La Fraternité de la Transfiguration. II-e Festival «Rencontres de la Transfiguration: Ceux qui espèrent»
Parlons D'orthodoxie
« Bien des choses ont changé dans les apparences après la chute de l’URSS, alors que la vie intérieure des gens est restée pratiquement inchangée »
Le père Georges Kotchetkov est intervenu au II-e Festival « Rencontres de la Transfiguration : Ceux qui espèrent » (20-21août)
Plus de deux mille participants s’y sont réunis pour, dans le cadre de treize sections, débattre de l’actualité ecclésiale en Russie (enseignement, unité chrétienne, dialogue au sein de l’Eglise, écclesialisation des jeunes, éducation chrétienne, l’Eglise et les médias…). Historiens, journalistes, écrivains, associations chrétiennes russes et venues d’Italie, de France, de Suisse, de Roumanie, etc. prennent part à ce Festival.
Le père Georges Kotchetkov est intervenu au II-e Festival « Rencontres de la Transfiguration : Ceux qui espèrent » (20-21août)
Plus de deux mille participants s’y sont réunis pour, dans le cadre de treize sections, débattre de l’actualité ecclésiale en Russie (enseignement, unité chrétienne, dialogue au sein de l’Eglise, écclesialisation des jeunes, éducation chrétienne, l’Eglise et les médias…). Historiens, journalistes, écrivains, associations chrétiennes russes et venues d’Italie, de France, de Suisse, de Roumanie, etc. prennent part à ce Festival.

Le père Georges a dit : « Je vous exhorte à vous débarrasser du fardeau que représente le passé soviétique. Fortes, très fortes ont été nos espérances ces dernières décennies. Nous avons, naguère, réussi à vaincre la peste brune du national-socialisme, puis la peste rouge du communisme. Nous pouvions commencer à espérer qu’une vie nouvelle allait commencer, une vie normale. Les décennies passaient et il est devenu évident que les choses ne sont pas aussi simples. Bien des choses ont changé dans le monde qui nous entoure, alors que nos vies intérieures sont pratiquement restées telles qu’elles étaient. Nous avons, avant ces évènements, perdu espérance, foi et amour.

Il nous faut apprendre à nous confier au prochain. Parfois il nous paraît que ce prochain « ne nous convient pas, qu’il nous est inacceptable ». N’oublions pas que ce prochain cèle, dans ses profondeurs, l’image de Dieu, qu’il représente une icône du Créateur, icône qui a été ternie et altérée. Si, malgré tous les obstacles, nous parvenions à faire revivre cette foi, cet esprit de conciliarité, l’espérance reviendra et nous en serons renforcés.

Cherchons donc ensemble les voies de cette renaissance spirituelle. En commençant par la personne, la personne qui doit s’engager dans la voie juste, la voie qui commence par la catéchisation. Approfondissons notre connaissance de nous-mêmes. Objectif authentiquement chrétien, car se comprendre soi-même revient à pouvoir comprendre son prochain. La personne, ne l’oublions pas, ne saurait exister pleinement « en circuit fermé », elle est équivalente à la conciliarité et dès les premiers pas franchis dans la foi chrétienne nous devons nous montrer ouverts, confiants, ne pas craindre d’éventuelles pertes. Partageons ! La voie de l’amour est toujours celle du sacrifice».
Lien Traduction N.K.
