Une nouvelle traduction de la liturgie de saint Jean Chrysostome en néerlandais a été présentée à Amsterdam
Parlons D'orthodoxie
La présentation d’une nouvelle traduction de la Liturgie de saint Jean Chrysostome en néerlandais a eu lieu à Amsterdam le 16 novembre, en l’église Saint-Nicolas. Elle est publiée en deux versions – pour le clergé et pour les fidèles. Cette nouvelle traduction est le fruit d’un projet commun aux représentants de plusieurs juridictions orthodoxes, paroisses et monastères situés sur le territoire des Pays-Bas.
Le travail achevé, les hiérarques en place des patriarcats de Moscou et de Constantinople, ainsi que de l’Exarchat des églises russes en Europe occidentale, ont donné leur bénédiction à l’utilisation de cette nouvelle traduction comme texte liturgique premier au sein des paroisses néerlandaises de leurs éparchies respectives.
Le travail achevé, les hiérarques en place des patriarcats de Moscou et de Constantinople, ainsi que de l’Exarchat des églises russes en Europe occidentale, ont donné leur bénédiction à l’utilisation de cette nouvelle traduction comme texte liturgique premier au sein des paroisses néerlandaises de leurs éparchies respectives.

Deux exposés ont été présentés , l’un sur l’histoire des traductions néerlandaises de textes liturgiques, l’autre sur les raisons d’être et les particularités de la nouvelle traduction.
Le père Hildo Bos, église Saint-Nicolas à Amsterdam, a souligné qu’aux Pays-Bas, les traductions des textes liturgiques constituent un cas bien particulier. En deux cents ans, il y en a eu sept, dont certaines ont connu une large diffusion. La toute première traduction n’a pas été conservée et les recherches pour retrouver ce texte continuent, mais on sait qu’il date de 1760 et qu’il a été établi à partir du grec à l’intention des chercheurs qui fréquentaient l’église gréco-russe Sainte-Catherine, à Amsterdam. La deuxième traduction a été rédigée en 1829 à partir de l’allemand.
La version la plus connue et répandue a été traduite par l’archimandrite Adrien Korporaal, du monastère Saint-Jean-Baptiste à La Haye, et date de 1968. Il faut signaler que ces longues années de labeur éditorial ont bénéficié du soutien chaleureux de l’évêque Jean (Maximovitch), canonisé par la suite sous le nom de saint Jean de Shanghaï . Le recueil publié quelques mois après le trépas du saint hiérarque, son rôle de maître d’œuvre de cette entreprise est largement mis en lumière.

L’essentiel du travail a été accompli par l’higoumène Marie, du monastère de la Naissance de la Très Sainte Mère de Dieu à Asten. Dans son exposé, cette dernière a cité les difficultés dues à l’absence d’une édition critique du texte de la Liturgie de saint Jean Chrysostome en grec. Elle a également expliqué les principes de sa traduction, relevant que le texte même de la liturgie demeure commun à toutes les juridictions orthodoxes, tandis que les indications liturgiques en vigueur dans les différentes Eglises locales peuvent diverger sensiblement et n’ont pas été incorporées au texte commun qui a été agréé.

En conclusion de la présentation, l’archiprêtre Sergueï Ovsiannikov, recteur de la paroisse de Saint-Nicolas à Amsterdam, a fait savoir que, avec la bénédiction de Monseigneur Simon, les liturgies célébrées dans la paroisse utiliseraient la nouvelle traduction dès le 17 novembre.
La version de la liturgie destinée aux fidèles a été réalisée grâce au soutien d’une bourse du concours « Initiative orthodoxe » et diffusée gratuitement auprès des représentants des paroisses. La nouvelle édition de ce missel a été préparée en collaboration avec le monastère Bienheureux-Job-de-Potchaev, à Munich (EORHF).
Lien en russe Tserkovniy vestik et Photos
