La grande-duchesse Léonida Romanov, princesse rendue apatride par les Rouges
l'équipe rédaction
"Le POINT"
Par Marina LAPENKOVA
Née avant la Révolution de 1917 dans la famille royale de Géorgie, la grande-duchesse Léonida Romanov, décédée à 95 ans dans la nuit de dimanche à lundi à Madrid, subit la répression soviétique et l'exil, mais obtint peu avant sa mort la réhabilitation du dernier tsar russe Nicolas II et de sa famille.
La grande-duchesse Léonida était le dernier membre de la dynastie Romanov à être né avant la révolution bolchevique de 1917.Elle était la mère de Maria Vladimirovna qui, à 56 ans, revendique aujourd'hui le titre de chef de la maison impériale russe et donc le trône de Russie.
Fille du dernier chef de la maison royale de Géorgie, une entité de l'Empire russe, la princesse Léonida Bagration de Moukhrani, née à Tiflis (ancienne Tbilissi), avait trois ans lorsque commença la Révolution d'octobre 1917.
Un an plus tard, craignant la répression, la famille royale géorgienne qui n'a jamais été au pouvoir, partit en Allemagne, d'où elle revint en 1921. Les Bagration vécurent en Géorgie soviétique dix ans dans un climat hostile, entre arrestations, interrogatoires et saisie de biens. SUITE ICI
Par Marina LAPENKOVA
Née avant la Révolution de 1917 dans la famille royale de Géorgie, la grande-duchesse Léonida Romanov, décédée à 95 ans dans la nuit de dimanche à lundi à Madrid, subit la répression soviétique et l'exil, mais obtint peu avant sa mort la réhabilitation du dernier tsar russe Nicolas II et de sa famille.
La grande-duchesse Léonida était le dernier membre de la dynastie Romanov à être né avant la révolution bolchevique de 1917.Elle était la mère de Maria Vladimirovna qui, à 56 ans, revendique aujourd'hui le titre de chef de la maison impériale russe et donc le trône de Russie.
Fille du dernier chef de la maison royale de Géorgie, une entité de l'Empire russe, la princesse Léonida Bagration de Moukhrani, née à Tiflis (ancienne Tbilissi), avait trois ans lorsque commença la Révolution d'octobre 1917.
Un an plus tard, craignant la répression, la famille royale géorgienne qui n'a jamais été au pouvoir, partit en Allemagne, d'où elle revint en 1921. Les Bagration vécurent en Géorgie soviétique dix ans dans un climat hostile, entre arrestations, interrogatoires et saisie de biens. SUITE ICI