Les abeilles de Notre-Dame de Paris

Parlons D'orthodoxie

Un rucher est installé sur les toits de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Paris, comme toutes les autres grandes villes de la planète souffre des gaz d’échappement. Il n’a, pourtant, pas été difficile de décider d’installer un rucher sur le toit de la sacristie de Notre-Dame. L’apiculteur responsable, Nicolas Géant, nous en parle :

« L’apiculture urbaine depuis ces dernières dizaines d’années devient inéluctablement de plus en plus populaire dans le monde. Depuis longtemps, la ville leader en ce domaine est Paris.

Actuellement plus de 400 ruches sont installées sur les toits de capitale française. Mon entreprise en exploite environ 200.

Le premier abri pour une colonie d’abeilles sur la cathédrale Notre-Dame de Paris est apparu il y a trois ans. Depuis lors, il y en a trois aujourd’hui et plusieurs générations d’abeilles s’y sont succédé. Il faut trois semaines à une abeille pour devenir active, puis pendant un mois elle œuvre pour sa colonie.

Les abeilles de Notre-Dame de Paris
Pour la cathédrale, nous avons opté pour des abeilles de la variété Buckfast qui résulte d’une sélection sévère menée pendant soixante-dix ans par des moines britanniques qui élevaient des abeilles pour produire la cire nécessaire pour les cierges.

Les apiculteurs ont constaté avec joie que les abeilles sont très productives en agglomérations urbaines. Pour une raison simple, dans Paris il n’y a ni pesticides ni engrais si néfastes aux abeilles et largement utilisés dans les campagnes. La situation écologique s’est améliorée, on parle beaucoup des gaz d’échappement, mais ce n’est rien à côté des insecticides et des pesticides utilisés dans l’agriculture. Les abeilles butinent essentiellement des plantes cultivées par les Parisiens sur leurs balcons. À Paris, il y a aussi beaucoup de parterres de fleurs dans les parcs et les squares très nombreux depuis le Second Empire, époque où ont été créés 80 % des espaces verts de la ville. »

Les abeilles de Notre-Dame de Paris
Cette année, chaque ruche installée à Notre-Dame devrait donner 26 kg de miel Les employés de la firme de Nicolas Géant entretiennent aussi des ruches implantées dans d’autres endroits de la capitale. Il faut dire que chaque Parisien peut installer des ruches sur son toit ou son balcon avec l’accord de ses voisins. L’entretien d’une ruche confiée aux soins de Nicolas Géant revient à trois mille euros par an.

Lien RUBLEV Traduction pour "PO"


Commentaires (-5)
1. NB le 29/09/2017 20:12
TRÈS INTÉRESSANT et Super merci ! la nouvelle énergie Ecologie changera le monde !!!
2. Sandra LALANNE le 16/04/2019 15:08
J'espere quelle ont survécu à l'incendie de leur belle maison.
3. Philippe Graugnard le 22/04/2019 12:57
Heureux d'apprendre que les ruches et les abeilles soient saines et sauves.
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