"Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume."

Vladimir Golovanow

"Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume." Luc 12: 32 (Bible Segond)

A Lyon, le 26/7/2014, ils étaient 10 000 place Bellecourt pour défendre … la cause palestinienne et nous n'étions que 4-500 place saint Jean pour exprimer notre indignation face au martyr des Chrétiens dans le nord de l'Irak et "interpeller les pouvoirs publics, les médias et les Français sur la situation de tout un peuple qui se meurt sous leurs yeux, dans l'indifférence générale". Il y avait quand même une dizaine d'élus, UMP et Front national, qui n'ont pas pris la parole, et je n'ai remarqué aucun représentant de la majorité municipale ou régionale (socialiste…).

Les premiers à prendre la parole ont été les représentants de la communauté assyro-chaldéenne, qui ont décrit l'agonie des Chrétiens des Mossoul: "Les djihadistes montrent un visage de l’Islam qui ne ressemble en rien à celui que nous avons connu. Avant leur arrivée, nous vivions ensemble et depuis des centaines d’années ; certes, il y avait des tensions, mais c’était vivable.

Eux traduisent l’islam à leur façon. Beaucoup de musulmans ne l’acceptent pas : mille familles musulmanes se sont enfuies elles aussi de Mossoul. Le statut que proposaient les islamistes aux chrétiens est intenable. D’abord les chrétiens sont pauvres, et n’ont pas les moyens de payer l’impôt qu’ils demandaient*. En plus, quelle garantie ont-ils qu’ils ne seront pas tués par la suite ? Enfin, le statut proposé (dhimmi) est un statut d’esclave. C’est invivable" (ibid.) Ils ont aussi soulignés que les djihadistes étaient équipés d'armes américaines transmises par les opposants syriens…

Puis ce fut le cardinal Barbarin qui a rappelé son amitié avec le patriarche syriaque dont une adresse a été lue en français et en arabe, et il fut suivi par le recteur de la grande mosquée de Lyon, qui a clairement dénoncé les exactions et précisé que ce n'était pas compatible avec l'Islam, confirmant ce qui avait été dit avant. Il a été très applaudi.

Nous avons récité le Notre père, en français et en arabe, et prié pour la paix… Je n'ai vu aucun représentant officiel orthodoxe (il y a 8 paroisses canoniques à Lyon) mais nous nous somme retrouvés 2 paroissiens… Heureusement que PO se fait régulièrement l'écho des prises de position en faveur des Chrétiens dans le monde: ici 1 - ici 2 - ici 3 … etc.


*La soumission, l'exil ou la mort D'après un excellent billet d'Albocicade

"Le signe de ralliement du soutien aux Chrétien d'Irak est ن ("noun", lettre initiale du mot "nazarah", c'est-à-dire "chrétien") dont les djihadistes marquent à Mossoul les maisons des "suspects", comme naguère s'ornaient d'étoiles stylisées les maisons des Juifs au bon vouloir de nazis. Et ils offrent comme choix à la minorité chrétienne de Mossoul - deuxième ville du pays - de "se convertir à l'islam, ou payer la djizia (une taxe réservée aux non-musulmans) ou alors quitter la ville", sachant que si aucune de ces offres ne les tente, "Il n'y aura pour eux rien d'autre que l'épée".

Qu'on se rassure, il n'y aura pas de manifestations de masse contre ces exactions : les chrétiens ne font pas vendre. Peut-être, dans 100 ans érigera-t-on quelque colonne "à la mémoire des victimes du génocide des chrétiens d'orient", comme on évoque (fort timidement d'ailleurs) le génocide des Arméniens…" suite
V.G.





Commentaires (14)
1. Vladimir.G: "Mais c'est loin d'être suffisant" le 29/07/2014 10:46
Les deux sont publiées par lyoncapitale.fr
Le rassemblement organisé dimanche sur le parvis de Notre-Dame de Paris a réuni élus de droite et de gauche.
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Plusieurs milliers de personnes, cinq mille selon les organisateurs, étaient présentes dimanche sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour témoigner leur soutien aux chrétiens d'Irak et de Syrie. Parmi elles, des membres de cette communauté assyro-chaldéenne, mais pas seulement. Le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, était notamment présent, entouré de laïcs et de croyants de toutes obédiences, ainsi que de personnalités politiques de tous bords. «Je suis là parce que nous partageons les mêmes valeurs, le même Dieu et surtout un même combat», témoignait Olivier Kaufmann, un autre rabbin présent.

Côté personnalités politiques, on comptait entre autres Rachida Dati, Claude Goasguen et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), les UDI Yves Jégo et Jean-Christophe Fromantin ainsi que plusieurs adjoints (PS) à la mairie de Paris. «On reçoit de plus en plus de soutiens de la part d'élus, qui dépassent leurs divisions et opinions politiques», témoigne Antoni Yalap, coordinateur du Comité de soutien aux chrétiens d'Irak (CSCI), à l'initiative du rassemblement. «Leur soutien nous donne de la visibilité», reconnaît le comité, qui précise toutefois vouloir «éviter toute récupération politique». C'est pourquoi le collectif n'a pas souhaité s'associer au rassemblement organisé samedi au Trocadéro, à l'appel de personnalités d'extrême droite. Le même jour, une autre manifestation, soutenue, elle, par le CSCI, avait eu lieu à Lyon, et mobilisé 500 personnes selon la préfecture. «Notre voix commence à être entendue, notre mouvement prend de l'ampleur», estime un membre du comité. Lundi 21 juillet, le Conseil de sécurité de l'ONU dénonçait les «persécutions» des djihadistes de l'État islamique forçant les chrétiens à se convertir, à payer un impôt ou à fuir, sous peine d'être exécutés. «C'est un début, estime Daniel Auguste, membre du CSCI. Mais c'est loin d'être suffisant.»

Un avis partagé par les parlementaires signataires d'une lettre ouverte adressée à François Hollande samedi, à l'initiative de la sénatrice UMP des Français de l'étranger Joëlle Garriaud-Maylam. Jean-Pierre Raffarin, Michèle Alliot-Marie ou encore Laurent Wauquiez, entre autres, y ont apposé leur signature et disent regretter «que l'envoi d'une force d'interposition de l'ONU n'ait pas été proposé par la France lors de la réunion du Conseil de sécurité», ni «porté à l'ordre du jour du Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne». Ils demandent au président de saisir la Cour pénale internationale «sur les exactions dont sont victimes les minorités en Irak, notamment les chrétiens d'Orient».
2. Emilie Van Taack le 29/07/2014 12:44
L’exarque patriarcal syriaque-catholique : « Le silence nous fait mal »

Mgr Grégoire Pierre Melki, exarque patriarcal de Jérusalem et de Terre Sainte pour l’Église syriaque-catholique, a accordé un entretien à la Tribune de Terre Sainte, qui a été publié le 27 juillet. Il est né en 1939 à Hassaké (Syrie). Le territoire de l’exarchat patriarcal s’étend sur Israël, les Territoires Palestiniens et la Jordanie. C’est une toute petite communauté qui compte trois paroisses : la paroisse Saint-Thomas de Jérusalem, la paroisse Saint-Joseph à Bethléem et la paroisse de la Vierge Marie à Amman.
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Il faut prier ! La présence chrétienne est menacée, alors même que la région n’a cessé d’avoir des chrétiens depuis les premiers siècles. Le silence nous fait mal. Le soutien matériel est bien sûr nécessaire, mais, aujourd’hui les Chrétiens ont besoin de soutien moral ! Ils sont laissés pour compte. L’archéparchie de Mossoul a été occupée et brûlée : l’histoire elle-même a brûlé. Les églises ont été prises d’assaut. Le monastère de Mar Behnam a été pris par des miliciens djihadistes dans l’après-midi du dimanche 20 juillet. Le monastère abritait une petite communauté de moines syro-catholiques qui ont été forcés avec les familles qui résidaient à l’intérieur du monastère de partir et de remettre les clefs. Les hommes armés ont fait irruption dans ce monastère dédié au prince assyrien martyr Behnam et à sa sœur Sarah. Les moines étaient présents depuis le IVe siècle ; c’est l’un des lieux de culte les plus anciens et les plus vénérés du christianisme syrien. Ils sont partis vers la ville de Qaraqosh à quinze kilomètres. La moitié des fidèles syriaques-catholiques vit en Irak. À Mossoul, les chrétiens sont aussi Chaldéens, Syriaques-rthodoxes ou Assyriens. La langue syriaque (sourath) est une langue du Proche-Orient née au XIIe siècle avant Jésus-Christ. Le syriaque est un symbole, qui a été préservé dans le nord de l’Irak. Il fait partie de l’araméen qui est la langue du Christ. Dans la région de Qaraqosh il y a beaucoup de vocations. Pour cette raison, de nombreuses communautés telles que les dominicains et les franciscains sont venues s’y installer. Les Kurdes assurent pour le moment la protection de cette ville de 50 000 habitants. Mgr Yohanna Petros Moshe (archevêque syro-catholique de Mossoul) a décidé de ne pas fuir et tente une médiation, dans l’intention de préserver la ville de Qaraqosh et sa population de la destruction. Mgr Moshe a accueilli près de 400 familles. La situation nous dépasse, nous sommes vraiment préoccupés par la pérennité de notre présence sur cette terre. Les chrétiens vont-ils revenir en paix ? Nous devons être les témoins du Christ : allons nous perdre ces témoins ? Le silence nous peine, c’est un véritable crime contre l’Humanité. Voulons-nous des divisions ethniques ? Depuis 2003, la confusion règne en Irak. Mais l’Irak n’est plus un pays ! C’est depuis que les occidentaux ont voulu imposer la démocratie que la mort est partout. En Syrie c’est la même chose, c’est très difficile. L’Église syro-catholique possède quatre évêchés : celui de Damas, celui de Homs, Hama et Nabk, celui d’Alep et celui d’Hassaké. Il n’y a pas de solution par les armes. Les neuf millions de réfugiés vivent dans une misère croissante ! Les chrétiens vivent de manière critique. Nous avons aussi de nombreux dégâts matériels. À Homs, les dommages sont énormes. En trois ans, nous avons certainement vécu le phénomène le plus important depuis la deuxième guerre mondiale. Pour expliquer la situation, observez la réalité ; la clé est bien visible. D’une part, il y a le pétrole, qui rend cette région principalement désertique et relativement peu développée particulièrement attractive. D’autre part, il y a ces miliciens djihadistes qui circulent à travers le Moyen et Proche-Orient, concentrant toute l’inquiétude des pays musulmans voisins. A qui profite cette situation? Quelle puissance, quel pays aurait les intérêts et les moyens de stimuler ces terroristes ? Je laisse chacun méditer cela, avec une liberté de pensée bien nécessaire et pourtant interdite.

Source : La Tribune de Terre Sainte (27 juillet)

3. Vladimir.G: NB: la première photo représente la manif de soutiens aux palestiniens de Gaza. le 29/07/2014 14:05
PS: Un mastic a rendu incompréhensible le début de mon commentaire 1: il s'agit de l'origine des photos...
4. Vladimir.G: Ali Kismoune, élu PS de la ville de Lyon a décidé de soutenir les Chrétiens d'Irak.. le 29/07/2014 14:59
Un élu de Lyon donne son salaire aux Chrétiens d’Irak

Il a choisi de verser son salaire d'élu du mois de juillet au diocèse de Lyon, afin qu'il soit transmis aux Chrétiens de Mossoul qui sont tués et déplacés.

Ce sont 930,10 euros qui ont été envoyés lundi, avec une lettre expliquant ce geste d'après Le Progrès.

"Je tenais à vous assurer de tout mon soutien dans votre démarche face à cette tragédie que subit cette minorité religieuse... J'ai pris conscience de la situation, inadmissible. Puis, il y a eu un communiqué de soutien de la grande mosquée de Lyon et du conseil régional du culte musulman en Rhône-Alpes. Et quand j'ai vu que le cardinal Barbarin avait le courage d'aller en Irak, je me suis dit que je devais faire quelque chose", explique-t-il dans cette lettre, que rapporte Le Progrès.

A noter que le cardinal Barbarin est en Irak depuis lundi pour un séjour de trois jours. Le diocèse de Lyon a d'ailleurs reçu près de 20 000 euros de dons en faveur des chrétiens déplacés de Mossoul.
Récemment, les djihadistes ont obligé les Chrétiens de Mossoul, deuxième ville d'Irak, à fuir sous peine de mort ou de devoir se convertir à l'islam. Des persécutions condamnées par le pape François mais aussi par le secrétaire général de l'ONU Ban ki-Moon qui a parlé d'un "crime contre l'humanité".

Note de VG: J'avais écrit "je n'ai remarqué aucun représentant de la majorité municipale ou régionale (socialiste…)." Me voila démenti... et j'en suis heureux!
5. Tchetnik le 29/07/2014 17:44
Les pyromanes s'aperçoivent, un peu trop tardivement pour être sincères, que le feu, ça brûle...
6. Théophile le 29/07/2014 20:28
L'important dans tout ce processus, c'est que les chrétiens d'Orient (et de partout finalement) ne se fassent plus d'illusion sur les pouvoirs politiques - ceux-ci sont instables et changeants par nature - et de moins en moins chrétiens.

Les chrétiens doivent prendre conscience que leur salut ne vient pas des hommes politiques, c'est une urgence vu l'époque à laquelle nous vivons. Respecter les pouvoirs politiques, d'accord, mais ne pas nous reposer sur leur force, qui seront demain nos faiblesses! En échange, il faut que nous soyons plus solidaire entre chrétiens (ce qui est un euphémisme). L'un compensera largement la perte de l'autre, d'autant plus que c'est aussi notre foi - ne pas nous confier dans les chevaux et les chars, mais dans l'aide du Seigneur - car Lui n'abandonne jamais celui qui se confie en Lui.
7. Situation des Chrétiens d’Orient - Communiqué de Laurent Fabius et de Bernard Cazeneuve (28 juillet 2014) le 30/07/2014 10:38


La situation des Chrétiens d’Orient est malheureusement dramatique. L’ultimatum lancé contre ces communautés à Mossoul par l’EIIL est le dernier exemple tragique de la terrible menace que font peser les groupes jihadistes en Irak, mais aussi en Syrie et ailleurs, contre ces populations historiquement partie intégrante de cette région.

La France est révoltée par ces exactions qu’elle condamne avec la plus grande fermeté. Nous avons obtenu du Conseil de sécurité des Nations Unies qu’il condamne les persécutions menées par l’Etat islamique contre les minorités en Irak. Nous venons en aide aux déplacés qui fuient les menaces de l’Etat islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. Nous sommes prêts, s’ils le souhaitent, à en favoriser l’accueil sur notre sol au titre de l’asile. Nous avons débloqué, une aide humanitaire exceptionnelle pour leur porter assistance. La France continuera de mobiliser dans les prochains jours la communauté internationale pour que soit assurée la protection de ces populations, qui est une condition de la stabilité de la région. Nous sommes en contact constant avec les autorités locales et nationales pour que tout soit mis en œuvre afin d’assurer leur protection.

Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve recevront prochainement les représentants en France des communautés chrétiennes d’Irak.
8. Tchetnik le 30/07/2014 10:49
Laurent Fabius....

Ah oui, celui qui a financé les "rebelles" de Syrie et d'Irak, justement (matériels US et Européens...).

L'électoralisme a ses raisons qu la raison ignore.
9. Tchetnik le 31/07/2014 09:05
Madelein Albright étai en effet au "mieux" avec Hashim Tachi.

De même qu tous les politiciens "occidentaux" qui se mêlaient de ce qui ne les regardaient pas en Géorgie, en Arménie, en Ukraine travaillent pour Halliburton, Exxon...Les bombes démocratiques pour nos humanistes-businessmen.

OTAN en emporte le vent...

10. Emilie Van Taack: Pétition pour sauver les chrétiens d'Irak le 31/07/2014 11:05
Pétition pour sauver les chrétiens d'Irak

Aujourd'hui, sous nos yeux, en 2014, les chrétiens d'Irak sont victimes d'un véritable génocide. Et pendant ce temps, la communauté internationale s'inquiète à peine de leur sort. Or, la disparition des chrétiens d'Irak constitue une menace pour la civilisation humaine tout court.

Les derniers chrétiens ont maintenant quitté Mossoul, après que l’État Islamique (ISIS) leur ait laissé le choix entre l'exil ou la mort avant de les rançonner. Pour la première fois en plus de 15 siècles, il n'y a plus de chrétien à Mossoul.

En 2003, avant l'invasion américaine, on comptait plus d'un million de chrétiens en Irak, dont plus de 600 000 à Bagdad et environ 60 000 à Mossoul. Aujourd'hui, tandis que les réfugiés s'entassent dans la plaine de Ninive, c'est au tour des chrétiens résidant dans la ville pétrolière de Kirkouk de trembler, alors que les islamistes ne sont plus qu'à une vingtaine de kilomètres.

Il aura fallu attendre le départ du dernier chrétien de Mossoul pour que la diplomatie mondiale sorte enfin de son silence. Après le fiasco militaire de l'invasion éclair d'une partie de l'Irak, l'absence de réaction de la communauté internationale est à la fois assourdissante, injuste, inacceptable.

Dimanche 20 juillet, Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU, a clairement affirmé que " les attaques systématiques contre des civils en raison de leur origine ethnique ou de leur appartenance religieuse peuvent constituer un crime contre l'humanité dont les auteurs doivent rendre des comptes".

Dans une déclaration unanime adoptée lundi soir, les 15 pays membres du Conseil "condamnent le plus fermement possible la persécution systématique par l'EI et des groupes qui lui sont affiliés d'individus issus de minorités et de personnes qui refusent l'idéologie extrémiste de l'EI".

Faut-il donc attendre, au XXIe siècle, qu'un crime contre l'humanité soit accompli pour que la communauté internationale agisse enfin ? Nous demandons à l'Organisation des Nations Unies et à la Ligue Arabe d'intervenir au plus vite pour mettre fin aux exactions commises par l'EI et à l'éradication systématique des chrétiens d'Irak.

Face à de tels maux, les mots ne sont rien, il faut désormais agir sans attendre pour rendre un espoir, un avenir, un toit aux chrétiens d'Irak.

Nous sommes tous des "Nasrani".

Nous vous appelons aussi à prier pour les chrétiens d'Irak : la prière peut tout !
11. Vladimir.G: De retour à Lyon, le cardinal Barbarin parle d’un séjour “touchant” en Irak le 01/08/2014 15:46
Il a conduit une délégation française d'évêques pendant trois jours. L'objectif de ce voyage était de soutenir les chrétiens chassés de Mossoul.

"Poignant", voilà comment le cardinal Barbarin a défini son séjour au Kurdistan irakien. Lui qui a été à l'initiative de ce rendez-vous avec l'appui de l'OEuvre d'Orient voulait absolument : "rencontrer des gens et non des autorités."
Grâce au travail du patriarche chaldéen Louis-Raphaël Sako sur place, la délégation a pu célébrer des messes devant des milliers de réfugiés chrétiens chassés de Mossoul par les djihadistes.

"Nous avons passé notre temps à rencontrer des gens. Ces rencontres m'ont permis de revenir ici avec énormément d'anecdotes. Les Irakiens ont entendus dire que nous prions pour eux, mais il fallait qu'ils sachent que c'était vrai. J'ai pu leur montrer des photos des manifestations de soutien qui se sont déroulées à Lyon et à Paris. Ils étaient réellement touchés", a-t-il déclaré en conférence de presse.

L'archevêque de Lyon a d'ailleurs pu comprendre à travers de nombreux témoignages, que lorsque les islamistes se sont emparés de Mossoul, certains musulmans ont été solidaires envers les chrétiens : "Il y a des gens qui collaborent et il y a des gens qui résistent. Nous en avons été témoins à travers tous les récits que nous avons entendus. Un homme m'a expliqué qu'un musulman a aidé sa famille à quitter Mossoul, c'est touchant."

Devant la détresse de ses réfugiés, leurs cris de colère et leur désolation, le cardinal Barbarin a décidé du jumelage entre le diocèse de Lyon et celui de Mossoul, en solidarité avec les chrétiens d'Irak. Pour marquer ce lien entre les deux diocèses, le patriarche de Mossoul a "offert" un calice à l'archevêque de Lyon. Signe du soutien des chrétiens de France auprès de ceux d'Irak.

Le religieux a également réagi à la proposition de la France d'accueillir des réfugiés chrétiens d'Irak : "C'est un beau geste, il est apprécié". Mais il souligne : "Il ne faut pas se dire que les chrétiens à Mossoul, c'est terminé. Il faut surtout encourager les chrétiens à rester vivre sur place."
12. Vladimir.G: Le patriarche syriaque-orthodoxe dénonce les dangers qui menacent les chrétiens d’Orient le 05/08/2014 15:33
La patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Raï, s'est entretenu, hier, à Dimane, avec le patriarche syriaque-orthodoxe Ignace Ephrem II de la situation des chrétiens en Irak, qui sont tués, torturés et poussés à l'exil.
Mgr Ephrem a souligné que « les chrétiens d'Irak et de Syrie vivent actuellement dans de très mauvaises conditions. Les mouvements terroristes les chassent de chez eux, les tuent et détruisent leurs églises. Tout cela met en danger la situation des chrétiens dans la région ».
« Les chrétiens du Moyen-Orient sont devant un important danger qui les menace. Ce danger ne pèse pas uniquement sur la présence des chrétiens dans la région, mais aussi sur toute la région. Car la présence des chrétiens au Moyen-Orient a toujours été une source de lumière et de tolérance », a-t-il dit.
« Si les chrétiens quittent le Moyen-Orient, tous les habitants de la région perdront », a-t-il poursuivi, souhaitant que les hommes politiques œuvrent pour la paix dans la région.
« Le patriarche maronite est le chef spirituel des chrétiens du Liban et de la région. Il est aussi un chef spirituel pour tout le Liban. Il remplit son rôle à fond alors que les chrétiens de la région sont divisés », a-t-il poursuivi.
« La présence des chrétiens au Moyen-Orient est menacée car la région passe par une étape très difficile. Ce qui est arrivé à Mossoul nous a ouvert les yeux et pourrait se passer dans tout autre ville de la région. Nous devons vaincre notre peur en priant et en soutenant les chrétiens qui sont menacés de perdre leur vie », a-t-il noté.
Il a, en conclusion, dénoncé « les invitations des pays occidentaux, comme la France et la Grande-Bretagne, qui veulent recevoir des chrétiens. Ce genre d'appel pousse les chrétiens à quitter leur terre et sert les plans des terroristes qui veulent vider le Moyen-Orient de ses chrétiens ».
Mgr Raï s'est également entretenu avec le nonce apostolique Gabriele Caccia.
13. posté par Vladimir.G: Le 2 octobre marquera le lancement officiel du jumelage Lyon-Mossoul. le 19/09/2014 10:59
Le 2 octobre marquera le lancement officiel du jumelage Lyon-Mossoul.

Une initiative du cardinal Philippe Barbarin qui se mobilise pour les chrétiens d'Irak. Pour cette occasion, il ouvrira les jardins de l'archevêché pour accueillir un diner solidaire donné par la communauté chaldéenne de Lyon et les Toques Blanches.

La soirée du 2 octobre sera ouverte au grand public mais des personnalités sont espérées. Ainsi, Gérard Collomb a été invité, mais aussi le Patriarche des chaldéens, Louis-Raphaël Sako.

Les réservations se font auprès de lyonmossoul@lyon.catholique.fr et tous les bénéfices seront attribués au jumelage de Lyon et du Grand Lyon pour les chrétiens d'Irak.
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