1928 - Michel Tchernobyl était un homme profondément pieux...
Parlons D'orthodoxie
Son attitude le prouva clairement lors de l’établissement du régime communiste qu’il regarda, dès le début, comme la préface du règne de l’Antéchrist.
Dans sa famille, on aimait étudier l’Ecriture Sainte, on lisait la Bible, du commencement jusqu’à la fin et, chaque jour, dans un ordre suivi, un passage du Nouveau Testament. On lisait aussi les prières domestiques ainsi que les prières liturgiques destinées aux laïcs. Michel, sans tenir compte de ses durs travaux, se levait régulièrement à minuit pour réciter les prières à cette heure-là qu’il accompagnait de nombreuses prosternations.
Il subissait parfois les assauts du démon. Ce chrétien observait strictement les jeûnes et les carêmes, ne prenait aucune nourriture les mercredis et vendredis avant trois heures de l’après-midi ou même avant le soir, quelque fût le travail qu’il avait à fournir. La maison de Michel était toujours ouvertes aux pèlerins, aux pauvres et aux moines ; il venait en aide aux asiles de vieillards et aux orphelins. Il dirigeait le champ modèle d’une école d’agriculture du Chersonèse, école qui fut transformée en pépinière par les communistes.
Dans sa famille, on aimait étudier l’Ecriture Sainte, on lisait la Bible, du commencement jusqu’à la fin et, chaque jour, dans un ordre suivi, un passage du Nouveau Testament. On lisait aussi les prières domestiques ainsi que les prières liturgiques destinées aux laïcs. Michel, sans tenir compte de ses durs travaux, se levait régulièrement à minuit pour réciter les prières à cette heure-là qu’il accompagnait de nombreuses prosternations.
Il subissait parfois les assauts du démon. Ce chrétien observait strictement les jeûnes et les carêmes, ne prenait aucune nourriture les mercredis et vendredis avant trois heures de l’après-midi ou même avant le soir, quelque fût le travail qu’il avait à fournir. La maison de Michel était toujours ouvertes aux pèlerins, aux pauvres et aux moines ; il venait en aide aux asiles de vieillards et aux orphelins. Il dirigeait le champ modèle d’une école d’agriculture du Chersonèse, école qui fut transformée en pépinière par les communistes.

La Guépéou lui déclara simplement : « Bien que vous soyez irremplaçable pour nous dans votre travail, nous sommes obligés de vous écarter à cause de votre comportement religieux ». Après quelques mois de prison, il fut déporté en Sibérie, sur un petit îlot formé par le fleuve Angara. Cet îlot nommé Kéjma est situé dans la partie la plus froide du pays.
Pendant plus de 1.000 kilomètres durent faire le chemin à pied par un froid de – 60° C, en passant la nuit sous de simples tentes des nomades sibériens, la yourte. Il a fait sans arrêt des prières : « Seigneur, rends-moi digne de souffrir pour ton nom ! ». Mais ses souffrances avaient atteint maintenant un tel degré qu’il se mit à supplier Dieu de le faire mourir.

Parfois, quelqu'un venait lui rendre visite et lui apporter un petit rien ; un simple échange – il lisait à son visiteur quelque passage des Saintes Ecritures ou des livres d’Eglise. Ce comportement servit de prétexte à la Guépéou pour lui infliger une autre condamnation. Au moment où son temps de déportation prenait fin, au lieu d’être libéré, Michel fut de nouveau jugé et condamné « pour agitation subversive parmi la population ». On lui infligea une peine cruelle de dix ans de réclusion dans la prison de Krasnoïarsk en Sibérie Orientale.

La conduite si profondément chrétienne de Michel Tchernobyl mit en rage la Guépéou qui à l’expiration de ses dix ans de prison, lui en ajouta dix ans d’autres.
Mais à ce moment, la guerre avec les Allemands commença et toute nouvelle concernant le prisonnier de cet endroit cessa d’arriver. Nous ignorons le sort final de ce chrétien extraordinaire privé de sa liberté depuis 1928, par amour pour Jésus-Christ.
.......................
"Les nouveaux martyrs de la terre russe" éditions Résiac, archiprêtre Michel Polsky, 1976
Nouveaux Martyrs et confesseurs de la foi 110 Résultats pour votre recherche et Yakov Korobka, fils d’un paysan pauvre