RYAZAN, le 3 décembre 2025 - Son Éminence Marc, administrateur de l'Exarchat patriarcal en Europe occidentale et du diocèse de Chersonèse, a célébré la Divine Liturgie en la cathédrale de la Nativité du Christ à Riazan.
Dans son homélie à l’issue de l’office, le hiérarque s’est adressé aux fidèles en revenant sur l’essence des lectures évangéliques entendues ce jour-là à l’église :
« Aujourd’hui, chers frères et sœurs, pendant la Divine Liturgie, nous avons entendu le récit du cheminement du Christ avec ses disciples vers Jérusalem, où Il allait volontairement à la Passion.
En chemin, les disciples Lui posaient des questions, auxquelles le Seigneur répondait. Parmi celles-ci, l’une fut : « Voici que nous avons quitté nos maisons, nos femmes, nos enfants. Que nous adviendra-t-il dans le Royaume du Messie ? » Les disciples croyaient encore que le Christ n’irait pas à la souffrance, mais qu’Il s’établirait bientôt comme le Messie, que les oppresseurs seraient chassés, et qu’eux, les disciples, occuperaient des meilleurs postes dans Son Royaume. Le Seigneur leur parle d’une autre fin : qu’Il achèvera ses jours à Jérusalem de façon tragique. Mais Il ne rejette pas pour autant l’idée de récompense, affirmant que celui qui aura quitté sa maison, sa mère, ses frères, ses sœurs ou sa femme recevra au centuple, dans ce siècle-ci comme dans le siècle à venir.
Le Seigneur soutient ainsi l’espérance de Ses disciples, qui interprétaient Ses paroles à la lumière de nombreux écrits de l’Ancien Testament, selon lesquels le juste est récompensé pour ses bonnes œuvres. Le Seigneur ne contredit pas cette pensée, mais confirme qu’ils recevront leur récompense aussi bien durant cette vie que dans l’éternité. Toutefois, plus tard, pendant la Passion, le Seigneur parlera moins de biens matériels. Nous comprenons tous que les valeurs matérielles perdent tôt ou tard leur sens, que l’homme s’y habitue et qu’elles ne lui apportent plus de joie.
Et lorsque le Seigneur fait Ses adieux à Ses disciples, Il leur offre une autre perspective : celle de la joie comme récompense pour tout le bien qu’ils auront accompli, pour ce qu’ils auront quitté. Et en effet, le Seigneur leur donne cette joie, surtout après Sa Résurrection. Et nous ressentons cette joie et comprenons qu’elle est sans doute le plus grand trésor que nous recevons dans les églises de Dieu, que nous recevons du Christ Lui-même.
Or le Seigneur ne rejette pas non plus l’idée d’une récompense matérielle et accorde Ses abondantes miséricordes même en ce siècle. Il accorde ce qui nous est nécessaire, dans les limites qui ne nuisent pas à notre âme. Que Dieu nous accorde à tous, chers frères et sœurs, non seulement de penser à la récompense, mais de chercher à sacrifier quelque chose dans notre vie pour le Christ, afin d’être de véritables disciples de notre Maître Divin".
Dans son homélie à l’issue de l’office, le hiérarque s’est adressé aux fidèles en revenant sur l’essence des lectures évangéliques entendues ce jour-là à l’église :
« Aujourd’hui, chers frères et sœurs, pendant la Divine Liturgie, nous avons entendu le récit du cheminement du Christ avec ses disciples vers Jérusalem, où Il allait volontairement à la Passion.
En chemin, les disciples Lui posaient des questions, auxquelles le Seigneur répondait. Parmi celles-ci, l’une fut : « Voici que nous avons quitté nos maisons, nos femmes, nos enfants. Que nous adviendra-t-il dans le Royaume du Messie ? » Les disciples croyaient encore que le Christ n’irait pas à la souffrance, mais qu’Il s’établirait bientôt comme le Messie, que les oppresseurs seraient chassés, et qu’eux, les disciples, occuperaient des meilleurs postes dans Son Royaume. Le Seigneur leur parle d’une autre fin : qu’Il achèvera ses jours à Jérusalem de façon tragique. Mais Il ne rejette pas pour autant l’idée de récompense, affirmant que celui qui aura quitté sa maison, sa mère, ses frères, ses sœurs ou sa femme recevra au centuple, dans ce siècle-ci comme dans le siècle à venir.
Le Seigneur soutient ainsi l’espérance de Ses disciples, qui interprétaient Ses paroles à la lumière de nombreux écrits de l’Ancien Testament, selon lesquels le juste est récompensé pour ses bonnes œuvres. Le Seigneur ne contredit pas cette pensée, mais confirme qu’ils recevront leur récompense aussi bien durant cette vie que dans l’éternité. Toutefois, plus tard, pendant la Passion, le Seigneur parlera moins de biens matériels. Nous comprenons tous que les valeurs matérielles perdent tôt ou tard leur sens, que l’homme s’y habitue et qu’elles ne lui apportent plus de joie.
Et lorsque le Seigneur fait Ses adieux à Ses disciples, Il leur offre une autre perspective : celle de la joie comme récompense pour tout le bien qu’ils auront accompli, pour ce qu’ils auront quitté. Et en effet, le Seigneur leur donne cette joie, surtout après Sa Résurrection. Et nous ressentons cette joie et comprenons qu’elle est sans doute le plus grand trésor que nous recevons dans les églises de Dieu, que nous recevons du Christ Lui-même.
Or le Seigneur ne rejette pas non plus l’idée d’une récompense matérielle et accorde Ses abondantes miséricordes même en ce siècle. Il accorde ce qui nous est nécessaire, dans les limites qui ne nuisent pas à notre âme. Que Dieu nous accorde à tous, chers frères et sœurs, non seulement de penser à la récompense, mais de chercher à sacrifier quelque chose dans notre vie pour le Christ, afin d’être de véritables disciples de notre Maître Divin".
Galerie
Chronique du diocèse
Diocèse de Chersonèse









Monseigneur Marc a célébré la Liturgie en l’église Saint-Nicolas-du-Yamsk à Riazan