Message de l'archiprêtre Nicolas Rehbinder, recteur de la paroisse des Trois Saints Docteurs
Parlons D'orthodoxie
Chers frères et sœurs, paroissiens de notre église !
S'achèvent les quarante jours du Grand Carême. Dans le Triode, un des stichères aux vêpres ce soir annonce : " Achevant les quarante jours qui ont secouru l'âme - puissions nous voir la semaine Sainte de ta Passion."
Mais la quarantaine (qui se traduit également par « quarante jour») n'est malheureusement pas terminée!
Nous allons nous essayer, comme pendant les semaines précédentes, à prier dans nos maisons tout en suivant pas à pas notre Sauveur. Ces jours-ci, par Lui sont produites les œuvres étonnantes, redoutables et fabuleuses : la résurrection de Lazare mort depuis quatre jours et l'entrée du Seigneur à Jérusalem.
La résurrection de Lazare est, on peut le dire, le plus grand miracle jamais accompli sur terre. Seul Dieu incarné pouvait l'accomplir. Ce miracle est si frappant que "Plusieurs des Juifs venus chez Marie, qui avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui" (Jean 11:45). Ce grand événement est précédé de rencontres étonnantes entre le Sauveur et les sœurs de Lazare, Marthe et Marie.
Ces rencontres et dialogues décrits dans le chapitre 11 de l'Évangile de Jean (que nous devons relire souvent) sont si impressionnants qu'ils ont été reflétés dans la littérature mondiale, comme, par exemple, dans le roman de F. M. Dostoïevski « Crime and châtiment». La lecture de ce passage par la pauvre Sonya à Raskolnikov a radicalement changé le sort des deux héros du roman et les a conduits au repentir et à l'amour.
S'achèvent les quarante jours du Grand Carême. Dans le Triode, un des stichères aux vêpres ce soir annonce : " Achevant les quarante jours qui ont secouru l'âme - puissions nous voir la semaine Sainte de ta Passion."
Mais la quarantaine (qui se traduit également par « quarante jour») n'est malheureusement pas terminée!
Nous allons nous essayer, comme pendant les semaines précédentes, à prier dans nos maisons tout en suivant pas à pas notre Sauveur. Ces jours-ci, par Lui sont produites les œuvres étonnantes, redoutables et fabuleuses : la résurrection de Lazare mort depuis quatre jours et l'entrée du Seigneur à Jérusalem.
La résurrection de Lazare est, on peut le dire, le plus grand miracle jamais accompli sur terre. Seul Dieu incarné pouvait l'accomplir. Ce miracle est si frappant que "Plusieurs des Juifs venus chez Marie, qui avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui" (Jean 11:45). Ce grand événement est précédé de rencontres étonnantes entre le Sauveur et les sœurs de Lazare, Marthe et Marie.
Ces rencontres et dialogues décrits dans le chapitre 11 de l'Évangile de Jean (que nous devons relire souvent) sont si impressionnants qu'ils ont été reflétés dans la littérature mondiale, comme, par exemple, dans le roman de F. M. Dostoïevski « Crime and châtiment». La lecture de ce passage par la pauvre Sonya à Raskolnikov a radicalement changé le sort des deux héros du roman et les a conduits au repentir et à l'amour.
Le fait qu'il y ait un seul tropaire pour les deux fêtes indique le lien profond entre elles : les gens qui ont vu la résurrection de Lazare et qui ont été frappés par la puissance du Christ ont commencé à le glorifier comme un roi : «Le lendemain, la foule nombreuse de gens venue pour la fête, apprit que Jésus se rendait à Jérusalem ; Ils prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre, et il criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël. ... La foule, qui était avec Jésus quand il appela Lazare du tombeau et le ressuscita d'entre les morts, lui rendit témoignage. C'est pourquoi la foule vint à sa rencontre, car elle avait appris qu'il a fait ce miracle. » (Jean 12:12-18).
Le Seigneur n'a jamais nié qu'il était roi, quoique roi humble, arrivant dans Sa ville sur un âne et pour la passion volontaire.
Le Seigneur est le roi de la création. Dans l'Ancien Testament, il était attendu comme un roi, dont le royaume est un royaume éternel, un royaume de vérité, de paix et de sainteté. Lorsque l'Archange a annoncé la bonne nouvelle à la Vierge, il parle de Lui comme d'un roi (Luc 1: 32-33), et c’est ainsi qu’il a été annoncé aux bergers (Luc 2, 11). Les mages voulaient l'adorer en tant que roi de Judée (Matthieu 2.2) et lui ont offert, parmi les cadeaux, le cadeau royal : l'or. Il a enseigné l'évangile du royaume. Les personnes aveugles, possédées, les apôtres l'appelaient « Fils de David, roi d'Israël», et il n'a jamais rejeté ce nom. Au contraire, il se nommait lui-même roi dans un discours sur le dernier jugement. Pendant le jugement par le Sanhédrin et par Pilate, interrogé avec insistance et accusations, il ne l'a pas non plus rejeté, mais a confirmé qu'il était le roi.
Samedi, il fait l'entrée royale à Jérusalem. La chose la plus importante pour nous est de l'accueillir comme notre roi, entrant dans le cœur de chacun de nous. On chante pendant l'office : " Venez, allons-nous aussi, aujourd'hui - tout le nouvel Israël, Eglise des nations - Proclamons avec le prophète Zacharie ... car doux et salutaire, ton Roi vient à toi. » Le roi doux et salutaire ne règne pas dans la peur, mais dans l'amour, comme un époux bien-aimé de l'Église.
Frères et sœurs bien-aimés, allons, pas encore dans notre église, mais dans nos cœurs, le glorifier, l'aimer et apprendre de Lui.
Bonne fête !
Archiprêtre Nicolas Rehbinder