Laurence Guillon: Néo russe
Parlons D'orthodoxie
Les lectures du Grand canon Saint André de Crète ont pris fin. Il y a deux jours, une fidèle de la cathédrale, toujours très aimable, a voulu me montrer la petite église voisine consacrée à saint Serge. Elle était toute excitée de me dire qu'on y avait trouvé des fresques. Et en chemin, nous avons rencontré le prêtre. "Ce sont des fresques de style néo russe, art nouveau, Vaznetsov.
- Elles sont de lui?
- Non, mais c'est le même genre".
J'avais vu cette église il y a peut-être un an, quand on venait de la restituer à l'église après avoir servi de local à la Sberbank pendant des décennies. elle était dans un état affreux, badigeonnée de plusieurs couches de peinture verdâtre, et il y avait encore l'escalier menant à l'étage ménagé sous la coupole. On voyait juste un lutrin et quelques cierges au milieu du désastre.
Elle est à présent couverte d'échafaudages, décroûtée, il y a une modeste iconostase. Je n'ai pas vu grand chose des fresques révélées, à part une tête de Christ, d'une excellente qualité artistique. J'ai mieux vu sur le téléphone du prêtre. Pour l'instant, on a retrouvé juste le Christ. Et puis des ornements, typiques de l'époque. Ce devait être beau. Comme il s'est trouvé un sponsor, l'église bénéficiera d'un fresquiste qui essaiera d'en retrouver l'esprit, d'après tous ces fragments.
- Elles sont de lui?
- Non, mais c'est le même genre".
J'avais vu cette église il y a peut-être un an, quand on venait de la restituer à l'église après avoir servi de local à la Sberbank pendant des décennies. elle était dans un état affreux, badigeonnée de plusieurs couches de peinture verdâtre, et il y avait encore l'escalier menant à l'étage ménagé sous la coupole. On voyait juste un lutrin et quelques cierges au milieu du désastre.
Elle est à présent couverte d'échafaudages, décroûtée, il y a une modeste iconostase. Je n'ai pas vu grand chose des fresques révélées, à part une tête de Christ, d'une excellente qualité artistique. J'ai mieux vu sur le téléphone du prêtre. Pour l'instant, on a retrouvé juste le Christ. Et puis des ornements, typiques de l'époque. Ce devait être beau. Comme il s'est trouvé un sponsor, l'église bénéficiera d'un fresquiste qui essaiera d'en retrouver l'esprit, d'après tous ces fragments.

Chez le père Valentin, on ne fait d'homélies que pour les liturgies, pas pendant les offices de carême... je n'ai pas tout compris, mais je l'ai entendu dire qu'on était capable de faire de grands efforts pour maigrir en se privant de manger et en allant dans les salles de sport et qu'on pouvait faire les mêmes efforts pour jeûner pendant le carême et accumuler les prosternations...
Pour ce qui est des prosternations, je reste modérée, désormais, car une fois prosternée, je ne suis jamais sûre de pouvoir me relever sans aide.
J'aime bien ces célébrations dans des églises ruinées couvertes d'échafaudage, avec quelques enthousiastes. Des paroissiennes se dévouent pour chanter comme elles le peuvent. C'est très fraternel.
Sur la gauche bée encore l'énorme coffre-fort de la banque...

Je n'ai pas fait de photos, je n'avais pas d'appareil, mon téléphone était déchargé.
Voici les photos des vestiges de fresques que le père Serge, recteur de l'église saint Serge de Radonej, m'a communiquées.On y voit le Christ, saint Nicétas le Stylite, saint Alexandre Nevski, parmi les plus vénérés des nombreux saints locaux. Il y a également des fragments d'ornements "art nouveau"
Un vent glacial et humide m'attendait à la sortie. Pendant tout le mois de mars, nous aurons plus ou moins ce temps-là, Entre deux et cinq ou sept degrés, peut-être avec des regels. Mais quand même... Dans un mois, on peut espérer commencer à voir reverdir le jardin et pointer des crocus... on est plus près du printemps que de l'automne.


