Le 12 octobre dernier, dans la salle du conseil académique de l'Université Saint-Tikhon, a eu lieu la rencontre de la direction de ladite université avec celle du Séminaire Saint-Vladimir de New York. L'Université Saint-Tikhon était représentée par son recteur, l'archiprêtre Vladimir Vorobiev, du vice-président chargé des affaires académiques, le prêtre Gennade Egorovov, du vice-recteur en charge des affaires internationales, l'archiprêtre Georges Orekhanov, du doyen de la faculté des arts liturgiques, l'archiprêtre Alexandre Saltykov, de la dirigeante du centre scientifique de l'histoire de la théologie et de la formation théologique N. Soukhova, du chargé du département de théologie systématique et de patrologie P. Mikhaïlov, et du chef du département international V. Nitchkova.

La délégation du Séminaire Saint-Vladimir (OCA) était constituée de l'archiprêtre John Behr, du chancelier de l'Eglise orthodoxe en Amérique l'archiprêtre Chad Hatfield et du responsable des éditions, le diacre Gregory Hatrak. La délégation était accompagnée par le secrétaire de la commission du Patriarcat de Moscou pour les échanges d'étudiants, le hiéromoine Jean (Kopeïkine)

Le recteur de l'Université Saint-Tikhon, l'archiprêtre Vladimir Vorobiev, après avoir salué ses hôtes, a fait part de ses souvenirs au sujet du défunt doyen du Séminaire Saint-Vladimir et éminent théologien, l'archiprêtre Jean Meyendorff, et en particulier la participation de celui-ci dans la formation de l'Université Saint-Tikhon. Le père Vladimir a rappelé notamment que le défunt avait prononcé sa dernière conférence à Moscou. En outre, le père Vladimir a mentionné qu'il gardait les meilleurs souvenirs de sa visite au séminaire en 1997 - Suite Orthodoxie.com

Source : Université Saint-Tikhon, traduit du russe pour Orthodoxie.com - Свято-Тихоновский университет поможет Свято-Владимирской семинарии в создании Института Церковного искусства

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Accord de coopération entre le séminaire Saint Vladimir (OCA) et l'école doctorale de l'Eglise russe

« Le fait de donner l’autocéphalie à l’O.C.A. était un acte prophétique de la part de l’Eglise russe orthodoxe »

Rédigé par Parlons D'orthodoxie le 26 Décembre 2013 à 11:00 | 3 commentaires | Permalien


Commentaires

1.Posté par Un centre d’étude des objets sacrés chrétiens ouvrira bientôt à Moscou auprès de l’Université orthodoxe russe Jean Apôtre. L’Université mène déjà des études concernant ce genre d’objets. le 27/12/2013 10:30
Un centre d’étude des objets sacrés chrétiens ouvrira bientôt à Moscou auprès de l’Université orthodoxe russe Jean Apôtre. L’Université mène déjà des études concernant ce genre d’objets.

« Séparer le bon grain de l’ivraie » c’est-à-dire les originaux des copies est nécessaire depuis quelques décennies. Après de longues années de grisaille religieuse pendant l’époque soviétique les diverses reliques sont récupérées par les églises et les monastères. Mais leur provenance et leur authenticité sont souvent difficiles à établir, explique le directeur de l’Université orthodoxe russe Jean Apôtre, higoumène Petr Eremeïev.

« Après la révolution de 1917 de nombreuses reliques et autres objets sacrés ont été confisqués et leur description perdue. Aujourd’hui on est obligé de déterminer à qui appartient telle ou telle relique à partir des divers indices, des fragments et des éléments qui se sont conservés ainsi qu’à partir des bribes d’inscriptions. Nous espérons qu’avec la création de ce centre nous serons utiles non seulement aux églises moscovites mais également à nos frères de foi des autres villes ».

Le centre sera dirigé par le docteur en théologie Mikhaïl Arteïev. Diplômé de l’Université de Genève, il est spécialiste des objets sacrés chrétiens.

« D’abord nous avons décidé de collecter des informations relatives aux célèbres reliques chrétiennes afin de les systématiser. Il se trouve que de nombreuses reliques vénérées par les églises orthodoxes et les croyants, n’ont pas de véritable description historique. C’est, par exemple, le cas des chasubles et des parties du Voile de Notre Dame, la voile que la Vierge Marie portait. Nous avons donc créé un centre d’étude à Voronej en pensant nous concentrer sur cette systématisation des informations. Mais il s’est avéré que ce n’est pas tant la description mais l’évaluation d’expert qui est aujourd’hui nécessaire ».

En Occident l’authenticité des objets sacrés est établie par les spécialistes laïques qui utilisent des équipements les plus modernes. Mikhaïl Arteïev :

« L’important pour nous, c’est d’établir l’authenticité documentaire. D’habitude on suit l’itinéraire fait par l’objet parce que si celui-ci est authentique, son itinéraire peut être suivi. Nous avons notamment réussi a retrouvé un fragment de la Sainte Croix dont l’histoire mène tout droit à l’impératrice Hélène parce que c’est elle qui a acquis la Vraie Croix. Nous avons suivi l’itinéraire fait par notre relique des églises romaines jusqu’à l’endroit en Europe où elle se trouve actuellement ».

Les spécialistes russes travaillent en collaboration étroite avec leurs collègues européens et américains mais aussi avec les experts du Vatican. /L


2.Posté par Vladimir.G le 28/12/2013 13:37
Le commentaire 1 ci-dessus constitue un carambolage de sens vraiment incompréhensible, à moins de considérer que le seul mot "institut" suffise à créer une cohérence!

Le sujet du fil est la création d'un institut des arts religieux (The Institute of Sacred Arts) embrassant les domaine du chant liturgique et des arts figuratifs sacrés (iconographie, fresques, mosaïques, vêtements liturgiques, etc.).
L'article placé en commentaire traite lui d'un centre de recherche sur l'authenticité des reliques, sujet oh combien important actuellement, y compris chez nous, comme le précise l'article.

Ces deux sujets n'ont rien en commun et il est dommage de créer une pareille confusion sur ce forum



3.Posté par Vladimir.G le 03/01/2014 15:00
Reliques de St Nicolas de Myre à l’église de Saint Jean le Russe à Lyon.

" Après de longues années de grisaille religieuse pendant l’époque soviétique les diverses reliques sont récupérées par les églises et les monastères. Mais leur provenance et leur authenticité sont souvent difficiles à établir, explique le directeur de l’Université orthodoxe russe Jean Apôtre, higoumène Petr Eremeïev."

On peut dire la même chose chez nous où, après les années de désaffection dues au rationalisme dominant, les reliques sont remises en honneur par des pèlerins, que ce soit par la mode des "chemins de saint Jacques" ou par les nombreux pèlerinages orthodoxes. Et la provenance et l’authenticité des reliques se retrouve évidement remise en question (voir en particulier le débat sans fin sur le "Suaire de Turin").

Voici en tout cas un exemple de relique dont vénération transcende les différence inter-juridictionnelles à Lyon:

Citation:
Cette année, la belle et grande fête de St Nicolas de Myre le Thaumaturge, que nous avions célébrée par les Vigiles le mercredi 18 et la divine liturgie jeudi 19 décembre s’est prolongée d’une manière providentielle les jours suivants grâce au Révérant Père higoumène Isaïe LUKIC, Recteur de la paroisse orthodoxe serbe des Sts Cyrille et Méthode à Lyon, qui nous avait très généreusement proposé d’apporter
le samedi 21 au soir une relique de la main de St Nicolas, venue de Croatie.

Avec la bénédiction de notre archevêque Michel de Genève, le Père Isaïe est donc venu concélébrer les vigiles à St Jean le Russe
avec le Père Schio Menabde et notre Recteur, le Père Quentin, dans une église toute pleine et remplie de ferveur.
Un grand nombre de fidèles avaient en effet pu être prévenus, non seulement de notre paroisse, mais aussi d’autres paroisses orthodoxes
de Lyon, dont le P. Mihnea Pop de l’église roumaine, et ont ainsi pu vénérer cette sainte relique et participé à l’office des vigiles,
durant lesquelles était célébrée la litie en l’honneur du saint thaumaturge et chanté son Mégalinaire.
A l’issue des Vigiles, le Père Isaïe, qui a été chaleureusement remercié par le Recteur, a offert de laisser la sainte relique le lendemain,
pour la sainte liturgie. Cela a permis aussi le dimanche 22 décembre, fête de la Conception de Sainte Anne, à beaucoup d’autres fidèles encore d’embrasser la relique de saint Nicolas, et de rendre grâce à Dieu pour ce réconfort spirituel.

http://www.paroissestjeanlerusse.fr/crbst_3.html

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