Vous, je ne sais pas, vu que personne n'a l'air d'attacher de l'importance à cette nouvelle, mais moi je suis très fière et profondément heureuse que la Russie d'aujourd'hui ait décidé de fêter désormais officiellement son entrée dans le monde chrétien, il y a bien des siècles... J'espère que cette fête fera l'objet d'explications, de commentaires, suscitera peut-être de nouvelles recherches sur la période et de l'intérêt auprès des jeunes et moins jeunes.
Alors que subsistent malheureusement encore tant de statues et de plaques commémoratives honorant la mémoire de ces sanglants bourreaux de leur peuple et de l'Eglise que furent les dirigeants bolcheviques, je trouve très sain de vouloir renverser la vapeur, et passablement malin de le faire ainsi, en douceur. Cela obligera tout de même un certain nombre de gens à réfléchir (ne serait-ce qu'un tout petit peu, c'est mieux que rien) aux contradictions profondes qui marquent la société russe.
Cela va vraiment dans le bon sens et ce n'est pas si évident ! Il suffit de s'imaginer le tollé que déclencherait une mesure analogue en France, si l'on s'avisait de proclamer jour de fête nationale l'anniversaire du baptême de Clovis...

C'est bien entendu une excellente nouvelle que le jour de mon saint patron devienne fête nationale. Mais, sauf erreur, il ne s'agit pas d'une fête chaumée et, à ce titre, elle prend place dans la même série que les fêtes des mineurs, gardes-frontière, ou autres parachutistes... La comparaison avec la France est significative: sur les 11 ou 12fêtes chaumées, la moitié sont des fêtes religieuses en France, mais seulement 2 en Russie (Noël et ND de Kazan, le 4 novembre, "laïcisée" en fête de l'unité nationale).
Ainsi c'est un très bon pas dans la bonne direction... mais la route et encore longue!