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Chronique du diocèse
Diocèse de Chersonèse
Le patriarche Cyrille a répondu le 11 mai aux questions du quotidien russe Izvestia. Cette interview marquait les cent premiers jours de son ministère primatial.
En abordant le problème de l'écart entre la pratique religieuse et le nombre des baptisés orthodoxes en Russie, le patriarche y affirme: "Selon divers sondages, entre 60 et 80 % de Russes se disent orthodoxes. Cependant, ils ne sont que 10-12 % à mener une vie ecclésiale, en participant régulièrement aux sacrements de la communion et de la confession. Pour les autres, l'orthodoxie demeure une sorte d'identité culturelle. Je ne pense pas que cela soit mauvais en soi, mais il ne suffit pas de recevoir l'orthodoxie comme une tradition culturelle; il faut comprendre et embrasser ses fondements spirituels et éthiques. L'adhésion extérieure doit être suivie d'une vie intérieure. C'est à ses 'orthodoxes culturels' que la mission de l'Église s'adresse aujourd'hui avant tout. Bien sûr, il ne s'agit pas là d'une tâche facile. En plus des raisons subjectives qui empêchent l'homme contemporain de faire partie de l'Église, il y a aussi certains aspects de la vie de l'Église qui exigent une attention importante et peut-être même des transformations. Néanmoins, le nombre de personnes qui reviennent à la vraie foi grandit. Cela signifie que l'Église continue à accomplir son principal devoir, celui de prêcher l'Évangile et d'amener les hommes au Christ et non pas simplement dans des églises en tant que monuments historiques et chef-d'œuvres artistiques."
Plus loin, en répondant à la question sur les possibles réformes, le patriarche Cyrille souligne qu' "il ne peut y avoir question de réformer la doctrine de la foi, parce que Dieu est sans changement. Les théologiens et les missionnaires contemporains ont, en revanche, l'obligation d'apprendre à enseigner les vérités éternelles en rapport avec notre époque, à manifester la présence du Christ dans le monde actuel, dans la vie d'aujourd'hui... Tous ces changements doivent rendre l'Église plus ouverte, plus proche de l'homme contemporain".
En abordant le problème de l'écart entre la pratique religieuse et le nombre des baptisés orthodoxes en Russie, le patriarche y affirme: "Selon divers sondages, entre 60 et 80 % de Russes se disent orthodoxes. Cependant, ils ne sont que 10-12 % à mener une vie ecclésiale, en participant régulièrement aux sacrements de la communion et de la confession. Pour les autres, l'orthodoxie demeure une sorte d'identité culturelle. Je ne pense pas que cela soit mauvais en soi, mais il ne suffit pas de recevoir l'orthodoxie comme une tradition culturelle; il faut comprendre et embrasser ses fondements spirituels et éthiques. L'adhésion extérieure doit être suivie d'une vie intérieure. C'est à ses 'orthodoxes culturels' que la mission de l'Église s'adresse aujourd'hui avant tout. Bien sûr, il ne s'agit pas là d'une tâche facile. En plus des raisons subjectives qui empêchent l'homme contemporain de faire partie de l'Église, il y a aussi certains aspects de la vie de l'Église qui exigent une attention importante et peut-être même des transformations. Néanmoins, le nombre de personnes qui reviennent à la vraie foi grandit. Cela signifie que l'Église continue à accomplir son principal devoir, celui de prêcher l'Évangile et d'amener les hommes au Christ et non pas simplement dans des églises en tant que monuments historiques et chef-d'œuvres artistiques."
Plus loin, en répondant à la question sur les possibles réformes, le patriarche Cyrille souligne qu' "il ne peut y avoir question de réformer la doctrine de la foi, parce que Dieu est sans changement. Les théologiens et les missionnaires contemporains ont, en revanche, l'obligation d'apprendre à enseigner les vérités éternelles en rapport avec notre époque, à manifester la présence du Christ dans le monde actuel, dans la vie d'aujourd'hui... Tous ces changements doivent rendre l'Église plus ouverte, plus proche de l'homme contemporain".
Le patriarche Cyrille a rencontré le haut commissaire du Conseil de l’Europe aux droits de l’homme