Un évêque italien, Mgr Ghidelli, au sujet de "la crise du schisme d'Orient"
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"Il est bien connu que les motivations de ce schisme étaient à la fois d'ordre doctrinal (la célèbre question du Filioque) et disciplinaire. De notre côté, il faut noter qu'il y a eu trois ruptures: celle de la communion à la table eucharistique, celle de la communion ecclésiale et celle de la communion à la table de la Parole de Dieu. Bien sûr, la rupture fut très lourde de conséquences et il ne fallut pas attendre longtemps pour en voir l'ampleur...
Sans aucun doute, après cette séparation douloureuse, l'Église catholique s'est appauvrie, en devenant moins sûre et, dans une certaine mesure, désemparée. La lumière que la Parole de Dieu répandait dans la communion fraternelle, in sinu Ecclesiae (au sein de l'Église), s'est affaiblie, si elle ne s'est éteinte dans certains endroits."