Communiqué du CA de l’Union diocésaine (dans la juridiction du Patriarcat de Constantinople)
P.O. met ce texte en ligne pour une information plus complète:

Le 18 janvier, s’est tenue l’assemblée générale extraordinaire de l’Union diocésaine dans la juridiction du Patriarcat de Constantinople, à savoir de ceux qui ont refusé le passage de l’Archevêché au sein de l’Église orthodoxe russe et qui demeurent au sein du Patriarcat de Constantinople, en France dans le vicariat créé à cette occasion.

Cette assemblée n’a pas pu élire un président, car le quorum n’a pas été atteint.

Ci-dessous, le communiqué du conseil d’administration à la suite de cette assemblée générale extraordinaire.

Une assemblée générale extraordinaire de l’Union directrice diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale s’est réunie à Paris le 18 janvier 2020. Ont été convoqués tous les membres du clergé et délégués laïcs de l’Archevêché, conformément aux statuts en vigueur.

L’assemblée a été présidée par Son Éminence le métropolite Emmanuel de France, actuel locum tenens. Autour de lui étaient réunis clercs et laïcs restés fidèles au patriarcat de Constantinople et désireux de continuer l’œuvre de l’Archevêché.

Après un bref office d’intercession, l’assemblée a commencé ses travaux. Dans son discours inaugural, Mgr Emmanuel a résumé la situation complexe actuelle de l’Union diocésaine et le conflit encore non-résolu à ce jour de sa gouvernance.

Il a aussi partagé le constat que le quorum n’avait pas été atteint et qu’il n’était donc pas possible de procéder à l’élection d’un président.

Mgr Emmanuel continue donc d’en être le locum tenens, comme l’avait demandé le CA au Patriarcat œcuménique qui a entretemps accepté cette requête.

Dans une ambiance très fraternelle, l’assemblée a ensuite continué ses travaux en se penchant sur les démarches à envisager vis-à-vis des paroisses membres de l’Union qui ont suivi Mgr Jean et se sont rattachées au diocèse de Doubna. Mgr Emmanuel et le CA penchent pour une solution négociée du problème qui éviterait une procédure judiciaire inappropriée entre communautés chrétiennes.

Me Matthieu Ragot, avocat, l’un des conseils juridiques du CA et du locum tenens, a exposé les avantages et inconvénients respectifs d’une solution juridictionnelle ou d’une solution négociée entre les deux parties opposées de l’Archevêché revendiquant la gouvernance de l’Union Directrice Diocésaine des associations orthodoxes russes en Europe occidentale.

Il a souligné qu’indépendamment des mérites des positions juridiques soutenues, les procédures judiciaires sont souvent très longues et coûteuses.

La négociation permet de trouver des solutions constructives en obligeant les parties en conflit à des concessions réciproques, tout en respectant leurs droits. Elle est plus rapide et diminue les risques de paralysie de l’institution.

Après de nombreuses questions posées à Me Ragot, l’assemblée a voté à l’unanimité — à une abstention près — et a donné son plein accord pour privilégier dans un premier temps la négociation plutôt que la voie judiciaire. Elle a aussi confié au CA le soin de se rapprocher des responsables du diocèse de Doubna pour organiser des pourparlers.

Pour terminer la séance, une table ronde a permis aux RRPP Alexis Struve, Patrick Hodson et Peter Sonntag de faire le point sur l’état des lieux en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. LIen et ICI

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 24 Janvier 2020 à 21:17 | 3 commentaires | Permalien



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