Exceptionnel ou lassante répétition d'un même spectacle pénible? Tout comme dans le domaine séculier, les peuples se détournent de leurs gouvernants hypocrites, les fidèles orthodoxes se détournent de leurs pasteurs infidèles, ne trouvant plus de base pour leur faire confiance.

Excusez-moi Justine, mais je ne vois pas bien pourquoi vous faites ce commentaire ici... je ne saisis pas la relation avec l'article...

L'église d'Akhtamar est Orthodoxe dans son architecture, de plus.

Au final, on a du mal à comprendre ce qui s'est passé...tellement l'article est imprécis.

Il me semble, après avoir aussi lu d'autres articles, que les chefs d'Eglises présents en Turquie ont été invités à assister à une Liturgie de l'Egise arménienne. Tous ont accepté l'invitation, soit en s'y rendant personnellement, comme SS Bartholomée, soit en se faisant représenter par un évêque.
C'est semble-t-il une première. Mais comme vous pouvez le voir sur les photos, aucune concélébration ni participation liturgique.

On peut espérer que ce soit un signe d'assouplissement , de la part du gouvernement turc, envers les Chrétiens qui vivent en ce pays. Il serait temps que la Turquie respecte ses minorités. D'autre part - en faisant référence au premier commentaire - je ne vois pas comment on peut considérer que la Divine Liturgie soit un "spectacle" ou ait un caractère "lassant" ou "pénible" ? Reconnaissons la présence du Christ et l'action de l'Esprit là où elles se trouvent, et réjouissons-nous de voir des Chrétiens prier ensemble et faire preuve d'une attitude fraternelle.

A Daniel: Intentionellement imprécis, car les rédacteurs du texte savent bien que ce qui s'est passé une fois de plus, est anti-canonique. Comme on peut le voir sur le site indiqué ci-dessous, il s'agit bien d'une liturgie commune des Arméniens, des Assyriens et du patriarche Bartholomée. Le "patriarche" arménien lui-meme loue la participation du patr. Bartholomée comme "une première historique".

A Irénée: La violation des saints canons qui interdisent la prière commune avec les hérétiques est donnée non seulement en cas concélébration proprement dite, mais également dans tous les autres cas de prière commune. On voit d'ailleurs sur les photos que le patr. Bartholomée échange le baiser de paix liturgique avec les "hiérarques" monophysites.

Cet événement est des plus ahurissants théologiquement parlant car il réunit des églises avec 3 positions christologiques différentes. Les Arméniens monophysites qui ont condamné la position chalcédonienne comme étant nestorienne (les Assyriens sont nestoriens). Les orthodoxes chalcédoniens en théorie (avec l'oecuménisme on ne sait plus) qui ont condamné nestoriens et monophysites, de même que l'usage de pain non levé (usage arménien), et les Assyriens, nestorien... En matière d'incohérence christologique, c'est une belle performance. Les pères des églises respectives ont dû se retourner dans leurs tombes!

Je suppose que les Arméniens ont célébré, puis les autres communauté ont assisté, avec un échange du baiser de paix.

@ P Georges Leroy

Il n'existe qu'une seule église, l'église orthodoxe. Les cérémonies des autres églises, de ce fait, n'ont pas à être honorées par les orthodoxes; il n'y a même pas à y assister, ce qui est les légitimer et parfois même acquérir certaines de leurs doctrines erronées.

Je crains que la situation des chrétiens non turcs en Turquie soit condamnée; trop de mal a été fait et un point de non retour a été atteint. Il y a quelques jours, c'était l'anniversaire des pogroms anti-grecs de 1955: viols, assassinats, pillage (toute similitude avec l'Etat islamique n'est pas fortuite).

Un rassemblement de chrétiens en pays d'islam reste toujours une satisfaction. Les commentaires de Justine et de Daniel sont quand même décevants.

La Turquie a commencé à respecter ses "minorités" quand elles sont devenues inexistantes, à force de les occire.

La satisfaction pourrait ne pas durer, car le minimalisme dogmatique conduit inevitablement a la dissolution du christianisme.