C'est peut-être pour parler aussi d'un sujet plus glaciaire climatiquement, celui du projet de construction d'une nouvelle cathédrale russe qui pourrait l'ombrager outre mesure ?
Projet contrariant, puisqu'il en existe déjà une rive droite, la sienne, ou plutôt celle des Russes qui avaient demandé en toute confiance pour ce bien sacré l'asile politique PROVISOIRE à Istanbul pendant la nuit bolchevique. L'édifice fut donc naïvement placé au siècle dernier sous l'omophore du frère turc, mais le provisoire dure et perdure on ne peut plus abusivement.

Faut-il donc s'attendre prochainement à une riposte sous forme de nouvelles perturbations climatico-architecturales Branlyniennes sous le ciel parisien ?
La guerre des deux rives ? La rive droite jalouse de l'arrivée d'un édifice concurrent qui s'annonce rive gauche sur un terrain sensible météorologiquement parlant, lequel édifice viendrait en doublon briser un monopole auto-proclamé ? Plausible. Sans compter le risque chiffrable que le doublon attire les fidèles brebis darusiennes qui auraient l'audace de traverser le fleuve sans avoir peur du courant ?

Il fallait donc venir prier M. le Ministre de l'Intérieur français d'être compréhensif. Comme si ce dernier n'avait pas assez à faire à canaliser la fronde aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes dans le bocage nantais de son Premier Ministre, voilà qu'un prélat turc, pourtant champion de l'unité des Eglises, viendrait jusquà lui se plaindre des ruskoffs, encore eux ! voilà ce que c'est que d'être aussi ministre des cultes …
Mais bien sûr tout ceci n'est que pure fiction et mauvais esprit.
La guéguerre n'aura pas lieu, tout va s'arranger, le joyau darusien bientôt centenaire va être restitué spontanément aux descendants de ses bâtisseurs, ses légitimes propriétaires.
Moralité quand même : si vous êtes en danger ne demandez pas la protection des hommes, les hommes étant ce qu'ils sont cherchez plutôt celle de Dieu seul.

A l’occasion de la visite officielle qu’il a effectuée en France, du 10 au 12 décembre 2012, et au cours de laquelle il a été reçu notamment par le Président de la République, M. François Hollande, le Premier ministre, M. Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, et le ministre de l’intérieur, M. Manuel Valls, Sa Sainteté le Patriarche de Constantinople Bartholomée Ier a rendu une visite fraternelle à Monseigneur l’Archevêque Gabriel, au siège de l’Archevêché, rue Daru, à Paris, le mardi 11 décembre.

Connaissant les difficultés de santé auxquelles doit faire face depuis plusieurs mois Monseigneur Gabriel, le Patriarche tenait à lui exprimer personnellement ses vœux de guérison et son soutien.

Accompagné du Métropolite Emmanuel de France et de l’évêque Athénagoras de Sinope, le Patriarche Bartholomée Ier, après avoir s’être rendu dans la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky pour y vénérer l’autel et prononcer une brève allocution, a eu un entretien avec Monseigneur l’Archevêque Gabriel dans ses appartements. Celui-ci était entouré du Père Jean Gueit, Protopresbytre du Trône œcuménique et Vice-président du Conseil de l’Archevêché, de M. Michel Sollogoub, Secrétaire du Conseil de l’Archevêché, ainsi que de M. Alexandre Victoroff, Trésorier du diocèse, et du hiérodiacre Athanase, secrétaire de Mgr Gabriel.

Au cours de cet entretien très chaleureux, Sa Sainteté a confirmé le profond attachement du Patriarcat de Constantinople à l’Archevêché et il a réaffirmé sa détermination de le garder sous sa bienveillante et paternelle protection.

Paris, le 12 décembre 2012