Le nouveau patriarche grec-orthodoxe appelle les chrétiens à rester en Syrie

Parlons D'orthodoxie

Le chef de l'Eglise grecque-orthodoxe de Syrie, Youhana Yazigi, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, a appelé samedi à Damas les chrétiens à rester dans le pays en proie depuis 21 mois à un conflit, récemment qualifié par l'ONU d'"ouvertement intercommunautaire". SUITE
L’Orient-Le Jour


Commentaires (6)
1. av aleksandr le 24/12/2012 15:50
Il est tout-à-fait opportun que "Parlons d'Orthodoxie" publie la déclaration du nouveau Patriarche Youhanna X d'Antioche et de Tout l'Orient.

Il a été élu rapidement, le 17 décembre, suite au décès du Patriarche Ignace IV d'Antioche le 5 décembre dernier. Certains ont été étonnés de cette élection, de la réunion dans des délais très courts du Saint Synode de l'Eglise d'Antioche. On peut sans doute parler dans ce cas d'un dynamisme réel et d'une capacité indubitable à faire face directement et sans détours à une situation sociale, économique particulièrement difficile, à un imbroglio politique et spirituel.

Le nouveau patriarche élu, Mgr Jean (Youhanna) Yazigi fut installé par le Patriarche Ignace IV comme responsable spirituel du Patriarcat d'Antioche en Europe occidentale et centrale en 2008. Jusqu'à la réunion du synode qui l'a élu, Mgr Youhanna résidait principalement à Paris d'où il rayonnait en Europe selon une tradition bien implantée parmi les responsables des Eglises orthodoxes en diaspora.

On peut dire que, d'une manière ou d'une autre, son élection était un peu prévisible. Il est un homme instruit, formé dans la tradition byzantine classique. Il étudia à Thessalonique, ce qui l'a ancré dans cet héritage fondamental de l'Orient chrétien et à Balamand, là-même où il vient d'être choisi comme patriarche.

C'est un homme de grande tradition monastique. Originaire de Mar Maritha en Syrie, il connaît de l'intérieur son pays, son histoire, et surtout ses grands besoins spirituels, le courage qu'il faut pour assurer un témoignage authentique et non-antagoniste de la foi chrétienne, orthodoxe et byzantine, issue de la première Eglise née de l'hellénisme, du sémitisme puis de l'arabité.

On ne peut oublier aujourd'hui l'importance du Patriarcat d'Antioche. Il est utile de souligner qu'il fut sans le premier vrai siège apostolique, inauguré en diaspora de Jérusalem, donc du lieu-même de la naissance du Christianisme. C'est là, en effet, que les croyants reçurent pour la première fois le nom de "chrétiens" (Actes des Apôtres 11, 26). Il faut remarquer qu'en araméen le terme utilisé est "khristyané/ܚܪܝܤܜܝܓܐ" et provient donc du grec et non de l'araméen vernaculaire.

C'est dans cette bourgade aujourd'hui turque que grandit la première communauté ecclésiale porteuse de l'Eglise universelle ou "Ecclesia universa". Jérusalem restera toujours "la Mère de toute les Eglises de Dieu", son titre officiel pour un patriarcat créé tardivement ce qui représente en soi un sorte d'extravagance historique. Antioche "tire sa source de l'élan apostolique initial" et qui s'est déployé dans le monde entier: "Vous serez mes témoins à Jérusalem et jusqu'aux extrémités de la terre" (Actes 1, 8).

Le Patriarcat d'Antioche est multiple: il est réputé avoir été directement fondé par l'apôtre Pierre et par Saint Paul. A ce titre les Eglises d'expression syriaque comme les Assyriens Apostoliques ou Nestoriens de l'Eglise d'Antioche et de Toute l'Orient on conservé des formes archaïques de la langue sémitique. La langue des Jacobites ou Syrien-orthodoxes, mais aussi des autres juridictions initialement basées à Antioche (Maronites ou Melkites orthodoxes et catholiques) sont imprégnées de formes directement issues du grec et de la pensée byzantine.

Pourquoi le souligner? Nous fêterons l'an prochain le 1700ème anniversaire de l'Edit de Milan qui permit aux Chrétiens de trouver une place reconnue sinon prédominante dans l'empire romain d'Orient et d'Occident. La Pentarchie originelle - aujourd'hui souvent critiquée - est le berceau-même de l'Eglise. Elle l'est aussi en sa pensée et son expression grecque. Elle s'est répandue dans le monde entier comme le fruit de cette pensée singulière qui avait si profondément marqué les Juifs d'Alexandrie. La Septante fut de fait le produit "unanime" des Sages du judaïsme qui effectuèrent cette traduction de l'hébreu en langue grecque, permettant ainsi une confrontation-dialogue avec la tradition hébraïque et araméenne de la Bible et du Talmud. Le judaïsme commémore cette traduction quelques jours après la fête de la Dédicace, voici donc une semaine (!).

Le Patriarcat d'Antioche est clairement défini en arabe comme le "Batriiarkyyat Antakiya wa-sa'ir al-Mashriq li'l-Rum al-Urthuduks ou Patriarcat d'Antioche et de l'Orient/Mashrek Roum (romain) Orthodoxe" expression qui gagne aussi du terrain à Jérusalem et est courante en arabe. "Romain orthodoxe" du Mashrek oriental en complément du Maghreb occidental. Le territoire du patriarcat s'étend à la péninsule arabique et jusqu'à la Mésopotamie, berceau d'Abraham, le père des croyants et du monothéisme.

En réponse à l'oppression ottomane, le Patriarcat d'Antioche a su s'installer avec bonheur à Damas, donc au lieu de la rencontre de Saint Paul avec les toutes premières communautés. On aime à évoquer la primauté de Pierre sur ce premier siège qui se constitua en autonomie canonique. On se souviendra que l'Eglise d'Antioche confirma l'autocéphalie de l'Eglise de Géorgie dès 466 A.D.

L'Eglise d'Antioche a aussi développé une très riche tradition de langue et d'expression théologique en langue arabe. Cet élément est essentiel dans le contexte actuel. Il y a un rôle capital que l'Eglise peut jouer dans le dialogue ténu entre l'arabité chrétienne et celle de l'Islam qui semble aujourd'hui majoritaire. A ce niveau, il est urgent de redécouvrir les fondamentaux des Eglises locales issues de Jérusalem. Elles ont développé cette capacité proche et moyenne-orientale à expliquer la richesse de la Foi.

Le Patriarche Ignace IV avait bien déclaré que l'Islam est "l'hôte du Christianisme". Au 21ème siècle, un propos de cette nature doit être compris. A Jérusalem, nous soulignons avec réalisme que sous le régime ottoman comme depuis l'an 637 A.D., les chrétiens vivent grâce au "Décret" ou "Achtiname" accordé par le Calife Omar-Ibn-Omar au Patriarche grec-orthodoxe Saint Sophronios de Jérusalem. Ce décret n'a pas été aboli. Il garde son actualité et a placé les Chrétiens de la Sublime Porte sous le joug e la loi musulmane.

Il y va donc d'une subtile relation intra et inter-ecclésiale, au sein de tous ceux qui se disent fils et filles de ce Patriarcat d'Antioche. On ne saurait oublier les liens historiques qui le lient avec l'Eglise orthodoxe de Chypre.

Ces liens s'étendent ensuite au difficile dialogue avec une arabité diversifiée, intérieure au monde de l'Islam. A cet égard, le nouveau patriarche jouit précisément d'une expérience universitaire, théologique, d'un héritage spirituel vaste et riche qu'il pourra - avec l'aide de Dieu et des croyants - incarner pour le bénéfice des chrétiens de Syrie, du Liban et des nombreuses diasporas.

Le Patriarcat d'Antioche a une antenne connue à Moscou. Il est aussi présent, à l'appel d'autres juridictions orthodoxes, dans le pourtour de l'Arabie, en particulier dans les Emirats. Il y a une réelle influence spirituelle et confessionnelle à assurer pour un nombre croissant d'expatriés qui travaillent dans ces pays, orthodoxes des Pays de l'Est, de Russie, d'Ukraine et aussi d'Irak et d'Iran.

Membre des mouvement chrétiens du Proche-Orient, le Patriarcat d'Antioche peut aussi trouver des pistes novatrices pour la poursuite d'une tradition vivante en liaison avec la tradition hellénistique au sein de communautés arabes et sémitiques. Le lien avec la matrice de Jérusalem et l'Eglise d'Alexandrie devient aussi l'une des priorités pour des actions convergentes.

Il y a bien une vocation originelle, prophétique dans la région et bien au-delà, dans des diasporas présentes sur tous les continents. Cet appel est dynamique et réclame le courage de la foi.

Le Christianisme peut-il disparaître du Mashrek, de l'Orient traditionnel? L'histoire des Chrétiens orientaux fut une suite longue et dramatique de tragédies le plus souvent ignorées. A Jérusalem, les sites les plus sacrés du Christianisme furent maintes fois détruits. Entre l'Euphrate et le Nil, la région est "tellurique". Elle est tentée par l'invariance. Pourtant, les envahisseurs, les puissances coloniales, les groupes de fidèles et de clercs qui quittent régulièrement les juridictions traditionnelles, - rien n'a vraiment pu entamer la persévérance et la présence souvent héroïque des témoins du Christ né à Bethléem et ressucité à Jérusalem, annoncé à Antioche.

L'Eglise orthodoxe russe a tissé des liens anciens avec le Patriarcat d'Antioche. Comme d'autres juridictions orthodoxes ou orientales, ces liens peuvent ouvrir à une meilleure connaissance réciproque, à un vrai charisme de la foi, au-delà ou par-delà les intrigues politiques ou humaines.

Nous vivons une période forte de renouveau générationnel à l'intérieur des Eglises. Le Patriarche Youhanna (Jean) X continue d'ouvrir les portes de la foi authentique.

archiprêtre Alexander Winogradsky Frenkel
av aleksandr (Jérusalem)
2. Syrie : la persécution des minorités chrétiennes provoque le rejet de la rebellion le 12/01/2013 21:31
Malgré le soutien inconditionnel des puissances occidentales à la rébellion dominée par les djihadistes, le comportement des forces armées rebelles syriennes passe mal auprès des populations. C’est ce qui ressort d’une dépêche de Reuters du 8 janvier, décrivant la situation à Alep.

La communauté chrétienne continue en même temps à multiplier les appels à la protection contre les actes de violences de plus en plus marqués contre ses membres.

Alep, qui compte plus de deux millions d’habitants, était le centre industriel du pays et abritait les plus grandes communautés chrétiennes du Moyen Orient. En raison de sa proximité de la frontière turque, du moins en partie, la ville a été lourdement ciblée par les rebelles, qui en ont « libéré » certains quartiers. Ceci a été suivi de pillages et autres actes de barbarie. Il en résulte que de larges parties de la population se sont retournées contre les rebelles

Un ingénieur membre d’une brigade rebelle a déclaré à Reuters que le soutien à Assad atteint le niveau de 70 % parmi la population urbaine. « L’Armée syrienne libre (ASL) a perdu son soutien populaire », a-t-il ajouté. Un autre ouvrier, cité par l’agence, dit : « Au début les gens se ralliaient à eux ; ensuite ils ont été aliénés par les rebelles. » « L’étiquette Armée syrienne libre a perdu beaucoup de son lustre », ajoute un autre résident.

Un commentaire de l’évêque Samir Mazlum, vicaire patriarcal de l’Eglise catholique maronite présente au Liban et en Syrie, apporte un autre éclairage à la situation. Publié dans Voice of Russia le 10 janvier, Mgr Samir dit qu’« aujourd’hui, les chrétiens au Moyen Orient sont menacés non pas seulement du point de vue du respect de leurs droits mais également du point de vue de leur existence même ». Il ajoute qu’il y a un plan visant à détruire le christianisme au Moyen Orient, malgré le fait qu’en Syrie chrétiens et musulmans vivaient en paix côte-à-côte depuis plusieurs générations.

Un autre article dans le même journal met de l’avant un rapport publié récemment par l’organisation internationale pour les droits de l’homme Open Doors, de sensibilité chrétienne, qui affirme que la Syrie est l’un des endroits les plus dangereux pour les chrétiens dans le monde. Boris Dolgov, un orientaliste russe qui s’est récemment rendu en Syrie, explique dans une interview qu’il a parlé avec Mère Agnès-Mariam de la Croix et pense que la communauté chrétienne serait dévastée si les islamistes radicaux dirigeant l’opposition venaient à prendre le pouvoir.

Des sources russes nous ont confié qu’une délégation de l’Eglise orthodoxe russe s’est rendue à Washington pour soulever la question avec les autorités américaines, sans résultat visible toutefois.
3. Damas: Intronisation du patriarche grec-orthodoxe, en présence du patriarche maronite le 11/02/2013 11:37
Les dignitaires des églises d'Orient, dont le cardinal maronite Mgr Béchara Boutros Raï, ont assisté dimanche à l'intronisation sous haute sécurité à Damas de Youhana el-Yazigi, patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, à l'église de la Croix sacrée, qui a pris ses nouvelles fonctions sous le nom de Jean X.

Tireurs d'élite sur les toits, stationnement interdit, fouilles et portails magnétiques, la cérémonie à Qassar, au cœur de la capitale syrienne, était entourée de mesures de sécurité exceptionnelles alors que le pays est en proie à un conflit qui a fait plus de 60.000 morts en près de deux ans, selon l'ONU.

Des invités triés sur le volet y assistaient alors que les autres fidèles pouvaient regarder la liturgie à l'extérieur sur un écran géant. Les chrétiens syriens, qui représentent environ 5% de la population, sont en majorité orthodoxes.

Mgr Raï, arrivé samedi du Liban, et le patriarche grec-catholique Grégoire Laham, étaient présents à la cérémonie alors que les autres Eglises ont envoyé des représentants de moindre importance, a indiqué à l'AFP un membre du comité d'organisation.
La minorité chrétienne est restée globalement à l'écart de la révolte qui s'est transformée en un conflit armé opposant les rebelles aux troupes du régime de Bachar el-Assad....SUITE

4. SYRIE – Demande de soutien de la part du Patriarcat grec orthodoxe d’Antioche en ce qui concerne les secours au peuple syrien le 23/02/2013 17:25
Damas (Agence Fides) – Le Patriarcat grec orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, par le biais de son Département pour les relations œcuméniques et le développement (DERD), a distribué jusqu’à présent 75.000 kits de survie et aidé directement plus de 280.000 personnes en conditions difficiles et souffrantes à cause du conflit syrien. C’est ce qu’indique un rapport envoyé à l’Agence Fides, rapport dans lequel se trouvent résumées également les modalités concrètes selon lesquelles s’expriment les initiatives humanitaires soutenues par l’Eglise grecque orthodoxe en Syrie (programmes de distribution de vêtements, de nourriture et de poêles, soutien éducatif et psychologique pour les enfants et les jeunes, interventions dans le domaine de l’assistance sanitaire). « Nos ressources sont limitées et nous faisons appel à notre diaspora, à nos amis et collaborateurs afin de continuer à assister le peuple de Syrie » a déclaré Samer Laham, Directeur du DERD. (GV) (Agence Fides 22/02/2013)
5. Le Patriarche grec-orthodoxe Jean X Yazigi témoigne de la souffrance des Syriens le 28/09/2013 14:34
Le pape François ce vendredi matin au Vatican a rencontré le patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, Jean X Yazigi. Le patriarche a pu confier au pape les souffrances et la douleur que ressentent les chrétiens de Syrie, victimes d’une guerre ouverte il y a deux ans et demi et qui ne semble pas vouloir finir.


La guerre, le patriarche ne la connait que trop bien. Son propre frère, Paul Yazigi, évêque grec-orthodoxe, a été enlevé le 23 avril dernier. Depuis, il est sans nouvelle, priant pour le retrouver en vie. Ce conflit pousse aussi de nombreux chrétiens à trouver la voie du salut dans l’exil, suivant leurs frères irakiens, confrontés depuis plus longtemps encore aux violences dans leur pays. Cet exode préoccupe grandement Jean X Yazigi :

« C’est un sujet très important, parce que beaucoup de monde parmi notre peuple quitte la Syrie ou le Liban pour aller dans d’autres pays et nous ne pouvons pas accepter un Proche-Orient sans le visage du Christ. Nous sommes nés dans cette région, au Proche-Orient, en Syrie, au Liban, en Irak, en Palestine ou en Egypte. Nous vivons dans cette région et nous y resterons. »


Et cette terre intéresse de nombreuses puissances qui semblent tenir en leurs mains le sort du peuple syrien. Les Etats-Unis et les occidentaux d’un côté ont pris nettement position contre Bachar al Assad et son régime. La Russie, au contraire, soutient le président syrien. La question des armes chimiques syriennes a violemment opposé les deux bords. Coincé entre les deux comme tous les Syriens, le patriarche Jean les appelle à aider son pays.

« Nous espérons, et nous demandons à tous les gouvernements de nous aider et de pousser tous les pays à aider la Syrie à trouver une solution à travers le dialogue, spécialement la Russie et les Etats-Unis, et l’Europe peut-être. Ils ont un rôle très important à jouer et nous espérons qu’ils nous aideront dans cette voie. »

Le dialogue, c’est bien la position du pape François qui n’a cessé de lancer des appels en ce sens depuis des mois. Sa veillée de prière en faveur de la paix a d’ailleurs été saluée par le patriarche. Il a assuré que ses fidèles avaient tous participé à cette journée si spéciale. Avec l’espoir d’être entendus.

(Photo: le patriarche Jean X Yazigi, dans les studios de Radio Vatican)
6. Dossier de presse de la visite à Rome du patriarche Jean d’Antioche et sur sa rencontre avec le pape François - le 29/09/2013 08:51
Vous trouverez le dossier de presse du Patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, relatif aux différentes étapes de la visite en cours, du patriarche Jean X d'Antioche à Rome où il a rencontré hier le pape François à Rome (vidéo) et où il est prévu également de rencontrer Mme Emma Bonino, ministre des Affaires étrangères d'Italie, mardi prochain. Ce dossier couvre notamment: le départ de Beyrouth, les rencontres effectuées avec le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens et les membres de ce conseil ainsi qu'avec le cardinal Tarcisio Bertone, cardinal secrétaire d'Etat du Saint-Siège, et les rencontres encore à effectuer. Sa Béatitude a présidé également hier, un office de prières pour la paix en Syrie et en Orient, en l'église de la sainte Vierge et Mère de Dieu "Santa Maria In Trastevere" à Rome, où il a été accueilli par le président de la Communauté Sant' Egidio, Marco Impagliazzo, qui a prononcé une allocution de bienvenue à l'adresse de sa Béatitude. SUITE le LIEN AVEC LE DOSSIER DE PRESSE
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