L'Eglise de Chypre prête à témoigner devant l'Union européenne de ce qui se passe dans la partie de l'île occupée par les Turcs
l'équipe de rédaction
Quelques extraits du discours de l'archevêque Chrysostome de Chypre à l'inauguration de la représentation de son Eglise à Bruxelles, publiés par le site du diocèse de Chersonèse, témoignent de sa détermination à dénoncer "la profanation et le pillage des églises orthodoxes" dans la partie nord de l'île. Son témoignage permettra-t-il l'appaisement de la situation douloureuse des Chypriotes?
Le Chypre est divisé en deux parties depuis 1974 où la Turquie a occupé 37 % du territoire de l'île. Selon l'Eglise de Chypre, 522 églises furent depuis détruites ou transformées en mosquées, boîtes de nuit, morgues ou écuries. Mgr Chrysostome a déploré le fait que toutes les tentatives des orthodoxes de restaurer ces églises restent sans succès. "Cependant, dit-il, notre gouvernement entretient les lieux saints musulmans dans la partie méridionale de l'île. Bien plus, les musulmans sont autorisés à les visiter aussi souvent qu'ils le souhaitent".
"Nous considérons qu'il est de notre devoir de faire connaître aux institutions de l'Union européenne ce qui se passe sur les 37 % du territoire occupé de Chypre, membre de la famille européenne, a déclaré l'archevêque. Nous rappèlerons toujours à nos partenaires que la destruction, la profanation et le pillage de nos monuments se poursuit sous le régime des occupants turcs." .
Le Chypre est divisé en deux parties depuis 1974 où la Turquie a occupé 37 % du territoire de l'île. Selon l'Eglise de Chypre, 522 églises furent depuis détruites ou transformées en mosquées, boîtes de nuit, morgues ou écuries. Mgr Chrysostome a déploré le fait que toutes les tentatives des orthodoxes de restaurer ces églises restent sans succès. "Cependant, dit-il, notre gouvernement entretient les lieux saints musulmans dans la partie méridionale de l'île. Bien plus, les musulmans sont autorisés à les visiter aussi souvent qu'ils le souhaitent".
"Nous considérons qu'il est de notre devoir de faire connaître aux institutions de l'Union européenne ce qui se passe sur les 37 % du territoire occupé de Chypre, membre de la famille européenne, a déclaré l'archevêque. Nous rappèlerons toujours à nos partenaires que la destruction, la profanation et le pillage de nos monuments se poursuit sous le régime des occupants turcs." .