille qui n’avais pas d’enfants auparavant. Une nouvelle vie commence. La nativité de la Mère de Dieu a apporté la joie non seulement pour une famille, mais à toute l’humanité, comme dit le tropaire d’aujourd’hui :
Tout au début de l’histoire humaine, quand le premier homme Adam a déchu de son statut pour s’être séparé de Dieu, Dieu lui a donné un espoir. Il lui a donné une prophétie maudissant le diable et annonçant que la descendance de la femme lui meurtrirait la tête et que lui à son tour lui piquerait le talon. Gn. 3. 15.
Chers frères et sœurs !
Aujourd’hui nous célébrons la Nativité de la Mère de Dieu. La naissance d’un bébé donne toujours une grande joie aux parents, à leurs proches et leurs amis. Surtout pour une famille qui n’avais pas d’enfants auparavant. Une nouvelle vie commence. La nativité de la Mère de Dieu a apporté la joie non seulement pour une famille, mais à toute l’humanité, comme dit le tropaire d’aujourd’hui :
Tout au début de l’histoire humaine, quand le premier homme Adam a déchu de son statut pour s’être séparé de Dieu, Dieu lui a donné un espoir. Il lui a donné une prophétie maudissant le diable et annonçant que la descendance de la femme lui meurtrirait la tête et que lui à son tour lui piquerait le talon. Gn. 3. 15.
Beaucoup de prophètes de l’Ancien Testament ont parlé de la Mère de Dieu. Pendant les fêtes qui lui sont consacrées, aux Vêpres, nous relisons les prophéties les plus éloquentes : Dans la Genèse nous lisons un passage sur l’échelle de Jacob a vue, dont le sommet touchait le ciel ; des anges de Dieu y montaient et y descendaient. Gn. 28. 12. L’Eglise voit dans cette échelle la Vierge Marie, qui rétablit le lien entre le ciel et la terre, entre l’homme et Dieu.
Dans l’autre texte il s’agit de la porte de Jérusalem qui reste close et que personne ne peut franchir sauf le Messie. La porte représente symboliquement la Mère de Dieu. Dans le troisième texte, il s’agit de la Sagesse qui a bâti sa maison Pr. 9. 1. La Sagesse est le Christ et la maison est la Mère de Dieu.
Nous avons beaucoup de prophéties sur elle, cependant nous ne connaissons presque rien d’elle, de sa vie. Elle reste très discrète et passerait presque inaperçue dans les Evangiles, même si nous savons qu’elle suivait son Fils partout, jusqu’à Sa mort sur la croix. Dans le passage que nous avons entendu tout à l’heure (puisque c’est aussi le dimanche avant la Croix), l’apôtre Paul écrit aux Philippiens : «le Christ n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu, mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur » (et plus loin) « il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout, il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms ».
La Mère de Dieu, plus que tout autre, a suivi la voie du Christ, la voie de l’humilité et de la croix. Elle n’a revendiqué aucune gloire, elle qui était la mère de Celui qui a créé l’univers, et Jésus a révélé en quoi résidait sa plus haute dignité : à une femme qui voulait glorifier « le sein qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaité », Jésus répond « heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ». Par là, il ne diminuait en rien la gloire de sa Mère, mais montrait plutôt d’où vient cette gloire : de son humilité et de son obéissance à la volonté de Dieu. Et c’est pour cela que nous la disons « plus vénérable que les chérubins et incomparablement plus glorieuse que les séraphins ».
Amen
Pere Nikolaï Tikhonchuk
Lire aussi Homélie "Notre prière pour les autres..."
Dans l’autre texte il s’agit de la porte de Jérusalem qui reste close et que personne ne peut franchir sauf le Messie. La porte représente symboliquement la Mère de Dieu. Dans le troisième texte, il s’agit de la Sagesse qui a bâti sa maison Pr. 9. 1. La Sagesse est le Christ et la maison est la Mère de Dieu.
Nous avons beaucoup de prophéties sur elle, cependant nous ne connaissons presque rien d’elle, de sa vie. Elle reste très discrète et passerait presque inaperçue dans les Evangiles, même si nous savons qu’elle suivait son Fils partout, jusqu’à Sa mort sur la croix. Dans le passage que nous avons entendu tout à l’heure (puisque c’est aussi le dimanche avant la Croix), l’apôtre Paul écrit aux Philippiens : «le Christ n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu, mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur » (et plus loin) « il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout, il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms ».
La Mère de Dieu, plus que tout autre, a suivi la voie du Christ, la voie de l’humilité et de la croix. Elle n’a revendiqué aucune gloire, elle qui était la mère de Celui qui a créé l’univers, et Jésus a révélé en quoi résidait sa plus haute dignité : à une femme qui voulait glorifier « le sein qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaité », Jésus répond « heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ». Par là, il ne diminuait en rien la gloire de sa Mère, mais montrait plutôt d’où vient cette gloire : de son humilité et de son obéissance à la volonté de Dieu. Et c’est pour cela que nous la disons « plus vénérable que les chérubins et incomparablement plus glorieuse que les séraphins ».
Amen
Pere Nikolaï Tikhonchuk
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