1.
Vladimir.G: Les nouveaux bâtisseurs du sacré
le 19/03/2016 19:19
Les nouveaux bâtisseurs du sacré
De nombreux projets d’édifices de culte ont récemment vu le jour ou sont en cours de construction en France, avec la même volonté d’être visibles sans ostentation. Comment les architectes relèvent-ils ces défis ? Quelle part d’eux-mêmes insufflent-ils dans ces lieux propices au recueillement mais aussi plus ouverts sur la ville ?
Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, à Paris. En bord de Seine et à deux pas de la tour Eiffel, Jean-Michel Wilmotte a conçu pour un budget non divulgué (mais le terrain a coûté 70 millions d’euros...) un lieu d’une sobriété élégante, tout en respectant la tradition orthodoxe et l’architecture haussmannienne. Les bulbes de la cathédrale (posés samedi 19 mars) ont été dorés à la feuille en recourant à une teinte moins ostentatoire (clair de lune) que l’or fin appliqué habituellement. L’ensemble des bâtiments (une école franco-russe, un centre culturel et un centre paroissial complètent l’ensemble) est recouvert de la même pierre de Bourgogne que celle du Trocadéro. Une rue arborée entre les bâtiments.
DIAPORAMA
Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, à Paris. En bord de Seine et à deux pas de la tour Eiffel, Jean-Michel Wilmotte a conçu pour un budget non divulgué (mais le terrain a coûté 70 millions d’euros...) un lieu d’une sobriété élégante, tout en respectant la tradition orthodoxe et l’architecture haussmannienne. Les bulbes de la cathédrale (posés samedi 19 mars) ont été dorés à la feuille en recourant à une teinte moins ostentatoire (clair de lune) que l’or fin appliqué habituellement. L’ensemble des bâtiments (une école franco-russe, un centre culturel et un centre paroissial complètent l’ensemble) est recouvert de la même pierre de Bourgogne que celle du Trocadéro. Une rue arborée entre les bâtiments. / Wilmotte & associés.
C’est ce samedi 19 mars que doivent être posés les cinq dômes en forme de bulbe sur le toit de la nouvelle cathédrale orthodoxe russe, en cours de construction en bord de Seine et à deux pas de la tour Eiffel. Un site prestigieux acquis en 2010 par la Fédération de Russie pour y installer le centre spirituel et culturel orthodoxe qu’avait appelé de ses vœux l’ancien patriarche de Moscou, Alexis II.
Après le rejet d’un projet contesté par la mairie de Paris (une immense voile de verre recouvrant l’ensemble des bâtiments), l’architecte français Jean-Michel Wilmotte, arrivé deuxième au concours, reprend le flambeau. Il lui confère une sobriété élégante, tout en respectant la tradition orthodoxe et l’architecture haussmannienne.
Visibilité et ouverture sur la ville
« Les bulbes ont été dorés à la feuille en recourant à une teinte moins ostentatoire (clair de lune) que l’or fin appliqué habituellement, explique l’architecte. Et l’ensemble des bâtiments (une école franco-russe, un centre culturel et un centre paroissial complètent l’ensemble) est recouvert de la même pierre de Bourgogne que celle du Trocadéro ou des pieds de la tour Eiffel. Je souhaitais également faire réapparaître le palais de l’Alma (1), longtemps escamoté derrière l’ancien siège de Météo France. Sur une parcelle de 8 500 m2, l’emprise au sol a été réduite de près de moitié pour ménager une rue arborée entre les bâtiments. Elle offre aussi une respiration, un lieu de promenade, et surtout l’espace nécessaire aux processions pascales du rite orthodoxe. »
Cette volonté d’être visible, plus ouvert sur la ville, tout en créant « de la transparence et de la légèreté », habite la plupart des projets architecturaux d’édifices de culte qui ont vu le jour récemment ou sont en voie de construction...
http://www.la-croix.com/Culture/Les-nouveaux-batisseurs-du-sacre-2016-03-18-1200747712
2.
Tamara Schakhovskoy
le 21/03/2016 13:45
IL y aurait beaucoup à redire sur ces présentations journalistiques hasardeuses - ah ce "baptême des cloches" dont on nous affuble... ! - , comme sur la volonté de diminuer "de moitié" la surface des bâtiments pour ménager "une rue" et montrer "le palais de l'Alma" (?), alors que tous les bâtiments prévus sont d'une importance cruciale et que la parcelle est déjà bien exiguë pour caser tout ça, mais enfin bon....l'essentiel est ailleurs.
L'essentiel, c'est de se dire que "ça y est ! ". C'est l'émotion indicible qui nous a envahis lorsque nous avons vu la première croix, dûment bénite (et non "baptisée" !) s'élever lentement dans le ciel de Paris au bout d'un filin, tandis que le choeur chantait, inlassablement, superbement amplifié par des micros, "Seigneur, sauve Ton peuple et bénis Ton héritage", en alternant le slavon et le français.
Il faudrait aussi citer exactement les paroles de Mgr Nestor, prononcées (en russe et en français), exprimant l'espoir que cette croix symbole d'espérance, de victoire de la vie sur la mort, apporte un réconfort spirituel à toutes les personnes qui la verront, quelles que soient leurs origines et leurs convictions. Peut-être les responsables de P.O. pourront-ils retrouver une trace de cette brève allocution improvisée, il doit exister un enregistrement.
3.
Irénée
le 21/03/2016 18:04
C'est vrai que les articles de presse sont assez médiocres.
C'est encore plus triste quand c'est "La Croix". Quand on lit l'article, en dehors des erreurs factuelles, il y a une affligeante méconnaissance de l'Orthodoxie...
Je ne suis pas non plus emballé par le AXIOS sous la photo au début de cet article. Il me semble que cette exclamation doit être réservée à une personne "digne", pas aux objets, même un dôme en plastique doré !
4.
N.B.
le 21/03/2016 18:36
@Irénée
l'Envie, le péché de la convoitise et de la jalousie surtout pendant le Carême
«L'envie est blessure pour l'esprit qui se ronge, torturé par le bonheur d'autrui», de Grégoire le Grand
«L'envie, ce vice contraire à tout amour», de Sébastien Lapaque
«L'envie et la colère abrègent les jours», la Bible
Bravo pour Évènement Exceptionnel!
5.
Clovis
le 21/03/2016 21:52
C'est pour cela que je préfère éviter de lire la presse française à ce sujet. Ils sont jaloux, il y avait beaucoup de monde ce samedi autour de la cathédrale, et l'on sent autour une certaine impatience à voir "les russes" investir la quartier.
Il y aura toujours à redire, même sur l'architecture elle-même, mais ce fut très émouvant et cet or mat finalement vibre très bien avec la lumière parisienne.
Il y a plus à attendre de l'intérieur et du programme iconographique, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse !
6.
Père Joachim
le 21/03/2016 23:34
IL Y A PLUS DE GENE QUE DE JUBILATION FACE A L' EVENEMENT (AVÈNEMENT) DU QUAI BRANLY.
POURTANT LA DÉPOSITION DU BULBE A SON EMPLACEMENT EST PENTECOSTAL.
IL ME FAIT PENSER AU TRAÇAGE DU NIMBE SUR UNE ICÔNE. UNE FOIS QUE LE NOM EST POSE ET LA TRACE DU GESTE ACCOMPLIE? LE TRAVAIL DU MAITRE EST ACHEVE,
L OBJET EST DÉDIE LE SACRIFICE OFFERT ET LA CONSÉCRATION OPÉRÉE.
CE QUI SUIVRA POUR LES SIÈCLES SEMBLE DÉJÀ ANNONCE. UN IMMENSE SAMEDI DE SHALOM POUR LE MONDE TROUBLE
IL NOUS FAUT REMARQUER QU'AU MÊME MOMENT DE LA DEPOSE COMME POUR SOULIGNER LE CARACTÈRE PROPHÉTIQUE DE CETTE ŒUVRE DE "PAIX" QUI SE DÉROULE SUR LES BORDS DE SEINE UNE ŒUVRE DE "SANG" PERPÉTRÉ A BASTILLE TROUVE SA CONCLUSION A DES KILOMÈTRES A MOLENBEEK
IL A FALLU QUE L'HOMO POST SOVIETICUS APPRENNENT DANS UN ÉCHANGE FRATERNEL A SON HOMOLOGUE D'OCCIDENT QUE CE N'EST QUE PAR GENEROSITE ET RECENTRAGE, QUE L’ÊTRE HUMAIN DEVIENT PERSONNE PAR COURONNEMENT SACRE.
SI C'EST CELA QUE NOUS DIT ENLÈVEMENT DU QUAI BRANLY
IL ÉCHAPPE FORCEMENT A TOUTE PROGRAMMATION.
IL INTERPELLE TOUT NOTRE BON SENS ET RELATIVISE TOUTES LES ALCÔVES DE NOS PETITS CALCULS ET FORCEMENT IL ENGENDRE MOMENTANÉMENT PLUTÔT GENE QUE JUBILATION ?
7.
Guillaume
le 22/03/2016 11:40
Que d'ironie de la part de la "presse" concernant le nom de la future cathédrale "St Vladimir" qui ne fait bien entendu que référence au président de la Fédération de Russie et non pas à Saint Vladimir le Grand. Excusez l'inculture de nos journalistes.
8.
Paris Match - Cathédrale orthodoxe: l'or de la sainte Russie à Paris
le 06/04/2016 19:12
Ici, les Russes ont fait la pluie et le beau temps », s’exclame, enthousiaste, un vieux compatriote installé sur le trottoir de l’avenue Rapp.
Il photographie avec son portable le bulbe flamboyant qui descend doucement sur l’un des quatre bâtiments du Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, érigé près du Quai-Branly et de la Seine. Petit-fils de Russes blancs, le digne monsieur, qui vit à proximité de la future cathédrale, a suivi toute l’aventure du VIIe arrondissement, presque aussi compliquée qu’un roman de Dostoïevski. SUITE