Un écrin d’art sacré dans les Cévennes…

Il faut gravir des terrasses de schiste pour atteindre un promontoire où se dresse comme un phare le Skite Sainte Foy.
Et Votre récompense sera grande…, non seulement parce que vous découvrirez du haut de ce piton rocheux une vue qui embrasse le paysage environnant dans toute sa grandeur, mais parce que cet humble monastère orthodoxe vous offre un témoignage de ce que peut incarner l’art sacré, dans la plénitude de ces divers modes d’expression.

Ce petit livre raconte à partir de photos et de textes, tous originaux – qui constituent aujourd’hui les archives de l’histoire du Skite - les différentes étapes de la restauration des lieux : ce fut l’œuvre des moines, des pèlerins, puis des nombreux artisans, issus de la région des Cévennes. Le projet reçut le soutien des instances régionales, chargées de la restauration du patrimoine culturelle.

Parmi les textes retenus ici, on peut citer ceux d’écrivains, de théologiens, comme l’archimandrite Basile du Mont Athos, et des témoignages d’artistes français, russes qui sont venus œuvrer sur place.
Il suffit de se reporter à l’avant-propos de l’auteur de cet ouvrage, l’Higoumène du Skite Sainte Foy, le Père Gérasime, connu sous le nom de Frère Jean comme fondateur de ce lieu béni. Frère Jean a su rassembler tous ces créateurs des fresques, des icônes, des mosaïques, des vitraux, des broderies, des dorures ou encore de la ferronnerie : ils sont tous mentionnés et remerciés dans le préambule de cet ouvrage.

Car Frère Jean, depuis la pose de la première pierre du Skite, jusqu’à ce jour, n’a jamais cessé de souligner la dimension collective de la fondation de ce lieu de prière, qui se poursuit encore de nos jours et qui, comme l’espère la petite communauté monastique, se poursuivra, à la Grâce de Dieu !

Et c’est là la dimension spirituelle, essentielle de ce modeste lieu monastique orthodoxe, dont ce livre consacré à l’Art Sacré, se propose de témoigner.
« L’alpha et l’oméga » de cette œuvre, avec le concours de tous ceux qui y ont participé, est avant tout de nous inviter humblement à la prière, à accomplir en nous-même l’incarnation de la Présence divine.
Pour conclure, laissons la parole à Frère Jean : « Nous n’avons pas à conquérir le Royaume mais à nous ouvrir humblement à sa Beauté. L’art sacré est infini… ».