Un diacre moscovite passe ses vacances dans des colonies de détenus condamnés à la réclusion à perpétuité
Parlons D'orthodoxie
Le diacre Cyrille Markovsky de l'église Saint-Nicolas de Myre en Lycie située à Birioulevo, région de Moscou, adjoint au chef du Service fédéral d'application des peines (SFAP) pour Moscou soutient spirituellement des condamnés à la réclusion à perpétuité.
Selon le quotidien « Moskovsky Komsomolets » du mardi 27 juin, il passe toutes ses vacances dans les colonies pénitentiaires en contact avec eux. Il fait part de son expérience dans un livre récemment publié « Le Ciel, tout au fond ».
« Lorsque je parlais avec ces gens-là (j'ai rencontré ceux d’entre eux avec qui j'avais une correspondance), je les regardais dans les yeux, je les tenais par les mains, beaucoup pleuraient. Et moi et les prisonniers sentions que le Seigneur était avec nous. Beaucoup d'entre eux attendent notre rencontre pratiquement toute l'année et s'en souviennent longtemps.
Certains ont reconnu que notre entretien de quelque 20 à 30 minutes était l'événement le plus lumineux de leur vie, parce que dans leur passé il n'y avait rien de bon », raconte le diacre.
Selon le quotidien « Moskovsky Komsomolets » du mardi 27 juin, il passe toutes ses vacances dans les colonies pénitentiaires en contact avec eux. Il fait part de son expérience dans un livre récemment publié « Le Ciel, tout au fond ».
« Lorsque je parlais avec ces gens-là (j'ai rencontré ceux d’entre eux avec qui j'avais une correspondance), je les regardais dans les yeux, je les tenais par les mains, beaucoup pleuraient. Et moi et les prisonniers sentions que le Seigneur était avec nous. Beaucoup d'entre eux attendent notre rencontre pratiquement toute l'année et s'en souviennent longtemps.
Certains ont reconnu que notre entretien de quelque 20 à 30 minutes était l'événement le plus lumineux de leur vie, parce que dans leur passé il n'y avait rien de bon », raconte le diacre.

« Il m'a dit que, dans l'attente de la mort, il était surtout inquiet du fait qu'il ne lui restait plus de temps pour la repentance. Car la repentance, ce n'est pas seulement le repentir, mais un changement de vie. Et quand le moratoire sur la peine de mort est entré en vigueur, de nombreux prisonniers ont perçu cela comme un miracle de Dieu, comprenant que le Seigneur leur octroyait encore du temps. Et moi qui en suis à mes 15 ans d'expérience avec eux, je peux dire que les gens changent. Dieu métamorphose leur âme », dit le diacre.
Selon lui, la plupart des condamnés à perpétuité croient en Dieu, mais ils ne vivent pas d’une vie spirituelle. Leurs prières se réduisent à des demandes de remise en liberté.

Actuellement, il reçoit chaque mois quelque 90 lettres de la part de ceux qui partageant ses approches, en provenance de toutes les colonies russes à régime spécial.
« Pour les condamnés, la communication est très importante. Ils se réjouissent même de petites nouvelles, d'une jolie petite carte à Pâques et à Noël. Ils la regarderont et la reliront une quantité de fois » dit le père Cyrille en citant les paroles que lui a dites un condamné : « La prison n'est pas effrayante pour ceux qui la connaissent. La vraie peur, c'est de n'être utile à personne en ce monde. »
Interfax Traduction Marie et André Donzeau
Интервью с диаконом Кирилло Марковским: «Они много молятся, изучают Священное Писание и напряженно ищут истину»