STRASBOURG (Conseil Europe)

La Cour européenne des droits de l'Homme a demandé mardi à la Turquie de supprimer la case "religion" des cartes d'identité nationales, car cette mention est contraire à la liberté de religion qui comporte celle de manifester ou non ses croyances.
"Le simple fait d'être porteur d'une carte d'identité comportant une case +religion+ (même) laissée vide revient pour l'intéressé à divulguer contre son gré une information relative à un aspect de sa religion ou de ses convictions profondes", juge la Cour européenne dans un arrêt rendu mardi à Strasbourg.

La suppression de cette case sur toutes les cartes d'identité turques constituerait une "réparation appropriée" de la violation de ses droits subie par un habitant d'Izmir (ouest), Sinan Isik, à qui les juges européens ont donné raison contre la Turquie.
M. Isik, de confession alévie, n'avait pas été autorisé à remplacer la mention "islam" par la mention "alévie" sur sa carte d'identité. Cette confession influencée par le soufisme et des croyances préislamiques est considérée par certains comme une branche de l'islam, par d'autres comme une religion à part.
Il s'était ensuite plaint d'avoir été obligé de révéler ses croyances en raison de la mention de la religion sur sa carte d'identité, obligatoire jusqu'en 2006.
La Turquie s'est défendue devant la Cour en soulignant que depuis 2006, tout citoyen turc a la possibilité de modifier l'inscription figurant dans la case religion, ou même de la laisser vide.
Mais la Cour européenne a considéré dans son arrêt que l'atteinte aux droits de l'Homme dont M. Isik a été la victime provient de la mention même - qu'elle soit obligatoire ou facultative - de la religion sur la carte d'identité, et non du refus de la mention "alévi".
En outre, au moment où le requérant a essayé d'obtenir une rectification de la mention de sa religion, l'Etat a été conduit à donner une appréciation sur cette confession, ce qui n'est "pas conforme au devoir de neutralité et d'impartialité de l'Etat", selon la Cour.

"La Croix"

Rédigé par l'équipe rédaction le 3 Février 2010 à 10:43 | -1 commentaire | Permalien

Voici un lien vers le très intéressant article paru dans "NG Religia".
Y sont cités:

Le recteur Jean Gueit et "Time Magazine",

Victor Loupan, rédacteur en chef de "La Pensée Russe",

Nikita Krivochéine et

l'archiprêtre Vladimir Vigilansky, patriarcat de Moscou, à propos de l'attitude du PM à l'égard du procès!

Nous serons reconnaissants au bénévole qui effectuerait une traduction.


Rédigé par l'équipe de rédaction le 3 Février 2010 à 10:17 | 24 commentaires | Permalien

"Le Kremlin et l'Église russe commencent leur campagne de France" c'est par cette métaphore belliqueuse que le Newsweek russe commence un article sur les grandes manœuvres russes en France.

Nous avons déjà parlé du projet de cathédrale à Paris et ce nouvel article livre un véritable dossier détaillé. J'en transcris l'essentiel sans reprendre les informations publiées précédemment.

Les résultats préliminaires de l'appel d'offre pourrait être connus dans la semaine et d'après le député UMP de Seine-et-Marne Jean-Claude Mignon, l'attribution ne se ferait pas uniquement sur des critères financiers: la mairie de Paris mettrait en balance l'utilité pour Paris d'une mosquée ou d'une église orthodoxe, d'une ambassade ou d'un hôtel. "Il y a beaucoup d'églises de différentes religions à Paris, dit-il, une grande mosquée des synagogues, mais de grande basilique orthodoxe et pour mois, si j'avais à choisir entre une mosquée et une église orthodoxe je pencherais pour la seconde"

Mais d'autres qu'il y a déjà beaucoup d'églises orthodoxe et Nikita Krivochéine, interrogé, confirme qu'il y a déjà plus de 30 églises orthodoxes dans Paris et sa banlieue... N. Krivochéine rappelle que "la construction de la cathédrale avait été évoquée au plus haut niveau par Sa Sainteté Alexis II lors de sa visite en 2007 en France. Ce processus est très lent, mais la participation récente des autorités civiles l'a accéléré "et maintenant les chances sont évidentes" dit "une source proche des pourparlers" et ce sera un grand geste de la part de la France. "Ce sera comme si on construisait une nouvelle église catholique en face du Kremlin" - conclu-t-il.


« Il y a aussi les facteurs personnels: le président Sarkozy ne cache pas sa sympathie pour le catholicisme, et les Catholiques voient les Orthodoxes en alliés contre la sécularisation » ( N.K.).

De plus, les églises orthodoxes sont très belles, souligne Jean-Claude Mignon. En effet, Paris est fière de ses constructions contemporaines et la principale curiosité du quai Branly est le musée des civilisations non occidentales, dont le célèbre jardin suspendu de Patrick Blanc a couté 260 million d'euro au contribuable.

Les autorités françaises "veulent une solution très moderne" pour la cathédrale, dit la source informée de Newsweek, et il n'est pas exclu qu'un architecte français participe au projet. Une solution très audacieuse a déjà été proposée: un cube de verre "mais nous voudrions plutôt construire dans le style traditionnel orthodoxe, et en évitant tout gigantisme" dit un interlocuteur du journal, d'autant que la hauteur est limitée à 4-5 étages dans ce quartier. Le lot mis en vente comprend 3 bâtiments. Seul celui qui donne sur le quai serait démoli pour laisser place à la cathédrale, à moins qu'elle ne soit bâtie derrière un immeuble high-tech.

En conclusion l'article revient sur le retour à la Russie de la cathédrale de Nice relevant à l’heure actuelle du Patriarcat de Constantinople et rappelle que Moscou a essayé, sans succès, pendant la période soviétique de récupérer celle de la rue Daru. "Si la Russie parvient à acheter un terrain à Paris, conclu-t-il, les émigrés pourront respirer tranquillement – Moscou ne les touchera plus" .


Rédigé par Vladimir Golovanow le 2 Février 2010 à 15:24 | 17 commentaires | Permalien

Un pélerinage orthodoxe à l'abbaye Saint Antoine le Grand
Venus de partout en France, des pèlerins orthodoxes se sont recueillis devant les reliques de Saint Antoine le Grand dans l’abbaye qui lui est consacrée (Isère). La liturgie a été dite par l’hiéromoine Alexis (Dumont), recteur de l’église de la Vierge de Kazan à Marseille ( PM ). Le père Maxime Massalitine, recteur de l’église du Saint Archange Michel à Cannes (EORHF) a concélébré.

Les reliques du premier père du désert sont conservées dans une châsse pesant 114 kg. Cette châsse avait sortie de sous l’autel où elle se trouve habituellement et installée de sorte à ce que les fidèles puissent la vénérer.

La très belle chorale orthodoxe de l’église de Cannes a chanté lors de cette liturgie. Le père Alexis a consacré son homélie à l’histoire de la vénération de Saint Antoine le Grand en France. Cette très longue histoire commence par la traduction vers le latin de la vie du saint. Ce seraient les premiers moine de la Gaule qui auraient souhaité que cette traduction soit faite. Cette hagiographie a contribué à l’apparition en Gaule d’un monachisme structuré. [

Madame Marie-Christine Tilly a servi de guide lors d’une excursion dans l’ancienne abbaye où sont jusqu’à présent conservées les reliques de plusieurs saints. Certaines proviennent des catacombes de Rome. C’est il y a mille ans que la première église a été construite en ce lieu, en l’honneur de la transposition des reliques de saint Antoine. L’archimandrite Placide (Deseilles) estime que ces reliques ont été transportées dans le Dauphiné au X siècle.

S’entretenant avec les pèlerins le père Placide a évoqué la récente et légitime restitution de la cathédrale Saint Nicolas (Nice) à la Russie.

Le père Placide a observé qu’il y a vingt ans le patriarche de Constantinople Démétrios (1972-1991) lui avait dit que lorsque le communisme se serait effondré en Russie il serait indispensable de transmettre les paroisses russes d’Europe Occidentale se trouvant provisoirement sous l’omophore du patriarcat de Constantinople à l’Eglise Russe.

Source: Pravoslaie.ru



Rédigé par l'équipe de rédaction le 2 Février 2010 à 13:02 | 3 commentaires | Permalien

Le patriarche Cyrille de Moscou a appelé dimanche dans une interview télévisée à ménager le peuple russe, et à rompre avec le culte frénétique de l'exploit dans le domaine économique ou politique qui caractérisait l'époque soviétique.

"Actuellement, ce n'est pas le moment d'exiger de nouveaux sacrifices pour atteindre ces objectifs", a indiqué le primat de l'Eglise orthodoxe russe à l'occasion du premier anniversaire de son intronisation.
Cyrille a insisté sur la force du peuple russe, qui a été en mesure de survivre aux "cataclysmes" du XXe siècle, dans une allusion au régime soviétique.

Il est désormais temps de prendre soin du peuple, a noté le patriarche, en appelant toutefois à cultiver en lui la capacité d'accomplir des exploits.

RIA novosti

Rédigé par l'équipe de rédaction le 1 Février 2010 à 16:24 | 0 commentaire | Permalien

Le patriarche Cyrille estime que la victoire de l’URSS en 1945 tenait du miracle
Le patriarche Cyrille a estimé, au cours d’une interview télévisée, que la cohésion des Soviétiques dans la victoire sur l’Allemagne nazie relevait de toute évidence du miracle. Cette cohésion s’est faite à l’encontre des contradictions et des lignes de fracture qui divisaient la société.

Le peuple a réussi à s’unir pour la victoire, à accepter de très grands sacrifices. C’est cela le plus grand miracle. La patriarche appelle à envisager la situation en URSS à la veille de la guerre avec lucidité. Il sera alors évident que nous étions condamnés à perdre cette guerre.
L’ armée soviétique cédait alors à la Wermarcht par son organisation et le niveau de sa discipline interne. L’armée nazie intervenait dans un pays qui avait il y a peu traversé une guerre civile et qui était déchiré par les contradictions. Le parti communiste cherchait à implanter l’unité mais n’y réussissait que parmi ses adeptes. La majorité de la population n’avait pas adhéré au parti.


Il y avait toutes les victimes de la terreur ainsi que leurs proches. La victoire de 1945 ne peut être expliquée par ni les succès du parti, ni par le prestige dont bénéficiait Staline à l’époque. Bien que d’une manière cachée nombreux étaient ceux qui n’acceptaient pas le régime. La société n’était pas assez cohérente pour faire bloc dans la défense du pays.

Nos gens ont cependant réussi à s’unir et à défendre le pays, notre civilisation, notre monde, enfin, cela au prix de sacrifices incommensurables.

Le Seigneur a manifesté Sa miséricorde, cette victoire était en vérité miraculeuse.

Interfax, le 1 février

Rédigé par l'équipe rédaction le 1 Février 2010 à 12:15 | 0 commentaire | Permalien

Lors de la première entrée, pendant la liturgie solennelle dite à la cathédrale du Christ Sauveur pour commémorer le premier anniversaire de l’intronisation du patriarche Cyrille I plusieurs nominations ont été annoncées.

L’archevêque Hilarion (Alféev), récemment affecté à la Présidence du Département des relations extérieures du patriarcat, membre permanent du Saint Synode, a été fait métropolite.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 1 Février 2010 à 10:23 | 1 commentaire | Permalien

L’exposition photographique "Iles Solovki – Merveilles du nord de la Russie"
Manifestation organisée dans le cadre de l’Année France-Russie 2010


EXPOSITION ORGANISEE A PARIS AVEC LE SOUTIEN DE
LA MAISON SLAVE


PARIS

Du 1er au 19 février 2010


Mairie du 9-ème arrondissement – Salons Aguago
6, rue Drouot
75009 Paris
Métro: “Richelieu Drouot”

Sous le haut patronage de Monsieur Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication,Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO,
et de Son Excellence Alexandre Orlov, Ambassadeur de Russie en France

L’exposition photographique « Iles Solovki – Merveilles du nord de la Russie » présente toute la beauté de cet endroit surprenant que constitue l’archipel des Solovki, situé dans la mer Blanche arctique, à proximité du cercle polaire. Elle fait découvrir un patrimoine naturel, historique, spirituel, orthodoxe, unique au monde, et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 1 Février 2010 à 09:59 | 0 commentaire | Permalien

EXCUSE ET PARDON

10. N'ayez point de disputes ou terminez-les au plus tôt; que la colère ne devienne pas de la haine, le simple fétu, une poutre énorme et l'âme homicide; car il est écrit . « Celui qui hait son frère est homicide (1). »
Quiconque en outrageant, en maudissant ou même en imputant un crime, a blessé quelqu'un, doit s'empresser de réparer au plus tôt le mal qu'il a fait, et celui qui a été blessé pardonner sans discussion.

S'ils se sont blessés mutuellement, mutuellement ils doivent se pardonner, comme vous y obligent ces prières que vous devez faire d'autant plus saintement que vous les répétez plus souvent.

Mieux vaut celui qui souvent tenté de colère, s'empresse de demander pardon à celui qu'il reconnaît avoir offensé, que cet autre qui plus lent à se fâcher, est aussi plus lent à s'excuser. Celui qui ne veut point pardonner à son frère ne doit pas espérer d'être exaucé dans sa prière, et celui qui ne veut jamais demander pardon ou qui ne le demande pas sincèrement, n'a aucune raison de demeurer dans le monastère, quoiqu'on ne l'en chasse pas.

Evitez donc entre vous les paroles amères, et s'il en échappe à votre bouche, que votre bouche s'empresse de guérir la blessure qu'elle a faite. Quand, pour la correction des mœurs, la nécessité de la règle vous pousse à dire des paroles dures, eussiez-vous excédé dans le mode, on n'exige pas que vous demandiez pardon à ceux qui vous sont soumis, dans la crainte qu'en donnant trop à l'humilité, vous ne rompiez auprès d'eux le lien de l'autorité.

Vous devez néanmoins demander pardon à votre commun Maître : il sait avec quelle tendresse vous chérissez ceux que vous avez repris trop sévèrement peut-être.
L'amour parmi vous ne doit pas être charnel, mais spirituel.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 30 Janvier 2010 à 21:17 | 0 commentaire | Permalien

La Fédération de Russie participera à l’appel d’offres pour l’achat d’un terrain dans la capitale française afin d’y faire construire une cathédrale orthodoxe. M. Victor Khrekov, secrétaire de presse de responsable de l’Administration présidentielle, a déclaré que son Administration agissant au nom de la Fédération de Russie a, conformément à une décision adoptée en Conseil des ministres, participe à l’appel d’offres public en vue d’acquérir un terrain dans le centre de Paris.

Si la Fédération emportait cette appel d’offres une cathédrale ainsi qu’un centre religieux et culturel russes seraient construits sur ce terrain.


M. Khrekov a précisé que la Russie n’a pas procédé à de semblables acquisitions depuis 1917.

L’édition russe de l’hebdomadaire « Newsweek » écrit qu’il s’agit d’un lot situé non loin de la Tour Effel. Se sont également portés acquéreurs l’Arabie Saoudite qui projette la construction de locaux diplomatiques ainsi que d’une mosquée, le Canada qui veut y situer son ambassade ainsi qu’un groupement d’investisseurs privés avec un projet hôtelier.

Ce terrain appartient actuellement à la Météorologie Nationale. Il est mis en vente par le gouvernement français.
Selon les estimations des experts le prix moyen du mètre carré de terrain dans ce quartier est de 7.000€. Le prix du lot serait donc supérieur à cinquante millions d’euros.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 30 Janvier 2010 à 10:10 | 2 commentaires | Permalien

Nous espérions que les autorités religieuses allaient élever le débat. Malheureusement c'est plutôt le contraire qui se passe: Orthodoxie.com publie un commentaire du p. Jean Gueit radiodiffusée sur RCF Côte d'Azur. Il ne peut que nous plonger dans une profonde affliction. Le p. Jean ne propose aucune ouverture et continue à consacrer l'essentiel du discours au plan séculier en "aménageant" la réalité à sa façon:

* Quand il décrit le financement de la cathédrale, il omet le terrain, alors que c'est la base du bail emphytéotique (mise à disposition gratuite du terrain pour 99 ans pour une construction qui revient au propriétaire à la fin du bail) sur lequel s'est fondée la cour.

* Il conteste la décision de justice (c'est contraire au droit français qu'il cite lui même), insinue que la cour a subi des pressions, prétend qu'il n'y a pas eu débat alors que les avocats ont effectivement plaidé.

* Il utilise l'étrange argument qu'un lieu de culte en France ne peut appartenir à un état, alors que la majorité des églises françaises appartiennent à l'état ou aux communes.

Du point de vue ecclésiologique, il ne fait que reprendre les ragots (il parle lui-même de "commentaires", sans citer aucune source!) concernant le remplacement du clergé actuel par "des prêtres venus de Moscou".

Là c'est carrément un double mensonge: les déclarations les déclarations des représentants du gouvernement russe disent le contraire et une grande partie du clergé du patriarcat de Moscou qui officie en France sont d'origine locale. A aucun moment il n'évoque la possibilité d'un dialogue entre Églises.

Pour finir il appelle l'opinion publique à faire pression sur la justice, en prétendant lancer cet appel au nom des descendants de l'émigration russe, alors même que nombre de voix éminentes, y compris au sein de la maison impériale, se sont élevées pour approuver le retour de ce patrimoine à la Russie.

Visiblement la leçon ne suffit et, lui du moins, semble vouloir préférer aller au désastre plutôt que d'ouvrir une discussion fraternelle. Quelle tristesse!

Texte V.G.

Rédigé par Vladimir Golovanow le 29 Janvier 2010 à 15:34 | 14 commentaires | Permalien

Mgr Hilarion, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a proposé à M. John Byerly, ambassadeur des Etats-Unis en Russie, la participation de l’Eglise à l’élaboration du rapport annuel sur la liberté de conscience dans le monde. Selon Mgr Hilarion l’Eglise Russe pourrait présenter des données qui seraient utiles à la rédaction de ce rapport. Cela le rendrait plus objectif.

Mgr Hilarion a rappelé que ce document évolue vers plus d’objectivité ces dernières années.

L’ambassadeur a exprimé sa satisfaction de cette évaluation du rapport du Département d’Etat. Mgr Hilarion a, lors d’une rencontre avec M. Byerly, expliqué où en sont actuellement les relations entre l’Eglise et l’Etat. Il a rappelé que les communautés religieuses ont, de par le passé, contribué d’une manière décisive à la formation de l’Etat ce qui a pour beaucoup déterminé le statut de ces communautés dans la société ainsi que les spécificités de la mise en œuvre de la liberté de conscience en Russie. Cela doit être pris en compte dans l’analyse des relations entre l’Etat et l’Eglise en Russie.

Interfax

Rédigé par l'équipe de rédaction le 29 Janvier 2010 à 11:21 | -467 commentaire | Permalien

Vladimir Legoyda, responsable du service « Communications » du Saint Synode, estime qu’il ne serait pas opportun de faire traduire les textes liturgiques orthodoxes en russe moderne. L’expérience de la venue à l’Eglise de nos contemporains montre que la majorité de ceux qui se mettent à assister fréquemment aux offices apprennent à comprendre le slavon d’église ainsi que l’ordo. V.Legoyda est tombé sur la traduction en russe moderne du premier verset du premier Psaume « Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des impies ». Cela donnait : « Un homme bien est un homme qui n’assiste pas aux réunions des hommes mauvais ». Que peut-on en dire ? La langue des offices doit certes être compréhensible, les fidèles doivent pouvoir s’imprégner des saintes Ecritures.
De très nombreux livres bilingues (slavon-russe) ainsi que des catéchismes ont été publiés ces dernières années en Russie. Des cours de catéchisation sont organisés dans les paroisses.

Texte en russe" Argoumenti i faktie"

Rédigé par l'équipe de rédaction le 29 Janvier 2010 à 10:50 | 26 commentaires | Permalien

Des parlementaires du Conseil de l'Europe ont critiqué jeudi la Cour européenne des droits de l'Homme qui a condamné en novembre l'Italie pour la présence de crucifix dans les écoles.
Dans une déclaration écrite, vingt-sept membres de l'Assemblée parlementaire (APCE) estiment que cette décision est "politique" et "excède en cela les compétences de la Cour".
"Nous nous inquiétons de la manière dont cette décision affectera les droits des pays dotés d'une religion d'Etat d'afficher des symboles religieux dans les espaces publics", écrivent les signataires.

Selon eux, les crucifix "ne sont plus des symboles purement religieux, mais sont représentatifs de l'histoire et de l'identité italiennes". "Aucune activité religieuse n'est imposée aux écoliers, ni aucune adoration des crucifix accrochés dans leurs salles de classe", poursuit leur texte.
Ils estiment le jugement en conflit avec le concept de "la marge d'appréciation", qui oblige la CEDH à prendre en compte les différences culturelles, historiques et philosophiques.
Son président, Jean-Pierre Costa, a rappelé jeudi que la plainte était relative à la religion et la laïcité. Il n'a pas commenté plus loin, rappelant que l'Italie à la possibilité de faire appel.
La plainte avait été déposée par une mère de famille italienne qui estimait la présence des crucifix contraire au principe de laïcité. Le jugement de Strasbourg avait provoqué un véritable tollé en Italie.
Signataire de la déclaration, le Français Jean-Claude Mignon (UMP) a échoué cette semaine à prendre la présidence du groupe conservateur, majoritaire à l'APCE, qui est revenue au député italien Luca Volonté.
Il s'est ému jeudi d'un courrier de la Nonciature apostolique de France demandant aux conservateurs de s'opposer dans l'hémicycle à deux textes évoquant l'homosexualité et l'avortement et qui "posent de graves problèmes".
Le courrier du nonce apostolique Luigi Ventura, que l'AFP a pu lire, estimait "souhaitable" que les conservateurs s'expriment en faveur de Luca Volonté, "grand défenseur de la loi naturelle" pour la présidence du groupe."On a du mal à comprendre qu'une église ou quelque religion s'immisce dans les affaires internes d'une assemblée parlementaire" a commenté M. Mignon.

La Croix

Rédigé par l'équipe de rédaction le 29 Janvier 2010 à 09:06 | 1 commentaire | Permalien

Le nouveau patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, Irinej, a tendu la main jeudi en direction du Vatican, proposant une grande rencontre oecuménique en 2013 en Serbie.

S'exprimant lors de sa première conférence de presse depuis son élection vendredi dernier, le patriarche Irinej a proposé que cette rencontre se tienne à Nis, dans le sud de la Serbie, à l'occasion du 1700-ème anniversaire de l'édit de Milan (313), aux termes duquel l'empereur Constantin reconnut officiellement la religion chrétienne dans l'empire romain.

Un tel anniversaire à Nis, la ville natale de l'empereur Constantin, "sera peut-être l'occasion pour nos Eglises d'établir un premier contact et, avec un peu de chance, de poursuivre ces contacts et de prendre une nouvelle voie", a déclaré le patriarche.

"Cette nouvelle voie serait chrétienne et sincère avec le souhait de constituer une seule Eglise du Christ", a-t-il ajouté.

Quelques jours avant son élection, Irinej, qui n'était encore à ce moment que l'évêque de Nis, s'était prononcé déjà et ouvertement en faveur de la visite du pape Benoît XVI en Serbie en 2013, des propos qu'il n'a pas tenus directement jeudi lors de sa conférence de presse.
S'adresser aux journalistes par le biais d'une conférence de presse, de la part d'un patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, est tout-à-fait inhabituel.
L'Eglise orthodoxe serbe, a toutefois souligné Irinej, est "consciente que dans le passé déjà, le Pape avait exprimé le souhait de se rendre en Serbie, mais que cette visite avait été reportée à des temps plus propices".

Mgr Irinej, avant son élection, avait également tenu des propos très favorables au dialogue oecuménique entre chrétiens.

L'anniversaire de l'édit de Milan doit être l'occasion "pour tous les représentants (...) de la communauté chrétienne de se réunir", a encore déclaré le patriarche.
"Nous devrions réfléchir à cette époque lorsque nous étions une seule Eglise mais aussi à l'époque où des différences sont apparues et aux conséquences qu'elles ont eues", a-t-il poursuivi.

Le schisme entre Rome et Byzance, qui a donné naissance à l'orthodoxie chrétienne, s'est produit en 1054.

La CROIX

Rédigé par l'équipe de rédaction le 28 Janvier 2010 à 14:16 | 17 commentaires | Permalien

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a insisté sur les racines chrétiennes de l'Europe, ce qui est une belle avancée par rapport aux textes et discours précédents, mais il a oublié l'Orthodoxie …
Le discours intégral de Van Rompuy à l'Alliance française
AP

« Les deux premiers moments d'unification européenne ont été, d'abord, la Chrétienté latine du Moyen-Age, puis la République des Lettres du 18e siècle », a-t-il affirmé.

« Du 12e au 15e siècle, la chrétienté latine était unie religieusement et donc culturellement. Partout en Europe, la foi chrétienne structurait la vie quotidienne. Pensez aux prêtres qui célébraient la même liturgie dans la même langue (…). Partout, les gens de culture utilisaient le Latin et disposaient des mêmes références intellectuelles. (…) Partout, les écoles et les universités avaient le même programme. Partout, dans les arts plastiques, la tapisserie et la peinture, l'inspiration venait des mêmes modèles », a-t-il détaillé.

La Renaissance, suivie du Siècle des Lumières constitue le deuxième mouvement d'unification européenne, selon M. Van Rompuy. Mais ici aussi, le président du Conseil européen insiste sur l'aspect chrétien de l'héritage.

« On oublie souvent que la Renaissance, la science et la philosophie modernes, sont nées dans un cadre chrétien. A part quelques exceptions, dont Galilée, avec le consentement de l'Eglise. La raison se développa avec Saint Thomas d'Aquin au 13e siècle, qui redécouvrit Aristote, un penseur non-chrétien », a-t-il dit.

(d'après Belga) lesoir.be

Rédigé par Vladimir Golovanow le 27 Janvier 2010 à 17:00 | 0 commentaire | Permalien

"Ejednevny Journal"
Un article de Nikita Krivochéine

Et le calendrier et le cours de ce que l’on appelle « le temps » sont différents pour l’Église de ce qu’ils sont pour le commun des incroyants : ce n’est donc pas pécher que de ne pas respecter le décompte des mois par douzaines. Ce décompte « pas très canonique » est d’autant plus pratique que de nombreux événements ont eu lieu en janvier, aux alentours du Nouvel An grégorien.

Il y a une semaine, à l’église de la Mère de Dieu du Signe, les Parisiens étaient invités à écouter l’archiprêtre Georges Mitrofanov parler de son livre La Tragédie de la Russie – Sujets « interdits » du xxe siècle. Bien que cet événement ait été annoncé à l’avance, on vérifia le principe « beaucoup d’appelés… ». Peut-être que là est la preuve de ce qu’il y a toujours une distance entre la métropole et les déjà plus très jeunes petits-enfants des émigrants qui avaient une conscience russe. Malgré la chute du rideau de fer, la possibilité que les émigrants ont depuis de se rendre fréquemment en Russie, il y a beaucoup d’aberrations dans la perception de ce pays, ils ressemblent aux Québécois qui ne cessent de maugréer contre la France : rien n’est semblable à l’original « d’alors ». Qu’est-ce qui pourrait encore être semblable ? Les Français émigrés au Québec vivent séparés de la métropole depuis plus de trois siècles ! Pour les Russes la séparation a été moins longue, mais la rupture avec le milieu ambiant a été beaucoup plus douloureuse.
Et pourtant au petit groupe qui l’a applaudi le père Georges a annoncé que les Russes n’ont pas non plus une conscience suffisante de ce qui se passe dans leur pays. Par exemple, dans leur réflexion sur la chute, presque sans effusion de sang, des Soviets et la répression des mouvements de protestation en 1991 et 1993. Selon son interprétation, cette variante de contre-révolution « soft » n’est pas vraiment une contre-révolution, mais la manifestation d’une fatigue et d’une indifférence nationales.

Et moi, naïvement, au début des années 1990, j’ai intitulé « Victoire de l’Armée blanche » un papier que j’ai commis pour les Moskovskie Novosti (les Nouvelles de Moscou) de l’après perestroïka !

Selon le père Georges, le xxe siècle s’est révélé absurde, au sens qu’Albert Camus donnait à ce mot, et le happy end plutôt mollasson. Il n’est pas ici question du jugement sur Vlassov ou Iline, pas plus que de l’amour partagé entre A. Podabrinek et les vétérans du PCU (bolchévique). Il est question de la composition de l’air, de ce spleen qui vous envahit à la lecture de l’Ezhednevnyj zhurnal (la Revue quotidienne), lors des rencontres avec ses auteurs en visite à Paris, ou avec les amis venant de Russie.
Un point positif : l’historien pétersbourgeois est venu en soutane. Rappeler comme il l’a fait cette vertu chrétienne qui se nomme « Espérance » fut plus que bienvenu. L’une des personnes présentes a même estimé que le père Mitrofanov est une réincarnation de la vieille Matriona de Soljenitsyne sans laquelle il n’existe aucuns village, ville, pays.
Le hiéromoine Alexandre Siniakov, recteur du premier séminaire à l’étranger de l’Église orthodoxe russe qui a été inauguré cet automne non loin de Paris, s’apprête à demander au père Georges de revenir en France pour présenter son livre. En 2009-2010 se sont inscrits en première année une dizaine de jeunes séminaristes venus de l’espace ex-soviétique (un séminariste vient de Colombie), voilà une belle réserve pour l’avenir des paroisses orthodoxes. On verra plus tard où seront affectés ces futurs prêtres, à Toulouse ou à Maloyaroslavets, quoi qu’il en soit les fruits d’une telle confrontation religieuse et culturelle devraient être plus abondants que les résultats de trois accords START ou de cinq visites présidentielles. Qui sait, peut-être que la formule de Kipling « L’occident est l’occident, l’orient est l’orient et ils ne s’uniront jamais » ne sera, enfin, plus actuelle.
L’existence même de ce séminaire en terres de Gaule où sont prévus des cours en Sorbonne et dans des établissements catholiques, des rencontres avec des évêques catholiques, a provoqué chez les fondamentalistes russes une explosion de haine indignée. Internet depuis deux semaines déverse des anathèmes et des accusations contre le recteur du séminaire tels qu’il passerait pour une prostituée de la religion entretenue par les hérétiques du Vatican… La fureur de ces gens ne vise pas tant ce nouvel établissement du Patriarcat de Moscou en France que le cap de l’Église tout entière fixé dès les années soixante par le métropolite Nicodème et poursuivi par le métropolite, actuellement patriarche, Cyrille ainsi que par l’archevêque Hilarion. Ce cap est celui du rapprochement de toutes les églises chrétiennes pour s’opposer en commun à l’athéisme, à la sécularisation radicale, à l’agnosticisme ainsi qu’à tout extrémisme. Les intégristes (tout comme ceux du monastère de Bogolioubovo) voient dans cet objectif un abandon des fondements de la vraie foi, un renoncement à l’Orthodoxie et le « danger » de l’œcuménisme. C’est une lutte d’arrière-garde, les arguments des accusateurs, en Russie comme en Occident, sont irrecevables !
À propos, lors de l’inauguration officielle du séminaire étaient présents l’ambassadeur de la Fédération de Russie en France, Alexandre Orlov, l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, l’évêque catholique du diocèse, le préfet du département, des représentants des ministères de l’intérieur et des cultes ainsi que de la justice… Car telle a été l’ampleur de l’événement ! En route vers la Chine, l’archevêque de Volokolamsk, Mgr Hilarion, a fait un crochet par Paris pour présider avec ferveur la liturgie. Cet été (alors que la polémique sur le bar à brochettes « Chez les antisoviétique » et le livre du père Georges Mitrofanov battait son plein) son discours « Buchenwald = Vorkouta » (c’en est, bien évidemment, une formulation simplifiée) a été entendu des orthodoxes de France.

Jamais encore l’Église orthodoxe russe n’avait, rejetant les formules vagues et générales, donné une telle appréciation des quatre-vingts ans de régime soviétique. Un peu plus tard, le hiéromoine Philippe (Riabykh), adjoint de Mgr Hilarion, s’est exprimé tout aussi clairement. On aura remarqué que Mgr Gabriel (de Vylder), archevêque du Patriarcat de Constantinople à concélébré la liturgie de l’inauguration du séminaire. Cette rencontre à Paris d’évêques de deux Églises qui ne sont pas en relations d’amour réciproque (cf. ce qui se passe en Ukraine) faisait penser au radeau de Tilsitt : les prémices d’un dégel deviennent de plus en plus évidentes dans les relations inter-ecclésiales.
La décision du Tribunal de Grande Instance de Nice, ce 20 janvier, déclarant la Russie légitime propriétaire de la cathédrale Saint-Nicolas met fin à un conflit de plusieurs années dont, j’en suis profondément convaincu, le clergé de la cathédrale de Nice porte la responsabilité. Ses représentants ont publié dans la presse de nombreux articles selon lesquels la Russie « est toujours en régime soviétique et l’Église russe une succursale du KGB et un épigone de l’URSS ». Le règlement de ce conflit foncier sera, espérons-le, salutaire et réparateur dans les relations entre les patriarcats de Constantinople et de Moscou. La Russie a su présenter des preuves convaincantes de son droit à la propriété de la cathédrale de Nice.

À tous ceux (dont M. Michel Sollogoub) qui n’acceptent pas cette décision nous avons envie de demander : sont-ils aussi contre la restitution massive de biens ecclésiaux conduite en Fédération de Russie ? Les musées (dans le meilleur des cas), les instituts de recherches, les entrepôts, les prisons installés durant les années de pouvoir soviétique dans des monastères et des temples n’apprécient guère ces changements. Avoir disposé pendant de nombreuses années des autels et des cellules leur a aussi donné le sentiment de « propriété pleine et entière ».
Est-ce que Michel Sollogoub protesterait si la Fédération de Russie décidait, perspective aujourd’hui peu probable, de restituer les biens confisqués par les bolchéviks à ses ancêtres et aux miens ? Je ne le pense pas.
Oui, l’émigration a entretenu les églises laissées à l’abandon par Octobre 1917, mais elle le faisait dans l’espoir de la chute des Soviets (elle a toujours espéré pouvoir revenir dans la Patrie). Et c’est enfin arrivé !
Dans l’article du Figaro dont Michel Sollogoub extrait une citation de l’ambassadeur (pas encore ministre) A.A. Avdeev, nous trouvons un chiffre intéressant : en 2008 les entrées des touristes visitant la cathédrale Saint-Nicolas ont rapporté à l’Archevêché des églises russe (Patriarcat de Constantinople) la modique somme de 580.784 €.

Il est pour le moins désagréable de perdre un procès alors qu’on était persuadé être dans son bon droit.
Espérons que le jugement du tribunal de Nice deviendra avec le temps une passerelle permettant le rétablissement de liens amicaux entre les juridictions, leur clergé et leurs paroissiens, pour une aptitude à mieux nous entendre et nous comprendre.

traduction pour "Parlons d'orthodoxie" Marc F.

Liens- Interfax
Religare.ru

Portal-credo.ru


Rédigé par l'équipe de rédaction le 27 Janvier 2010 à 16:35 | 0 commentaire | Permalien

Interfax.
Des centaines de cosaques se sont réunis dans la cathédrale du monastère de la Vierge du Don, à Moscou, où un office funèbre a été célébré à la mémoire des victimes de la terreur communiste. L’office a été dit par Mgr Cyrille, évêque de Pavlovo-Possad. « Nous récoltons,- à dit Mgr Cyrille,- les fruits de notre asservissement à un régime athée. Cependant la présence à cet office de très nombreux jeunes nous fait espérer le renaissance de l’Eglise en Russie ».

La date de cette cérémonie a été choisie en souvenir su 24 janvier 1919 quand avait signée la directive secrète du Comité Central prescrivant au Commissariat de l’agriculture de prendre des mesures en vue d’organiser la migration massive de paysans pauvres dans les terres cosaques. La directive était signée par Yakov Sverdlov
( Cf."La mort du dernier tsar: la fin d'un mystère" Par Nicolas Ross)

Elle marquait la fin de la liberté dont jouissaient les cosaques et le début de la campagne de répression massive dont ils devinrent les victimes.
Un « Musée des Nouveaux martyrs » sera bientôt ouvert au monastère de la Vierge du Don, des pèlerinages y seront organisés.

Ce monastère a une portée nationale. C’est le foyer historique de la résistance à l’athéisme militant, à l’antichristianisme politique. C’est là que se trouvait « le Q.G. » du patriarche Tikhon lorsque ce grand saint combattait pour l’avenir de l’Eglise.

Rédigé par l'équipe de rédaction le 26 Janvier 2010 à 13:17 | -3 commentaire | Permalien

Voici un extrait du long article publié par l’hebdomadaire américain « Times » :

« La communauté orthodoxe de Nice n’a pas, dans un avenir prévisible, l’intention de revenir sous l’omophore du Patriarcat de Moscou. Le recteur de la cathédrale Saint Nicolas, l’archiprêtre Jean Gueit, a déclaré que sa communauté a l’intention d’abandonner la juridiction du patriarcat de Constantinople. Lorsque cela se produira ce nouveau « mouvement des non-alignés » attirera d’autres communautés.
Ceci indépendamment de l’avenir de la cathédrale.

« Times » Suite


Rédigé par l'équipe de rédaction le 26 Janvier 2010 à 10:41 | 7 commentaires | Permalien

La communauté orthodoxe de Brême projette la construction d’une église dont l’architecture sera conforme à la tradition architecturale russe. Les coupoles en seront en forme « d’oignon ». Un iconographe russe se chargera de la décoration de cette nouvelle église.
Ce projet, le premier du genre en Allemagne depuis 100 ans, a été élaboré par l’architecte Joachim Kammler.
Un centre culturel russe sera construit à proximité de l’église. Des démarches sont actuellement en cours en vue d’obtenir un permis de construire.

Les services administratifs et la population du quartier où ce chantier est prévu n’élèvent aucune objection à son égard.
Le père Michel Zeman, recteur de la paroisse, officie à titre provisoire dans des locaux aimablement mis à disposition par la communauté évangéliste.
La paroisse orthodoxe compte actuellement près de 700 fidèles.

Interfax

Rédigé par l'équipe de rédaction le 25 Janvier 2010 à 12:50 | 0 commentaire | Permalien

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