icône de la Vierge Orante de Chersonèse (XIIe-XIVe siècles)
l'équipe de rédaction

Le transfert de l'icône fait suite à une requête formulée personnellement, le 24 novembre, par le patriarche de Moscou Cyrille Ier auprès du ministre de la Culture, Alexandre Avdeev, pour que l'icône soit placée dans l'église Saint-Alexandre-de-la-Néva, qui vient d'être construite dans le " cottage de Kniajié Ozero ", un centre résidentiel de haut standing, édifié entre 2005 et 2008, à Pavlovo-Slobodskoïé, dans la lointaine périphérie de Moscou.
Selon la presse russe, l'initiateur de la demande serait un homme d'affaires, Serge Chmakov, qui a financé la restauration de l'église et est très lié à Vladimir Iakounine, le président de la société des chemins de fer de Russie, un proche du Premier ministre, Vladimir Poutine. En décembre 2008, le patriarcat de Moscou avait demandé que l'icône de la Trinité peinte par André Roublev (fin du 14e siècle) et aujourd'hui conservée à la Galerie Tretiakov puisse temporairement retrouver sa place originelle dans l'abbatiale du monastère de la Trinité-Saint-Serge, à Sergiev Possad, à 80 kilomètres au nord de Moscou.
Cette demande avait suscité une vive opposition des historiens d'art et conservateurs de musées (SOP 334.17 et 339.17). L'icône Notre-Dame de Chersonèse est une icône à double face, probablement peinte par un iconographe byzantin au 12e siècle, et restaurée au 14e siècle par un iconographe de Pskov. Une face représente la Vierge Orante, l'autre saint Nicolas, mais le visage du saint n'est plus visible aujourd'hui. Jusqu'en 1920, l'icône était exposée dans la collégiale de la ville de Toropets, dans la région de Tver (nord de Moscou). Elle est entrée dans les collections du Musée Russe en 1930 et constitue l'une des plus anciennes icônes, conservées en Russie.
Source SOP
Cette demande avait suscité une vive opposition des historiens d'art et conservateurs de musées (SOP 334.17 et 339.17). L'icône Notre-Dame de Chersonèse est une icône à double face, probablement peinte par un iconographe byzantin au 12e siècle, et restaurée au 14e siècle par un iconographe de Pskov. Une face représente la Vierge Orante, l'autre saint Nicolas, mais le visage du saint n'est plus visible aujourd'hui. Jusqu'en 1920, l'icône était exposée dans la collégiale de la ville de Toropets, dans la région de Tver (nord de Moscou). Elle est entrée dans les collections du Musée Russe en 1930 et constitue l'une des plus anciennes icônes, conservées en Russie.
Source SOP