En pièce jointe PDF la décision du TGI de Nice en date du 31 octobre: l'ACOR doit remettre à la Fédération un jeu complet des clés de la Cathédrale sous 7 jours

Les motifs détaillés de la décision.

Rédigé par Parlons d'orthodoxie le 31 Octobre 2011 à 17:40 | 6 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Mischa le 02/11/2011 10:35
Поздравляю РФ с таким замечательным решением Суда. А ещё поздравляю Россию с таким прекрасным адвокатом как г-н Конфино. Это восстановление здравого смысла, права и морали
Каждый день приближает нас к радостному событию, литургии в обновлённом Соборе и Торжеству Православия!
Многая Лета отцу Николаю Озолину!
A victory of reason, law and ethics!!!

2.Posté par vladimir le 05/11/2011 16:30
Ce jugement complexe de la CHAMBRE DE L'EXECUTION du TGI montre à quel point la situation juridique est tous sauf simple:

1. Le gouvernement russe a bien obtenu la reconnaissance de son droit "d'entrer en possession" de son bien. La remise des clés lui donne donc l'accès à l'église.
2. Mais il n'a pas obtenu l'expulsion de l'ACOR. Bien qu'aucun droit au maintien dans les lieux ne lui soit reconnu, l'ACOR peut s'y maintenir de facto puis qu’aucune décision judiciaire ne lui impose de partir.

Notons que "ce jugement bénéficie de l'exécution provisoire de droit", ce qui signifie qu'un éventuel appel (s'agissant d'un jugement en première instance il est susceptible d'appel) n'en suspendrait pas l'exécution.

Nous somme donc face à une cohabitation juridique curieuse entre l'ACOR, occupant sans titre, et le propriétaire. Pour faire partir l'ACOR il faudra l'assigner à nouveau devant le TGI pour demander expressément son expulsion (cela n'avait pas été demandé dans le 1er jugement). Elle sera probablement accordée car, vu les attendus des différents jugements, je ne vois pas sur quoi pourrait se fonder juridiquement un "droit au maintien dans les lieux"; mais cela peut prendre du temps: je ne vois pas non plus comment justifier d'une urgence ouvrant la possibilité d'un jugement en référé (le jugement parle de "trouble illicite" pour cela). En comptant sur un appel, toujours possible, il s'agit de plusieurs mois, voire 2-3 ans…

Toutefois ce jugement fragilise clairement encore plus la position de l'ACOR: en rejetant tous ses arguments la chambre a confirmé qu'elle n'a aucun droit à occuper les lieux. Est-ce que cette confirmation peut inciter ses dirigeants à rechercher une solution de compromis qu'ils ont toujours refusé d'envisager? Mais l'Eglise russe, représentant les droits du propriétaire, qui a donc obtenu l'accès à l'église, sera-t-elle encore prête à accepter un compromis après les refus successif que l'ACOR et l'Archevêché lui ont opposés?

Enfin, bien entendu, la situation canonique reste toujours aussi discutable, d'autant qu'aucune autorité ecclésiale n'a pris position sur ce sujet à ce jour …

3.Posté par Daniel le 06/11/2011 00:10
Le point clef est aussi qu'une astreinte de 6000 euros quotidiens... ça revient cher!

4.Posté par Marie Genko le 06/11/2011 12:26
Merci, Daniel, de rappeler le simple bon sens!
Il me semble que nous sommes nombreux à nous en écarter!!!
Amitiés Marie

5.Posté par vladimir le 06/11/2011 14:34
En effet; cette astreinte me permet de penser que le point 1 de mon analyse sera vérifié sous peu...

Mais le point 2 reste vrai aussi ... sauf nouveau développement!

Je pense vraiment que nous devons tous prier pour que l'ACOR et l'Archevêché comprennent la situation. En s'obstinant, ils vont droit dans le mur, car le propriétaire finira par imposer son choix s'ils n'acceptent pas de chercher un compromis...

6.Posté par PetiaS le 07/11/2011 10:34
Cher Vladimir,

Ne pensez vous pas que l'ACOR et l'archevêché n'ont définitivement pas compris la situation ? Combien de fois ont ils été prévenus ? Conbien de fois la Russie leur à tendue la main ?

Il est grand temps que le propriétaire récupère son bien et expulse les squateurs.

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