Dans la perspective de 2016 rien n'est plus heureux que d'attendre la pose prochaine de ces admirables bulbes sacrés au cœur de la ville lumière.
C'est certes "le point d'orgue" d'une longue histoire de l'amitié franco-russe.

Même si il s'agit d'un aboutissement cohérent de l'histoire, le symbole choisi est fort car il témoigne du caractère le plus identitaire de la slavité, à savoir son "âme" ou sa relation séculaire avec le Dieu de ses Pères.
On a voulu "laïciser" le geste en y ajoutant du culturel (et nul ne s'en plaint) Mais le fait incontournable est : il y aura une cathédrale orthodoxe, LA !

On peut penser que cette fondation sainte de la Russie moderne est rendue possible parce qu'une inculturation de cette église a plongé ses racines depuis plus d'un siècle dans le terreau gaulois, par la présence de l'école orthodoxe de Paris et des centaines de personnes regroupées autour de cette démarche,

Quand on voudra élargir l'enjeu de cette démarche "pacifique" les bienheureux fondateurs devront penser à lâcher, en temps voulu, les amarres, afin que cet admirable "vaisseau russe"quitte son identité de centre culturel (à l'instar des chapelles des missions pour les travailleuses portugaises ou les italiennes émigrées) et rejoigne les édifices de l’OECUMENICITE qui pourrait enfin convenir à une démarche plus universelle de la Russie ?

C'était UN PEU le cas, me semble t il de la belle cathédrale de la Côte d'Azur ? Elle a bien plus gagné par sa remarquable restauration que par sa nécessaire délocalisation contextuelle VERS UN ORIENT ADMIRABLE certes mais aussi par là même à une "régression"du point de vu de l'intégration de la foi du DIEU de nos PÈRES et de son expression slavo-ecclésiale en France ?